L'amitié entre Manuel Ier Comnène et les Italiens
Commentaire de texte :
Manuel Comnène et l’amitié des Italiens selon Nicétas Choniatés
En printemps 1071, Bari capitula face à l’avancée normande. Byzance était exclue d’Italie pour la première fois depuis la reconquête justinienne, à un moment où la péninsule bénéficiait tout particulièrement du renouveau démographique et économique qui saisissait tout l’Occident.
Il y a toujours eu, dans l’esprit des empereurs qui suivent cet événement majeur de l’histoire byzantine, la volonté de reconstitué l’empire de Justinien mais surtout d’avoir une base d’appui en Italie pour profiter des grands enjeux politico-économiques que cette dernière présentait dans le XIIe siècle. En effet, les villes du nord de l’Italie et surtout les républiques maritimes connaissent un essor politique et économique incroyable. Le commerce maritime en Méditerranée est quasi totalement contrôler par leurs flottes, surtout vers l’Orient. Les empereurs byzantins étaient en connaissance de tout ça. Manuel Comnène, d’où son règne est l’objet de notre étude de texte, accroit les échanges diplomatiques dans la péninsule. Cela est aussi dut à la menace du Saint-Empire avec l’avènement de Frédéric Ier Barberousse, qui veut augmenter son influence en Italie, mais surtout à la menace normande qui continue ces attaques dans l’Empire. Des alliances avec les Etats italiens sont nécessaires pour contrer cela.
Le texte proposé à comme sujet l’amitié de Manuel Comnène avec les Italiens. Il est tiré de l’Histoire, une chronique des événements survécus de 1118 jusqu’en 1206 : l’avènement de Jean II et l’expédition d’Henri de Flandre contre les Bulgares marquent le début et la fin de l’œuvre. L’auteur de celle-ci est Nicétas Choniatès, administrateur et historien byzantin, né vers 1155 à Chônai, en Phrygie, et mort en 1217 à Nicée. Il était issu d’une famille de petite noblesse locale, sans relations dans Constantinople. Á l’âge de neuf ans, il fut envoyé dans la capitale où se