Échanger au XVIIIe et XIXe
Dans un contexte de mondialisation, différents flux traversent le monde. Cependant les échanges ne se réduisent pas un phénomène récent, et peuvent remonter à l'époque du commerce dans les cités italiennes ou encore, un peu moins éloigné dans le temps, au commerce triangulaire entre l'Europe, l'Afrique et les Amériques. Au delà de ces faits historiques, les échanges ont aussi été théorisés par de nombreux auteurs. Mais qu'en est-il de la réalité des échanges dans le XVIIIe et XIXe siècle et de ses théories ? Dans une première partie nous définirons les échanges par une approche théorique puis, dans une seconde partie, nous étudierons les échanges autour de différents pays, entre le XVIII et le XIXe siècle.
I. LES ÉCHANGES DANS LA THÉORIE
1) Les échanges et la société industrielle
Pour F. BRAUDEL, le capitalisme se caractérise par les échanges. Il y a capitalisme à partir du moment où tout objet d'échange devient marchandise. Le négociant à un rayon d'action international. Il travaille dans une logique de monopole. Le capitalisme est partout où il y a de l'argent et le commerce triangulaire en est un exemple. Ce qui distingue le capitalisme de l'économie de marché, c'est que le capitalisme est lié à l'Etat. Par ailleurs, si les capitalistes ont pu développer leur commerce c'est avec l'aide de l'Etat. Les rois avaient le droit d'accorder des monopoles : C'est le cas du développement de la Compagnies des Indes, qui correspond au Commerce entre l'Amérique et la France, c'est une compagnie de grands capitalistes.
La théorie des 5 étapes de la croissance chez ROSTOW va tenir compte des échanges dans la logique du développement d'une société. Il montrera que ces échanges vont être un facteur de l'industrialisation des sociétés.
La proto-industrialisation de MENDELS : L'auteur va montrer que la proto-industrie a peut-être été un préalable aux marché de consommation. En effet, Elle se fait pour