Buster Keaton

théâtre, tandis que continue à tournoyer sur scène la ballerine qu'il a sauvée de la paralysie, est aussi le plus bel hymne à la vie, et une des fins les plus poignantes, du cinéma de Chaplin. Limelight, C. Chaplin Charlie Chaplin (1889-1977) et Buster Keaton (1895-1966) dans Limelight (Les Feux de la rampe), film produit et réalisé par Charlie Chaplin en 1952.(Hulton Getty) VII-Les films anglais Mais l'hostilité à l'égard du réalisateur ne se dissipe pas dans l'Amérique de la Guerre froide. Le 17

demeure essentiellement à vocation récréatrice, visant le divertissement et le rêve, multipliant films d’action, d’aventure, comiques, westerns américains et mélos larmoyants. Les comédies burlesques immortalisant les mythiques Charlie Chaplin, Buster Keaton ou encore Laurel&Hardy datent de cet « âge d’or » du cinéma américain. Quelques œuvres de qualité se distinguent, qui développent une esthétique avant-gardiste, comme les films des français Louis Delluc ou René Clair. D’autres traduisent à l’écran

façon mécanique sur tout l'espace de la scène se livrant à une étrange pantomime. Référence évident à Charlie Chaplin (avec sa démarche) que Beckett connaissait par cœur. Il se trouve qu'à l'époque un autre très grand comique du cinéma américain : Buster Keaton. Lui c'est le personnage impassible (il ne sourit jamais, ne laisse rien exprimer sur son visage, c'est l'inexpressivité absolue). Influence du théâtre orientale qui a mis à l'honneur la danse, le chant, la gestuelle, ce n'est donc pas un hasard

registres = farce (comique de geste, de répétition, situations grotesques et ridicules, mots scabreux) et humour noir le comique - de geste/situation 42-43 C sort, H n'aime pas ça C revient avec l'escabeau sans la lunette, repart la chercher (Buster Keaton) C refait même chose, dit "Zéro" 48-49 C lâche la lunette, se gratte bas-ventre des deux mains C a une puce ou un morpion hommes = morpions (48) 48-49 verse la poudre dans le pantalon, se penche, regarde, refait le geste coït/coite

Quelle posture et gestuelle adopter pour faire comprendre l’extrait choisi à un public ? Proposition en Histoire des Arts : Du cinéma muet à la création contemporaine. « Arts, techniques, expressions » Références possibles : Charlie Chaplin, Buster Keaton, Laurel et Hardy, Vidéos de Pierrick Sorin, C’était bien du coulis de tomate, 2005. Comment faire passer une émotion par l’expression du visage, du corps ? Références possibles : Têtes de caractère de Xaver Franz Messerschmidt, Etudes d’expression

cinéma parlant (Le chanteur de jazz). Si cette innovation a une répercussion mondiale donnant au cinéma une nouvelle dimension, aux États-Unis, elle marque également la fin de l'âge d'or des comédies burlesques et de leurs gags visuels (Chaplin, Buster Keaton, Harold Lloyd, Stan Laurel et Oliver Hardy, Harry Langdon, Roscoe "Fatty" Arbuckle...). Jackie Coogan au côté de Charlie Chaplin dans Le Kid (1921) Le Vol du rapide, 1903 In Old California, 1910 Naissance d'une nation, 1915 Intolérance,

et sa lumière, quand aucun centre d'indétermination ne venait encore la troubler. Comment nous défaire de nous-mêmes, et nous défaire nous-mêmes? C'est l'étonnante tentative de Beckett dans son œuvre cinématographique intitulée « Film », avec Buster Keaton. Esse est percipi, être c'est être perçu, déclare Beckett, reprenant la formule de l'image suivant l'évêque irlandais Berkeley; mais comment échapper aux « bonheurs du percipere et du percipi », une fois dit qu'une perception au moins subsistera

Sherlock Junior (1924), film de Buster Keaton (durée : 44 min). Le héros est projectionniste de cinéma et rêve de devenir détective. Dans une des plus belles scènes de l’histoire du cinéma, il passe de l’autre côté de l’écran et entre dans le film ! Un univers onirique et burlesque où la poésie de Keaton atteint des sommets. Dimanche soir, à 21h30 : Tombé de la lune (1926). Film de Harry Edwards, sur un scénario de Franck Capra. Harry Langdon, immense comédien cousin de Keaton ou Chaplin, adulé par les

que son auteur situe "entre Shakespeare et Jarry, assez proche d’Ubu roi ". L’année suivante, Ce Formidable Bordel – la vie – fait contempler les futilités minables de l’existence humaine par un personnage muet, muré: du Kafka interprété par Buster Keaton. En 1975, L’Homme aux valises , dans un climat onirique, médite sur l’épuisement de tout être, encombré des lourds bagages de son passé. Enfin, Voyages chez les morts (première représentation en 1980) rassemble un groupe de "variations" sur les

ne peut-il pas nuire au projet de vérité de l’autobiographie ? 4) Dans une note qui précède son ouvrage Les Clowns lyriques, Romain Gary écrit : « Les rapports du comique avec l’anxiété sont connus depuis Bergson, Freud et Chaplin ; après Buster Keaton, W. C. Fields, les Marx Brothers et bien d’autres, Woody Allen nous en donne aujourd’hui une exemplaire illustration. Le burlesque devient le dernier refuge de l’instinct de conservation. Je tiens cependant à mettre en garde le lecteur peu