L’homme qui rit

par

L’attrait pour le monstrueux

Dans L’Homme qui rit, le lecteur se trouve plongé dans un monde de monstres de foire et de spectateurs hilares devant les acteurs-victimes d’une telle mise en scène. Nous allons étudier en quoi la question de la monstruosité est intéressante dans un tel roman.

Victor Hugo nous prouve une fois de plus dans L’Homme qui rit que le thème du monstre est l’un des thèmes récurrents qu’il affectionne. En effet, dans la préface de Cromwell, il affirme que dans une œuvre littéraire, il existe un lien indissociable entre le sublime et le laid, qu’il faut exploiter afin que l’œuvre en devienne intéressante. L’utilisation du monstrueux chez Hugo est habituelle puisqu’il expose déjà un tel personnage dans Han d’Islande ou encore dans Notre-Dame-de-Paris où le personnage central est un bossu.

Pour Hugo, le monstrueux est le meilleur moyen d’exacerber une réalité à dénoncer en la livrant au regard d’autrui, sous un angle à la fois risible, grotesque et pathétique. Cependant, il est un aspect de la monstruosité qui change dans L’Homme qui rit, et qui représente toute la différence de l’œuvre face aux autres : ici, le personnage monstrueux a une

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