L’homme qui rit

par

L’art de l’allégorie

Victor Hugo, auteur engagé, se sert du langage et de la diversité littéraire comme armes. Nous pouvons constater que l’œuvre fait la part belle à la métaphore et à l’allégorie.

Tout d’abord, elle est utilisée afin de rendre floue la distinction entre l’homme et l’animal. Dans toute cette œuvre où un jeu constant évolue autour de l’apparence : de ce qui est beau et ne devrait pas l’être, de ce qui est digne d’estime alors que les apparences indiqueraient le contraire, les classifications habituelles sont abattues et les frontières de la condition de chacun deviennent de moins en moins évidentes.

Ainsi, entre Ursus et Homo, l’un semble déteindre sur l’autre, sans que l’on sache chez lequel des deux reste l’humanité ou l’animalité. Le loup est l’alter ego de Homo et incarne la liberté rêvée que l’homme désirerait avoir. Une véritable réflexion sur la condition humaine est alors soulevée : que gagne-t-on à être humain, à vivre dans le luxe et les draperies, les soieries et les honneurs ? Ursus et ses peaux de bêtes ne serait-il pas, en tendant vers le loup, à la recherche d’une autre manière de vivre qu’au travers d’une reconnais

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