Conte Philosophique Plaire Et Instruire

Sujet : La Fontaine disait « Il faut plaire pour instruire ». Dans quelles mesures cette affirmation peut-elle s’appliquer aux écrits des Lumières ? Introduction Le XVIIè siècle est le siècle qui voit se développer le classicisme, courant littéraire, nommé à posteriori, qui se développe en France. Il se définit par un ensemble de valeurs et de principes qui dessinent un idéal s’incarnant dans l’ « honnête homme » et il développe une esthétique fondée sur une recherche de la perfection. L’un

ce siècle, un mouvement philosophique voit le jour en Europe et va imprégner tous les pans de la société, dont la littérature. C’est le mouvement des Lumières. Voltaire, un célèbre auteur français issu de ce mouvement, utilisera les codes d’écriture qui prônent les thèmes du socio-politique, de la didactique et du voyage pour rédiger un conte philosophique lui permettant de critiquer librement la société, la religion ou encore l’injustice en évitant toute censure. Ce conte prendra forme en 1759, sous

appeler l’ une le corps, l’ autre l’ âme : le corps est la fable (le récit, l’ anecdote), l’ âme, la moralité » (définition donnée par La Fontaine) * importance du discours narratif * une double visée : plaire et instruire plaire : à travers la présentation du récit (l’ histoire) instruire : il s’ agit de la visée argumentative = représenter les travers de la société humaine, dénoncer les inégalités sociales, les défauts et vices des individus pour donner une leçon de sagesse et de tolérance

son œuvre « La Princesse de Babylone » qu'il ecrivit en 1768 est un conte philosophique respectant les idéaux des Lumieres. Ce récit est un apologue car il est argumentatif et à une visée morale et qui se veut de plaire et d'instruire par la raison critique, ici il se veut de dénoncer tout les souverains qui ne respectent pas les idées des lumieres. Comment Voltaire réussit-il à travers son conte philosophique à plaire et instruire les lecteurs grâce au flambeau des Lumières, la raison, pour lutter

Voltaire se distingue de ses confrères philosophes du XVIII ème siècle par la particularité de ses récits divers et variés. En effet Voltaire ne met pas en fonction principale de plaire aux lecteurs dans ses œuvres, il souhaite leur apporter un enseignement, dont ils pourront plus tard se servir. Le géant Sirius dans son conte Micromégas l’affirme : « je ne veux pas qu’on me plaise…, je veux qu’on m’instruise. » Voltaire écrit des apologues dont on pourra tirer une morale, et il met pour cela en scène

critique contemporain écrit : « Le conte philosophique, tel que Voltaire le pratique, consiste en la confrontation d'un personnage et d'une théorie, ou du moins de la mise à l'épreuve d'une théorie dans une existence individuelle.» Vous développerez cette définition dans une réflexion organisée que vous appliquerez au texte de Candide. Étape 1 : Analyser le sujet  1) Observer l’énoncé (la citation et la consigne) a) La citation : - « Le conte philosophique, tel que Voltaire le pratique

« La littérature veut instruire ou plaire; parfois son objet est de plaire et d'instruire en même temps » écrit Horace, poète latin, dans son art poétique. En quoi l'ambition du conte philosophique est- elle justement de plaire et d'instruire en même temps ? « Un livre n'est excusable qu'autant qu'il apprend quelque chose ». D’après Voltaire, la littérature, le livre doit être porteur d’un précepte, doit enseigner « quelque chose » au lecteur. I- Le conte philosophique: des histoires très plaisantes

pour première fonction d'éloge funèbre pendant l’Égypte Antique puis de distraire grâce aux premières comédies destinées à plaire à une société aisée. Pendant l'apogée de la Grèce Antique, elle a très vite acquis la fonction d'éduquer les citoyens des grandes citées. Au dix-septième siècle, Molière a repris ses deux fonctions et donne pour but à ses pièces de '' plaire et instruire ''. Il existe différentes manières de s'attirer les faveurs des lecteurs. Tout d'abord en distrayant ceux-ci par des écrits

- conte philosophique - utopie - fable - parabole - mythe Entre toutes ces formes, on observe des points communs : l’apologue est un récit bref et fictif à but argumentatif (Robert : court récit exposé sous une forme allégorique, et qui renferme un enseignement, une leçon de morale pratique). Etymologiquement apologos signifie en grec « récit détaillé ». Il s’agit de plaire pour pouvoir mieux instruire, car « une morale nue apporte de l’ennui ; le conte fait passer

Sujet de dissertation nr : 47 En vous appuyant sur le corpus propose, sur les œuvres que vous avez étudiées au cours de l’année, ainsi que sur vos lectures personnelles, vous vous demanderez si un texte doit chercher à plaire pour que son argumentation soit efficace. L’humanité a gardé une part d’enfance. Elle aime être bercée de belles histoires qui lui permettent de rêver, de s’évader loin de la terne réalité ou d’éprouver le plaisir littéraire. Il n’est pas étonnant que les écrivains aient