Burundi

étrangères de l'île Maurice et actuel secrétaire général de l'océan Indien, a fait une campagne active axée sur l'économie. Mais son petit pays pèse peu dans les forums internationaux, et le continent africain rechigne à le soutenir. L'ex-président du Burundi, Pierre Buyoya, 64 ans, dispose de quelques atouts. Il a dirigé son pays à deux reprises et représente l'Afrique centrale qui attend son tour, après l'Afrique arabophone (Boutros Boutros-Ghali) et l'Afrique de l'Ouest (Abdou Diouf), pour conduire

Juvénal Habyarimana. Dès le 8 avril 1994 la France, la Belgique, puis l'Italie évacuèrent leurs ressortissants et ceux d'autres pays occidentaux. Un convoi de ressortissants américains était parti dans les heures qui suivirent l'attentat vers le Burundi, où les attendaient des forces américaines en stationnement. 2/Cent jours d’extermination Pendant trois mois, la Radio Télévision Libre des Mille Collines encourage et guide jour après jour, heure par heure le génocide, dénonçant les Tutsi encore

relégués comme citoyens de second rang ; des milliers d'entre eux s'enfuient dans les pays voisins. Des groupes armés tutsis se constituent, basés majoritairement au Burundi, pays où le pouvoir a été pris par des groupes tutsis, et font des incursions au Rwanda, où, par réaction ont lieu des chasses et des pogroms anti-tutsis. Au Burundi, les élites tutsies sont prises dans des délires sécuritaires, et le génocide du printemps 1972 fait des dizaines de milliers de morts parmi les hutus, ce qui ancre

SOMMAIRE Introduction 3 1ère Partie 3 2ème Partie 4 Conclusion 5 Bibliographie 5 Introduction Le Rwanda se situe en Afrique centrale,  il partage des frontières avec, au nord, l'Ouganda, à l'est, la Tanzanie, au sud, le Burundi, et à l'ouest, la République démocratique du Congo. Un génocide est l'extermination physique, intentionnelle, systématique et programmée d'une population ou d'une partie d'une population en raison de ses origines ethniques, religieuses ou sociales

comprenant les lacs Victoria, Albert, Edouard (bassin du Nil), Kivu et Tanganyika (bassin du Congo). Transfrontaliers, ces lacs bordent le Congo, l’Ouganda, la Tanzanie, le Burundi et le Rwanda. Sur le plan géopolitique, l’Afrique des Grands Lacs englobe un nombre variable de pays. On se limite ici à l’ensemble constitué du Burundi, de l’Ouganda, de la République Démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda. Grâce à son climat équatorial tempéré par l’altitude et à une activité volcanique toujours actuelle

critiques à l’endroit des politiciens qui les ont précédés. L’évaluation de leur propre programme laisse penser à une mauvaise foi, une certaine incapacité ou des obstacles souvent soulevés qui ne leur ont pas facilité la tâche. Notre pays, le Burundi a rencontré plusieurs problèmes d’ordre politique, économique et social et l’hypothèse la plus facile à défendre est qu’ils étaient de bonne foi mais ils ont débordé par les événements que le pays a connus de manière répétitive. Une incapacité à prévoir

l’anglais John Hanning Speke en 1858. Dans les années 1880, des missions catholiques sont progressivement installées et connaissent un succès rapide. En 1890 l’Allemagne parvient à intégrer le Rwanda dans la Deutsch Ost-Afrika, englobant aussi le Burundi et la Tanzanie. L’administration allemande était indirecte : un gouverneur allemand assurait le rôle du Mwami mais coopérait massivement avec les chefs locaux. L’influence culturelle allemande ne fut pas très importante. 1.3) Le mandat belge

réfugiés (Tanzanie, Ouganda) ou ont été déstabilisés (Congo/Zaïre). Mais les cas extrêmes restent le Burundi et le Rwanda. Victimes chroniques de conflits civils, ils déstabilisent leurs voisins et surtout se fragilisent mutuellement. Une crise au Rwanda envoie des dizaines de milliers de réfugiés au Burundi et réciproquement. Ainsi, depuis près de quarante ans, tels des vases communiquants, le Burundi et le Rwanda se renvoient tour à tour des conflits sanglants, chaque pays explosant après un bref

casques bleus venus protéger les génocidaires. Et toujours égal à lui-même, Samandari annexe à son plan une catégorisation des malades qu’il y aurait dans la classe politique burundaise.  Lettre d’Inarunyonga à Samandari Cher Samandari, Le Burundi vient de passer plus de 14 ans dans des régimes de génocidaires ou de leurs complices.  Je suis très choquée de voir que malgré les appels des organisations combattant pour la restauration d’un État de droit et l’éradication du crime de génocide

attaquaient les frontières. Ceux-ci tentaient de reprendre le pouvoir, mais en vain et les Tutsi à l’intérieur du Rwanda en subissaient les conséquences. Le guerre avait pris un peu de calme, quand les Tutsi réfugiés dans un pays voisin du Sud le Burundi, tuèrent des Hutu en 1972 (Rutinduka, 2002, p.5). Au Rwanda, les Hutu en colère firent payer les Tutsi de leur rage. Le 5 juillet 1973, un coup d’État survient et le général hutu Juvenal Habyarimana prend le pouvoir (Gervais, 2007). Durant les décennies