Anastasie De Restaud

Une adaptation en film a été réalisé par Charles Aznavour pour l’œuvre le Père Goriot. 29- Les personnages mis en scène sont Rastignac, Vauqer, Vautrin, Goriot, Delphine de Nucingen Vicomtesse de Beauséant Comtesse Anastasie de Restaud 30- Quelle couleur pourriez vous associer à votre œuvre ? Pourquoi ?

Le roman s’ouvre sur la description d’une pension tenue par Mme Vauquer. Dans cette pension vivent Eugène de Rastignac et le père Goriot. Le père Goriot sacrifie tout son argent pour les mariages de ces deux filles : Delphine de Nucingen et Anastasie de Restaud. Eugène de Rastignac vient à Paris pour se faire une place dans la bonne société (c’est un jeune provincial). Il intègre peu à peu l’aristocratie et devient l’amant de Delphine de Nucingen. Un jour le père Goriot meure brutalement. C’est Rastignac

afin d’y placer le portrait de Delphine et Anastasie. Ce détail met d’autre part en avant l’absence des filles du défunt, lesquelles se contentent d’envoyer leurs domestiques. La présence de leurs « voitures armoriées » accuse paradoxalement leur absence. Le narrateur semble en outre avancer l’idée d’un lien presque métonymique entre les voitures et leurs propriétaires : si elles appartiennent désormais à l’aristocratie, Mme de Nucingen et Mme de Restaud n’en demeurent pas moins vides et dénuées

naturalisme.  En quoi Le Père Goriot est-il une œuvre réaliste ?   Les personnages Le Père Goriot est un ancien vermicellier ayant fait fortune lors de la révolution française, ses deux filles sont Anastasie et Delphine. La première est mariée au comte de Restaud et la seconde au baron de Nucingen qui est un banquier. Mme Vauquer est une veuve et aussi la propriétaire de la pension. Vautrin, de son vrai nom Jacques Collin, est un forçat évadé surnommée Trompe la mort

épousant la baronne Delphine. Et « Delphine aimait l'argent : elle épousa Nucingen, banquier d'origine allemande qui devint baron du Saint−Empire. ». Aussi les filles de Goriot se cherchent-elles des amants d’occasion ; Maxime de Trailles pour Anastasie de Restaud, Eugène de Rastignac pour Delphine de Nucingen. Autant le premier est sans scrupule, autant Rastignac est plein d’humanité. Et Madame Vauquer ne voit en ces pensionnaires que des sous, tandis que Vautrin se lie à Rastignac pour lui faire parvenir

le soupçonnent de se ruiner en entretenant des courtisanes. Eugène de Rastignac dont la cousine, la vicomtesse de Beauséant, l’initie aux mystères du grand monde, perce le secret du Père Goriot : il s’est quasiment ruiné pour ses filles, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen. Vautrin révèle à Rastignac les rouages de la société et les moyens de parvenir à la puissance. Il veut faire sa fortune et il le pousse à épouser Mademoiselle de Taillefer, dont il s’arrange pour faire tuer le frère

dans ce livre du monde, il y avait des pages qui cependant m’étaient inconnues. Maintenant je sais tout. ». Son aide n’en est que plus efficace. Rastignac est déçu au moment où il arrive chez Mme de Beauséant car il a commis une erreur chez Anastasie de Restaud, donc elle se propose pour devenir son initiatrice. Elle lui montre que pour réussir socialement, il va devoir se montrer sans pitié et calculateur, affronter un monde corrompu et cruel. La vision de la société que décrit la vicomtesse est

importance soulignée par le narrateur, « il allait donc voir pour la première fois les merveilles de cette élégance personnelle qui trahit l'âme et les mœurs d'une femme de distinction. » (p.99). Après avoir perdu l'espoir de séduire la comtesse Anastasie de Restaud, il va chez sa cousine pour qu'elle lui conseille le chemin à suivre dans sa quête, car Eugène veut y « parvenir ! » au sens de Vautrin (p.151). Tout comme la pension Vauquer, dont les traits miment ceux des personnages y vivant, la description

| | |Quand le corbillard vint, Eugène fit remonter la bière, la décloua, et plaça religieusement sur la poitrine du bonhomme une image qui se | |1 |rapportait à un temps où Delphine et Anastasie étaient jeunes, vierges et pures, et ne raisonnaient pas, comme il l'avait dit dans ses cris| | |d'agonisant. Rastignac et Christophe accompagnèrent seuls, avec deux croque-morts, le char qui menait le pauvre homme à |

un roman. L’excipit Quand le corbillard vint, Eugène fit remonter la bière, la décloua, et plaça religieusement sur la poitrine du bonhomme une image qui se rapportait à un temps où Delphine et Anastasie étaient jeunes, vierges et pures, et ne raisonnaient pas, comme il l'avait dit dans ses cris d'agonisant. Rastignac et Christophe accompagnèrent seuls, avec deux croque−morts, le char qui menait le pauvre homme à Saint-Etienne-du-Mont, église peu