Certitude

aucunement invraisemblable et que l’expérience ne nous a pas amené à rejeter ? Peut-on «  vouloir «  douter de toute chose, ou bien le doute ne dépend-il pas vraiment de notre volonté mais de notre incertitude, tout aussi involontaire que notre certitude que est justement l’envers et le doute du doute ? C’est pourquoi, Pascal, dont on croit toujours pouvoir faire un Pyrrhonien sous prétexte qu’il reproduit leurs arguments avec objectivité dans le débat où il les oppose aux Dogmatiques, demande :

prétendre tout savoir sur la réalité et le monde, c’est pour cela que chacun l’interprète de sa manière. Cependant les progrès humains et scientifiques prouvent que ce monde peut être connu objectivement. Il existe des vérités dont nous avons une certitude absolue de leur véracité. De plus nous sommes certains qu’elles sont véridiques où que nous soyons dans l’Univers, elles sont en quelques sorte une forme de langage commune à toute l’humanité. On les appelle les mathématiques. Nous savons très bien

ethnocentriste d'autant plus plus solide qu'il est le plus souvent inconscient. La référence immédiate , spontanée, c'est, sinon le mieux connu, en tout cas le plus familier. Chacun de nous porte en effet en soi, intériorisé comme la foi du croyant, cette certitude que la société est pour l'Etat. Comment dès lors concevoir l'existence même des sociétés primitives, sinon comme des sortes de laissé pour compte de l'histoire universelle, des survivances anachroniques d'un stade lointain partout ailleurs depuis

nécéssaires ( raison) pour expliquer rationnellement et valider ce qu’est l’HUMAIN sans l’aide d’une fabulation transandentale. (sans l’aide d’une autorité irrationnelle) * Je ne peux pas douter que je doute car quand je doute, je fis, avec certitude, quelque chose d’objectif qui est de penser. * Je pense donc je suis

choses certainement fausses et d'autres douteuses. Dans un second temps, le doute radical, on examineles principes des choses. Le doute méthodique est un moyen afin d'arriver au vrai , il a donc une foncion critique qui lui permet de séparer la certitude de l'opinion. Descartes se reffuse touthéritage du passé, toute vérité préétablie. Le doute méthodique est donc la recherche de l’évidence par un doute volontaire et provisoire. 

signifie ce que l’on ne peut discuter mais il admet deux sens : , « impossible à discuter » ou bien « qu’on n’a pas le droit de discuter ». - La vérité définit l'accord de la pensée et de l'objet qu'elle vise et c'est cet accord qui produit la certitude dans la pensée. C'est donc l'autre nom de la connaissance vraie. Mais elle est toujours l'objet d'une interrogation. N'est-elle pas alors « indiscutable » par définition ? A partir de là, il faut interroger ces présupposés. Ainsi on pourra

aujourd’hui, est différente ce qui engendre inévitablement une perception du sens de vérité différente pour chacun d’entre nous. Nous avons appris que la vérité était la conformité de notre pensée avec ce qui est. De plus nous avons démontré que la certitude du sens actuel de la vérité n’était pas démontrable et par la suite qu’il n’était pas dans tous les cas absolus. Et en terminant nous avons réuni ces énoncés avec la problématique primaire tirée de la formule : « À chacun sa vérité » pour conclure

objectivement insuffisante, elle s’appelle croyance. Enfin, la créance qui est suffisante aussi bien subjectivement qu’objectivement s’appelle le savoir. La suffisance subjective s’appelle conviction (pour moi-même), la suffisance objective s’appelle certitude (pour chacun). Je ne m’arrêterai pas à clarifier des concepts aussi aisément compréhensibles. » Kant L'architectonique de la raison pure L'architectonique de la raison pure concerne la faculté de la raison pure de systématiser les connaissances

observer que l'auteur souhaite nous transmettre l'angoisse du temps qui passe. "les heures fuient et m'entraîent" montre bien que la mort approche et le titre de son oeuvre "mémoire d'outre-tombe" met en évidence ce thème. De plus "je n'ai pas même la certitude de pouvoir achever ces Mémoires" exprime le sentiment de peur de ne pas avoir le temps de terminer certaines choses avant que la mort survienne. Le temps s'écoule que l'on s'en rende compte, la vie passe trop vite, Chateaubriand l'a bien compris

avance. Ainsi, la certitude semble devoir accompagner la connaissance véritable : elle en serait la condition nécessaire. Mais suffit-elle à garantir la vérité de ce qui est tenu pour vrai : en est-elle la condition suffisante ? Si la certitude, comme le voudrait Descartes, accompagne l'idée claire et distincte dont la vérité s'impose de toute évidence, ne suffit-il pas d'être certain pour être dans le vrai ? Mais l'ignorance qui s'ignore n'est-elle pas sûre d'elle-même ? La certitude comme sentiment