L'existentialisme
4/5/10
FR 399
Le classement et le colonialisme
La présence des colonialistes n’a pas eu le même effet sur tous les colonisés ; ce qui est évident dans les trois textes, L’enfant noir de Camara Laye, Le Mandat de Sembene Ousman, et Le cœur à rire et à pleurer de Maryse Condé. On voit que le colonialisme a bien profité les parents de Maryse Condé tandis qu’elle a anéanti la vie des parents de Camara Laye. En même temps, personne n’a gagné au village où habite Ibrahima Dieng en Le Mandat. En effet, on voit qu’avec le colonialisme vient le classement, et la plupart des gens colonisés sont soumises par la culture colonialiste. Le colonialisme élève la famille de Maryse Condé dans la société, mais en même temps ça donne aux Boucolon une sorte d’orgueil. Comme les parents sont les fonctionnaires, « ils bénéficiaient régulièrement d’un congé avec leurs enfants. Pour eux, la France n’était nullement le siège du pouvoir colonial. C’était véritablement la mère patrie… » (Condé 11). Les parents de Maryse aiment la France, et ils ont l’opportunité d’y aller souvent. Ce sentiment et ce luxe sont, sans doute, dus au fait qu’ils sont employés par le gouvernement français. En plus, Maryse est envoyée à une école « où les gens qui se croyaient grands bourgeois envoyaient leurs enfants », et l’on apprend l’histoire et la culture françaises (Condé 29). En croyant qu’ils sont mieux que les autres gens à La Pointe, les parents de Maryse veulent qu’elle aille à la meilleure école. Ils ne veulent pas que leurs enfants se mêlent avec les enfants moins français à cause de leur position sociale ; le plus français qu’on est, le mieux pour cette position. En face de cette hauteur de classe, il y a Ibrahima Dieng, qui souffre beaucoup à cause de l’occupation française. Dès le commencement du livre, on comprend que la ville n’est pas bien soutenue. « Presque toutes les maisons étaient identiques : bâties de vieux bois pourri, coiffées de tôles souvent rouillées