Adolf Eichmann

après l'arrivée des Nazis afin d'aller enseigner aux Etats-Unis. Elle une des figures majeures de la pensée politique du 20ème siècle grâce notamment à son ouvrage Les Origines du totalitarisme. Elle est également l'auteur de Essai sur la révolution, Eichmann à Jérusalem, Condition de l'homme moderne, La crise de la culture et La Vie de l'esprit. Arendt ne se définissait pas «philosophe» mais par rapport à son métier : professeur de théorie politique. «Les oeuvres d'art sont les seules choses

aux États-Unis pour y enseigner successivement aux universités de Californie, Chicago, Columbia et Princeton. Naturalisée américaine en 1951, elle se rend célèbre en questionnant la possibilité de juger les crimes contre l'humanité, lors du procès Eichmann en 1964. Elle a écrit plusieurs ouvrages, dont 'Condition de l'homme moderne', et 'Les Origines du totalitarisme', menant une réflexion sur la nature de la politique à l'âge des masses. Sans élaborer de système philosophique, et influencée par la

Ribbentrop, Hess, Kaltenbrunner, Rosenberg, Franck, Bormann, Frick, Sauckel, Speer, Funk, Neurath, Schirach, Seyss-Inquart, Streicher, Keitel, Jodi et Fritzsche sont eux accusés de crimes contre l’humanité durant la Seconde Guerre Mondiale. Adolf Eichmann est lui aussi accusé de crimes contre l’humanité mais il sera jugé en 1960 en Israël après avoir trouvé en Argentine. Question 3 : La notion d’obéissance hiérarchique est remise en cause par le procès de Nuremberg car pour la première fois

c’est-à-dire un être capable de prendre des décisions, à pouvoir répondre de ses actes et à les juger, sans avoir besoin de se référer à une autorité supérieure ? Hannah Arendt évoque cette question dans La Vie de l’esprit avec le procès Eichmann. Adolf Eichmann était un haut fonctionnaire nazi chargé de la déportation des Juifs d’Europe. Lors de son procès qui l’accusait notamment de « crime contre l’humanité », il a plaidé sa non-responsabilité en prétextant qu’il ne faisait que son devoir de soldat

La conférence de Wannsee Ce document est un extrait du protocole de la conférence de Wannsee, qui s'est déroulé à Berlin le 20 janvier 1942, il a été rédigé par Adolf Eichmann, qui était le responsable des affaire juives au RSHA (Reichssicherheitshauptamt)  « Office central de la sécurité du Reich » Il est entendu par quinze hauts responsables du Reich, et marque un tournant dans ce que l'on appelle la « Shoah » car c'est de cette conférence que l'idée d'une solution finale est née. Néanmoins

du protocole de la conférence de Wansee qui a eu lieu le 20 janvier 1942 à Berlin où se sont réunit les hauts dirigeants du nazisme pour débattre sur le sort des juifs. C’est un secret du Reich. L’auteur de ce compte rendu de la conférence est Adolf Eichmann, qui est le responsable des affaires juives RSHA, 30 copies furent réalisées à l’usage des ministères concernés et des différents services de la SS. Cet exemplaire est le seul à échapper à la destruction systématique par les nazis de ces documents

la carrière de la philosophe allemande naturalisée américaine : sa couverture, pour le compte du magazine américain The New Yorker, du procès à Jérusalem du criminel nazi Adolf Eichmann (1961), et ses conséquences. Une période courte, donc, mais ô combien passionnante et déterminante : c’est en observant le terne Eichmann, en écoutant sa défense, qu’Hannah Arendt forge son concept de « banalité du mal ». Ce concept, aujourd’hui central dans la pensée du totalitarisme nazi, fut mal compris

nommeront Saint Paul présente un argument en faveur d’une soumission complète à l’autorité. Puisqu' Adolf Eichmann se disait « Gottgläubiger » (voir H. Arendt, Eichmann à Jérusalem, p. 83), il ne pouvait avoir recours à cet argument pour justifier son obéissance aux ordres d’Adolf Hitler. 1) Expliquez l’argument de Saint Paul en faveur de la soumission à l’autorité; (2) expliquez pourquoi Eichmann ne pouvait compter sur cet argument; ufbau a pu en publier quelques courts extraits). D'après

  Concrètement, c’est pour deux raisons assez différentes que je m’intéresse aux activités de l’esprit. Tout a commencé quand j’ai assisté au procès Eichmann à Jérusalem. Dans mon rapport, je parle de la « banalité du mal ». Cette expression ne recouvre ni thèse, ni doctrine, bien que j’aie confusément senti qu’elle prenait à rebours la pensée traditionnelle - littéraire, théologique, philosophique - sur le phénomène du mal. Le mal, on l’apprend aux enfants, relève du démon il s’incarne en Satan

crimes nazis. Alors par quels moyens cette mémoire individuelle se convertie-t-elle en mémoire collective ? Dans un premier temps nous allons étudier la situation des survivants juifs après la Shoah, ensuite l’avènement du témoin dans le procès Eichmann. Et enfin sa comparaison avec d'autres procès. Le document « L’avènement du témoin »,écrit par A. Wieviorka en 2001, tiré du livre « La mémoire de la Shoah », est un texte représentant le regard d'une historienne sur le traitement des victimes