Les hommes peuvent-ils s'accorder sur les valeurs du bien et du mal ?
Le bien et le mal sont omniprésents dans notre monde. Leur création remonte selon la Bible à la période d'Adam et Eve qui, ayant transgressé l'interdit de Dieu en mangeant le fruit défendu sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal, élaborèrent le concept même de bien et de mal. De manière générale, le bien se définit par ce qui est utile, nécessaire, profitable à quelqu'un, à la collectivité ou encore à quelque chose et le mal par ce qui est susceptible de nuire, de faire souffrir, ce qui n'est pas adapté, ce qui est contraire au bon et à la vertu. Mais ces valeurs sont difficilement définissables car chaque Homme peut avoir sa propre notion du bien et du mal. C'est donc le commun accord de la majorité qui permet la distinction de ces deux valeurs, qui sont ainsi régies par la morale.
La morale dicte donc inconsciemment nos comportements puisque nous nous raccrochons à des valeurs pour agir. Celles-ci posent la question de notre droit et de notre liberté individuelle dans le respect de celle d'autrui. Les choix que l'on entreprend sont alors guidés par les principes de bien et de mal, laissant la possibilité aux individus d'agir conformément à ce qui est connu comme étant « bien », ou en outrepassant cela. Nous verrons donc dans une premiers temps, comment les hommes arrivent à s'accorder sur des valeurs de bien et du mal, puis dans un second temps, nous examinerons les raisons qui font que les hommes refusent ces conventions du bien et du mal. La question se pose de savoir si le bien et le mal sont ils des valeurs conventionnelles ?
Sur certaines valeurs du bien et du mal, les hommes réussissent globalement à s'accorder :
Pour vivre en communauté, les Hommes définissent certaines lois qui permettent de définir des conventions de ce qui est bien et ce qui est mal. Le respect de ces règles montre donc chez les Hommes un accord global sur des valeurs définies du