Amartya Sen

Amartya Sen L’idée de Justice L’auteur défend la thèse selon laquelle il est inutile (voire impossible) de vouloir déterminer un institutionnalisme transcendantal (c’est-à-dire des institutions parfaitement justes pour créer un cadre dans lequel les membres de la société se conformeraient). Nous devons au contraire promouvoir la justice et éliminer les injustices pour atteindre une justice meilleure. Il n’existe pas de justice parfaite car tous les théoriciens de la justice (Rawls, Locke,

bien etre. En effet, cela est vérifiable grâce à la comparaison faite entre l’Inde et le Bangladesh. Ainsi, si le PIB indien est plus élévé que ce dernier, son niveau de vie demeure inférieur à celui du Bangladesh. Point de vue de l’auteur : pour Amartya Sen l’entraide dans une société est primordial afin d’améliorer le bien-être de ses habitants. En effet, l’auteur fait remarquer un individualise et un égoïsme prégnant dans son pays. L’auteur considère que le charlatisme et le duperies de certains

purement géopolitique concernant la définition et le statut ontologique des frontières nationales. « Les éthiciens internationalistes jugent artificielles les frontières nationales » Admettant, dans l'autre coté, l’existence de ce qui le prix Nobel Amartya Sen appelle « Identités multiples », la plupart d'entre elles traversant les frontières des pays. « L'Etat-nation est sans doute un anachronisme hérité de la Révolution française, mais c'est le seul instrument dont nous disposons. » -Démystifier

bonheur dans les indicateurs économiques et quels sont ces indicateurs qui pourraient intégrer le PIB ? L’Indice de Développement Humain, trop chronophage pour compter L’Indice de développement humain (IDH) a été crée en 1990 par les économistes Amartya Sen et Mahbub ul Haq. Il se fonde sur l’espérance de vie, le niveau d’éducation et le niveau de vie. L’IDH possède cependant quelques limites comme le temps pour le calculer (à peu près 2 ans) ainsi que le manque de différenciation entre les différents

Revue de l’OFCE n° 70 / juillet 1999 La possibilité du choix social Conférence Nobel Amartya Sen* Cet article est la version écrite de la conférence prononcée par Amartya Sen à Stockholm en Suède, le 8 décembre 1998, quand il reçut le prix Nobel en sciences économiques. Copyright © The Nobel Foundation 1998 On a dit qu’un « chameau » était « un cheval conçu par un comité ». Cela pourrait ressembler à une image pertinente des énormes faiblesses des décisions prises par des comités, mais

Le titre de l’ouvrage parle du sens d’une affirmation qui à l’heure actuelle est un paradoxe : l’économie selon Amartya Sen est une science morale. Que sous-entend la dimension de science morale ? C’est depuis un livre écrit à partir de deux thématiques que l’auteur développe son argumentation. Les deux thématiques développées dans l’ouvrage sont les suivantes : La première thématique propose et théorise la prédominance de la liberté individuelle comme élément instituant et constituant du choix

Fiche de lecture Amartya Sen « L'économie est une science morale » Amartya Sen est un économiste issu du tiers monde qui a participé aux débats économiques et sociaux en utilisant des analyses économiques et philosophiques. Il a reçu le prix Nobel d'économie en 1998, pour ses travaux sur la famine, sur la théorie du développement humain, sur l'économie du bien-être et sur les mécanismes fondamentaux de la pauvreté. L'économie est une science morale est un ouvrage publié en 1999 qui est composé

the followers of the Communist Party of Kampuchea, the totalitarian ruling party in Cambodia from 1975 to 1979. This organization was created in 1954 taking model on the PCF (the French communist party). Its main leaders (Pol Pot, Khieu Samphân, Son Sen, ...) where formed in Paris in the 1950s in the “cercle des etudes marxistes” founded by the Party executives of the PCF in 1930. After 1960, the Khmer Rouge developed its own political ideas. For example, contrary to most Marxist doctrine, the

quart de siècle après les évènements et sous la pression internationale »2, et plus particulièrement après l’arrestation réelle de Pol Pot3, que l’idée de créer un tribunal compétent émerge rapidement. Dès lors, le Prince Norodom Ranariddh et M. Hun Sen, co-premiers ministres du Gouvernement royal du Cambodge, demandent l'aide des Nations Unies cette même année pour mettre en place un tribunal afin de traduire en justice les plus hauts dirigeants Khmers rouges.4 Initialement, l’Organisation des

et pour être éligible, il est de 25 ans. On remarque néanmoins que la politique cambodgienne s’approche plus d’une dictature. Le pouvoir se partage théoriquement entre le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire. En effet, le premier ministre, Hun Sen, est au pouvoir depuis déjà 23 ans. Le pouvoir exécutif: est exercé par le premier ministre et son gouvernement. Le premier ministre provient du parti majoritaire de l’Assemblé nationale. Selon les recommandations du président et du vice-président