Cornelius Castoriadis

est-elle réformiste ou révolutionnaire ? « Révolution ne signifie ni guerre civile ni effusion de sang,[...] la révolution signifie l'entrée de l'essentiel de la communauté dans une phase d'activité politique, c'est à dire instituante. » Cornelius Castoriadis, Une société à la dérive, Le Seuil, Paris, p.177 En ce sens, le projet de la société de décroissance est éminemment révolutionnaire. Même radicale et révolutionnaire, toute politique ne peut être que réformiste et doit l'être, sous peine

voir et à sentir, en passant par ce que Cornélius Castoriadis nomme l’imagination radicale, créatrice, qui est propre à faire émerger le poïétique. J’utilise le terme de poïétique à la fois pour en souligner la dimension intrinsèquement créatrice (poïese) et pour le différencier de ce qui a trait à la recherche esthétisante. J’entends donc par poïétique une action qui débouche sur une création nouvelle, en ayant recours à l’imaginaire créatif. Ce que Castoriadis nomme imaginaire créatif ou radical est

événement, d’un commencement. Une société politique est ainsi une société qui s’ouvre au travail de la liberté, qui court le risque de l’histoire. Rien n’est écrit et le sens des valeurs et des lois est toujours à inventer, comme le souligne Cornélius CASTORIADIS, dans les Carrefours du labyrinthe : la société démocratique est l’instauration d’une société autonome, « d’une société qui, tout en vivant sous des lois et sachant qu’elle ne peut pas vivre sans loi, ne s’asservit pas à ses propres lois

(ISBN 2877065561). * Edmond Lévy, La Grèce au Ve siècle, de Clisthène à Socrate, Seuil, collection «Points Histoire», 1995 * (en) R. Sinclair, Democracy and Participation in Athens, Cambridge University Press, 1988 (ISBN 0521423899). * Cornelius Castoriadis, Ce qui fait la Grèce, tome 2 : La cité et les lois, Seuil, coll. "la couleur des idées", 2008 (ISBN 9782020971416) Articles connexes * Histoire de la Grèce antique Liens externes * La citoyenneté à Athènes, dossier du projet Musagora

la communauté des citoyens, les sentiments de solidarité précèdent et accompagnent les contrats et les droits. Ces liens et ces contrats exigent donc l'existence préalable de l' « institution imaginaire de la société » selon l'expression de Cornélius Castoriadis (1975). Les récits de la fraternité Solidarité repose aussi sur des croyances et des représentations. Cet imaginaire a beaucoup plus de force que la seule défense des intérêts et des lois. On meurt plus volontiers pour sa nation, que pour

commun.
- La pauvreté habitue les hommes à se contenter de peu, favorise l'absence d'ambition.
Mais la religion reste l'outil le plus efficace
La religion constitue cependant le moyen le plus efficace de par son poids dans l'imaginaire social. Cornelius Castoriadis disait que le réel est toujours l'objet d'un représentation, notre rapport au monde passe par l'imagination. Les individus doivent donc se représenter les liens qui les unissent. Des mythes favorisent le fait qu'on se pense comme une communauté

l’utopie est un imaginaire qui a permis des constructions politiques nouvelles. Nous construisons dans le présent ce que nous imaginons. « Principe espérance » pour Ernst Bloch, elle permet « l’institution imaginaire de la société » pour Cornelius Castoriadis. Nous pouvons devenir ce que nous imaginons. A titre d’exemple :le quart Livre et le cinquième livre de Rabelais,qui avait imaginé l’abbaye de Thélème dans Gargantua.. De même, Utopia (1518) de Thomas More, L’Autre Monde (1645) du libertin

c’est à dire tout ce qui fonde la singularité d’une société par rapport à une autre et démontre une organisation particulière d’une société, destinée à donner sens à l’existence et à rendre le monde habitable pour l’homme.. Comme le fait remarquer Castoriadis la culture donne en effet du sens au monde qui nous entoure et cela est particulièrement prégnant dans le cas de l’art .« Le « sens » dont l’humain veut, et doit toujours investir le monde, sa société, sa personne et sa propre vie n’est rien d’autre

certaines conditions historiques qui s’assemblent pour arriver au système que l’on connait aujourd’hui. Le capitalisme est « né » vers la fin du XVIIIème siècle. Ensemble des grandes circonstances qui ont données naissance au capitalisme (selon Cornelius Castoriadis) : • « Des centaines de bourgeois visités ou non par l’esprit de Calvin (= Il était un grand réformateur, le second après Luther, initiateur du protestantisme, il inventa la logique de la prédestination : certain parmi les hommes sont

en effet détenir les informations nécessaires pour pouvoir participer pleinement aux prises de décision organisationnelle. Tout le monde doit donc avoir accès à l’ensemble des informations circulant sur l’organisation. Comme le souligne Cornélius Castoriadis , dans une organisation autogérée, « décider » c’est, d’une part, « décider soi-même », et, d’autre part, « décider en connaissance de cause. Cela signifie que ceux qui décident doivent disposer de toutes les informations pertinentes ». « Il