L'erreur peut-elle être féconde ?
I. L’erreur une action quotidienne
A. L’erreur est productrice
George Duhamel écrit dans la chronique des Pasquiers « Nul doute : l’erreur est la règle, la vérité est l’accident de l’erreur. » Mais, l’erreur n’est pas une règle, c’est une conséquence de la résolution de questions. En considérant qu’une question a au pire, une réponse et au mieux un certain nombre de réponse, alors il est équivalent qu’il y a plus de probabilité de ne pas trouver de réponses plus rapidement que de se tromper. Les recherches peuvent prendre beaucoup de temps avant d’atteindre le succès.
B. L’erreur est naturelle
« Errare humanum est ». Ce proverbe latin signifie « L’erreur est humaine » En effet, chacun peut se tromper dans n’importe quel domaine (justice, politique, sciences…). L’erreur est donc une chose excusable puisque personne n’est à l’abri d’en commettre une. L’être humain est imparfait. L’erreur Ets une chose ancrée en nous, elle peut arriver n’importe où, n’importe quand, sans que l’on puisse la contrôler.
C. L’erreur est une nécessité
De manière générale, l’erreur est une étape importante dans l’apprentissage de la vie. Elle est donc nécessaire voire essentielle pour nous aider à avancer. Par exemple, dans le domaine scolaire, l’erreur permet de vérifier le résultat attendu au problème posé, à vérifier l’acquisition des nouveaux savoirs, à analyser les erreurs et à remédier. L’erreur n’est pas une faute mais le phénomène d’une expérience passée, présente ou future.
II. L’erreur : une impasse à la vérité
A. Un manque de connaissances
Tout le monde n’est pas d’accord pour dire que l’erreur est une bonne chose. Spinoza, par exemple, affirme « L’erreur consiste dans une privation de connaissance. » Ainsi, d’après lui, les hommes se trompent à cause d’un manque de savoir, dont ils sont conscients ou non. Il prend par exemple le soleil : selon Spinoza, les hommes imaginent que le soleil est seulement à deux cent pieds.