[introduction]
N
’entendons-nous pas souvent dire : ‘’ il n’a aucune imagination, il recrache ce qu’il a entendu et rien d’autre’’. Comment cet homme-là, qui n’a aucune relation avec la réflexion, l’abstrait de la vie peut-il espérer s’en sortir dans ce monde où l’homme est à la quête d’une plus grande faculté intellectuelle, qui n’est rien de plus que la combinaison entre les valeurs réelles et l’esprit inventif de l’homme. Pour nous aider à réfléchir dans cet immense thème, l’écrivain français et ministre des affaires culturelles en 1959 André Malraux s’interroge : ‘’ On ne fait rien de sérieux si on se soumet aux chimères. Mais que faire de grand sans elles ? ‘’ Ce qu’il veut dire par là, c’est que si nous sommes trop dans l’imaginaire, nous nous éloignons du concret de la vie, ce qui nous amène à ne plus rien voir comme réel. Cependant, il se demande ce que l’humain ferait sans cet esprit inventif, sous-entendu qu’aucun grand progrès n’est possible sans la vision abstraite de l’homme. Pour mieux analyser ce sujet, nous nous poserons trois questions de problématique qui nous aideront à mieux comprendre cet énoncé. Tout d’abord, nous verrons dans quelle mesure le fait de n’être que dans le concret ou bien que dans l’imaginaire aide à l’amélioration intellectuelle de l’homme. Nous nous demanderons à l’inverse en quoi un bon dosage entre imagination et sens de la réalité est bénéfique pour le bien être de l’homme. Nous finirions par réfléchir aux moyens d’améliorer cette alliance entre le rêve et la réalité.
[2ème problématique]
Pour continuer, un bon dosage entre les actes et l’imagination est bénéfique. En effet, c’est ce qui différencie l’être humain de l’animal. L’homme peut laisser parler son imagination pour créer mille et une choses et s’aider pour cela des outils qu’il aura acquis durant sa vie. Ce passage de l’abstrait au concret est ce qui a permis à l’être humain de se différencier de l’animal, par l’intelligence. Pour mieux illustrer ce propos,