L'entrepreneuriat social
L’entrepreneuriat social
Un relais de croissance pour l’économie ?
Réalisé par : xxxx
Directeur de mémoire :xxxx
2012-2013
Table des matières
Introduction
A travers des années d’excès, d’opulence et de dérives, le capitalisme a su à la fois satisfaire des populations heureuses de voir leur niveau de vie s’améliorer, et inquiéter celles que le niveau de vie, bien que satisfaisant, ne contente plus. Les besoins matériels, bien que toujours prégnants dans la société moderne, ne suffisent plus à créer une sensation d’évolution de la société dans les mœurs. Les prérogatives morales, la recherche de sens et la volonté de ne plus entraver la capacité des générations futures à répondre à leurs besoins sont aujourd’hui des valeurs que les consommateurs portent avec eux, et que le capitalisme peine à leur offrir.
Dans cette confrontation, l’entrepreneuriat social, qui est comme le laisse présager son nom, une mouvance à mi-chemin entre le monde de l’entreprise et celui du social, propose de nouvelles alternatives à un moment où le système en place ne peut plus cacher ses défauts. En effet, en adoptant des valeurs différentes de celles du capitalisme classique, tout en s’inspirant de ses méthodes éprouvées, l’entrepreneuriat social tente de relayer les impératifs de profit aux seconds rangs des considérations. Allant même jusqu’à lancer des initiatives tentant de concurrencer les entreprises classiques sur leur propre terrain tout en cherchant à réaliser à travers leur activité économique des résultats sociaux ou environnementaux, les structures de l’entrepreneuriat social qui habituellement se substituent à l’action publique vont ainsi jusqu’à apparaître dans certains cas comme les acteurs d’un nouveau système potentiel.
Sans aller jusqu’à soumettre l’idée d’un passage du capitalisme actuel à la recherche du profit vers une économie résolument sociale et solidaire, on peut toutefois s’interroger sur la