Alguazil

réalité et exiger de lui qu’il exécute sa vengeance contre la Reine, à laquelle il donnera rendez-vous dans une maison secrète appartenant à don Salluste. A l’acte IV la scène est dans cette maison, et voici que le vrai don César, poursuivi par les alguazils, y tombe par la cheminée. Tandis qu’il se goberge, don Salluste survient et le fait arrêter. A l’acte V, la reine arrive au rendez-vous ; elle est surprise à minuit avec Ruy Blas. Don Salluste lui révèle la véritable identité du faux don César et

Bartholo. FIGARO, barbier de Séville. BON BAZILE, organiste, maître à chanter de Rosine. LA JEUNESSE, vieux domestique de Bartholo. L’ÉVEILLÉ, autre valet de Bartholo, garçon niais et endormi. UN NOTAIRE. UN ALCADE, homme de justice. Plusieurs Alguazils et Valets avec des flambeaux. Bartholo est un vieillard aux idées rétrogrades, avare, méfiant, coléreux et brutal. Bon Bazile est un ecclésiastique, professeur de musique de Rosine et conseiller peu fiable de Bartholo. Rosine est une jeune

Manuel Arias * Montazgo * Don Antonio Ubilla * Covadenga * Gudiel * Doña Maria de Neubourg, reine d'Espagne * la duchesse d'Albuquerque, la Camerera Mayor. * Casilda, suivante de la Reine * Un laquais, un alcade, alguazils, pages, dames, seigneurs, conseillers privés, duègnes, gardes, huissiers de chambre et de cour La pièce Cette pièce est un drame romantique en cinq actes : nous voyons des héros soumis à un destin fatal, et qui tentent vainement d'y échapper.

fonctions dans la religion : "Le grand inquisiteur parut (...). Ensuite vint une armée de moines."(l. 26 à 28), "Le révérend père inquisiteur m'envoya prier de lui parler." (l. 43-44), Voltaire fait aussi référence à la famille royale et aussi aux Alguazils puis termine par la Turquie où les légions se font la guerre : "Le grand Vizir protégeait alors les Grecs. Le patriarche Grec m'acccua d'avoir soupé chez le patriarche Latin." (l. 77-78) Alors que dans sa lettre, Voltaire cite des personnages

disloqué. Rien n’est décrit précisément, absence de réalisme. Tout donne un aspect comique à ce discours. Exclamations : « Puis, quel roman ! », « c’est fort ». Aventures paraissent invraisemblables et Don César lui mm le dit. Rencontre de nouveau les alguazils : rythme binaire du vers 1585 : nom + épithète et à partir de là, accumulation de verbes conjugués à l’indicatif présent mais absence de mots de liaison qui crée encore effet de désorganisation + redondance du pronom personnel « je ». Description

Présentation du contexte : Enfin, Hugo nous apprend au travers des longes tirades de Don Salluste que la pièce se déroule en Espagne. Cette 1ère scène précise la localisation par les mots Madrid, palais du Roi, salon de Danaé. Dans le texte, le nom alguazils au vers 58 placent l'action à la fin du XVIIème siècle. I Transition : Cependant, si Victor Hugo se penche brièvement sur l’implantation du décor au travers des dialogues et des didascalies, il ne recherche pas moins à définir son intrigue et

appelle « la couleur locale » (drame → miroir du réel ; proche du spectateur) qui place le sujet dans l’histoire moderne : > Beaucoup de précisions : Costumes (la toison d’or) ; Décors (Longue didascalie initiale) > Vocabulaire exotique (« alguazils », « alcades ») > Noms des personnages aux sonorité espagnoles (Ruy Blas ; « Don » Salluste) > Références historiques précises : Reine de Neubourg (deuxième femme de Charles II, « du temps de Philippe IV », « Charles II ») Victor Hugo s’inspire

(Almaviva est « Grand d'Espagne »), les précisions vestimentaires (« rescille » de Figaro, habit « à l'espagnole » du Comte...), les nombreux accessoires (guitare, jalousie, longue baguette blanche de l'alcade), les personnages typiquement esppagnols (alguazil, alcade...), les références géographiques (« Estrmadure, Sierra-Morena »), l'ariette de Rosine « dans le goût espagnol tentent de camper un cadre espagnol. Mais c'est une fausse Espagne dont il s'agit : outre quelques approximations (« signora »

dépayse son lecteur en multipliant les scènes pittoresques, les touches de couleur locale, les éléments documentaires (annonce des arguments de l’axe). Le cadre exotique de cette aventure tient d’abord à quelques éléments proprement espagnols : les « alguazils », des officiers de police, la « Sainte Hermandad », police secrète de l’Inquisition, les orangers, les citronniers, sont autant de termes qui ont une couleur auditive qui parle d’un ailleurs. L’organisation de la procession est très fidèle à la

romantique dont il a exposé les grandes lignes dans sa préface de Cromwell.] 1) L’utilisation de la « couleur locale » La pièce se passe en Espagne du XVIIIe siècle (voir la longue didascalie). On trouve des mots exotiques (v.58 : « alguazils », v.16 : « alcades ») et des noms de lieux comme Finlas, Castille. Cela donne une couleur locale. La reine vient de Neubourg. Il s’agit de la seconde femme de Charles II. L’intrigue est datée dans l’histoire, loin de l’antiquité tragique avec