Économie - la concurrence imparfaitemé
La nouvelle microéconomie envisage que les agents éco peuvent élaborer des stratégies (= ne sont pas passifs) et que les acteurs éco sont souvent composites (à l’intérieur de l’entreprise, il y a des possibles conflits d’intérêt qu’il faut étudier). Elle permet de traiter des questions économiques plus proches des préoccupations politiques et de notre vécu quotidien (ex : la pratique des tarifs d’accès internet et téléphone). Cependant il faut relativiser cette nouveauté : déjà présente chez des précurseurs (ex : Marshall) et part encore du paradigme de l’homo oeconomicus.
En concurrence imparfaite, on relâche d’une part l’hypothèse d’atomicité, ce qui va ouvrir à l’étude des marchés en fonction de leur structure (monopole, oligopole,…) ; on relâche aussi l’hypothèse d’homogénéité du produit (= les produits vendus par l’ensemble des producteurs sont considérés comme identiques par l’ensemble des consommateurs). Dans ce cas, un marché où les biens sont hétérogènes est un marché en concurrence monopolistique. La concurrence imparfaite ouvre la possibilité de stratégies du producteur => est-ce que ces stratégies s’analysent comme des réactions au marché ou façonnent-elles le marché ? Est-ce que la concurrence imparfaite maintient l’optimalité du marché ? I. Monopole et concurrence monopolistique A. Le comportement du monopole
Les monopoles sont des price-maker, ce qui lui permet de fixer un prix > coûts de production, et d’avoir une politique de prix plus complexe = différencier leurs prix. 1) Pourquoi des monopoles ? Les origines de la situation de monopole
On peut établir une typologie des monopoles en fonction de leur origine. Monopoles institutionnels ou légaux | Monopoles d’innovation | Monopoles dits « naturels » | Monopoles de prédation | Imposés par pouvoirs publics. Biens tutélaires = dont on veut encourager ou non la consommation. | Innovation de produit ou de procédure (ex : Ford). | La structure