« L'europe ne peut pas oublier ses responsabilités dans le désespoir des africains qui tentent d'arriver jusqu'à elle » ?
Dès le début du XVIème siècle, ont commencé des explorations puis colonisations de pays africains. Ces explorations ont permis la découverte de nouveaux marchés, qui ont suscité de la convoitise de la part de la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
De plus, la révolution industrielle du XIXème siècle provoque un nouvel essor de l’expansion coloniale. On assiste, alors, à une conquête de certaines régions nord africaines, comme l’Algérie et le Maroc par la France, la Libye par l’Italie ou encore le Niger par le Royaume-Uni. Par conséquent, le peuple africain perd progressivement son identité nationale et se trouve assujetti à des peuples, alors, étrangers.
De part ces colonisations successives, l’Afrique et l’Europe possèdent un passé commun, lourd de conséquences et dont le l’Europe ne peut ignorer l’existence historique. L’Afrique porte, encore aujourd’hui, les stigmates de ce passé. En effet, dès le début du XVIème siècle, la « traite de l’Atlantique » permet aux européens d’échanger des esclaves contre du cotons et du tabac. L’esclavagisme, avilissant la population, les privent de leurs droits et de leur dignité. Il faudra attendre 2001, pour que l’Etat français ainsi que la communauté européenne reconnaissent leur implication dans ce processus esclavagiste envers le peuple africain. De plus, la course aux territoires africains entraine un fléau sanitaire, plongeant l’Afrique dans la famine et la pauvreté et entrainant une recrudescence des épidémies.