Denis de Rougemont

occidental exploite depuis le XIIe siècle avec le roman de Tristan et Yseut. Il parcourt les chants des troubadours jusqu’à nos jours en passant par les plaintes romantiques, sur le refrain « il n’y a pas d’amours heureuses » comme l’a montré Denis de Rougemont dans son essai L’amour et l’occident. → I. Le rencontre         Cette rencontre se réalise dans un contexte sonore. Le contexte va être souligné par son aspect déplaisant. C'est tout le vacarme de la rue moderne qui est exprimé d'abord:   

que contre elle on a tort quoique l’on dise ou fasse. « Car l’homme de la passion est justement celui qui choisit d’être dans son tort aux yeux du monde – et dans ce tort majeur, immémorable, que signifie le choix de la mort, contre la vie. » Denis de Rougemont, L’amour et l’occident, p. 253, Gallimard) N’est-ce pas dire que l’amour est digne de valeur parce qu’il permet de promouvoir le risque de vivre ? En effet le risque doit être mortel pour être risque. Vouloir conserver la vie revient à la

des mythes littéraires de plusieurs espèces hérités, inventés nées de l'histoire et de la vie moderne cosmique."[7] La naissance du mythe littéraire est accompagnée de la naissance de deux tendances critiques à savoir la mythanalyse de Denis-Rougemont et la mythocritique élaborée par Durant; Ainsi, la mythocritique se consacre à analyser les textes, et à étudier les mythes littéraires pour dévoiler un système pertinent de dynamisme imaginaire. De même la mythanalyse permet d'élargir les résultats

vert. Étape 3 (p. 103) : Quand il rejette la morale, il enlève son pyjama, délaissant toute pudeur ; sa bosse grossit à vue d’œil. Étape 4 (p. 108) : Il s’est transformé en menaçant de piétiner ceux qui se mettraient en travers de sa route. c) Denis de Rougemont décrit l’atmosphère d’hystérie collective qui entourait la procession de Hitler et dans laquelle il faillit se laisser emporter. Toutefois, quelque chose en lui le fit résister ; ce n’était pas la raison, mais une sorte d’instinct. Il a déclaré

ses amis pour les aimer : la passion donne raison à Platon, presque toujours ; l’amitié, à Aristote et Spinoza, presque toujours. Or toute passion qui dure se transforme en amitié ou devient mortifère. La passion est du côté de la mort, montre Denis de Rougemont. L’amitié, du côté de la vie. Tant pis pour Platon. Tant mieux pour nous. On peut aimer ce qui manque, et souffrir. On peut aussi aimer ce qui ne nous manque pas, c’est-à-dire jouir ou se réjouir de ce qui est. Je dis « Jouir ou se réjouir

de richesses. Par conséquent, le travailleur devrait être le roi de l’époque moderne. D’ailleurs, toute activité est désormais considérée comme un travail : -un Roi exerce une profession intéressante dont il peut démissionner en abdiquant (Denis de Rougemont) -un philosophe ou un penseur est un fonctionnaire au service de l’Etat (Hegel) -un capitaliste est un « entrepreneur »… Toute alternative au travail semble avoir disparu ou se réduire à l’inaction et au chômage. B- L’exploitation par

to Frankenstein: The Education of Monsters." In Literature, Education and Romanticism: Reading as Social Practice, 1780-1832. Cambridge: Cambridge UP, 1994. Roddier, H. (On Hume and Rousseau). Revue de littérature comparée 18 (1938): 452-77. Rougemont, Denis de. L'Amour et l'Occident. 1938. Paris: Plon, 1972. _____. Love in the Western World. Trans. Montgomery Belgion. Rev. ed. New York: Pantheon, 1956. _____. Love in the Western World. New York: Schocken, 1983. _____. El amor en Occidente. Barcelona:

de la paix et de la beauté d’Euréka, qu’une journée de l’année 1910 a brisé et réduit en poudre, pour toujours. » Jean-Marie Gustave Le Clézio, Voyage à Rodrigues. 2. « Le bonheur est une Eurydice : on l’a perdu dès qu’on veut le saisir. » Denis de Rougemont, L’amour et l’Occident. 3. « A vrai dire, le bonheur ne se rencontre chez aucun de ceux qui voient le soleil ». Théogonis de Mégare, Elégies I. 4. « On se fait une fausse idée du bonheur qu’on n’a point éprouvé. Rien de pire que le préjugé

et de l'amour idéalisé que l'imaginaire occidental exploite depuis le XIIe siècle avec le roman de Tristan et Yseut. Il parcourt les chants des troubadours jusqu'à nos jours sur le refrain « il n'y a pas d'amours heureuses » comme l'a montré Denis de Rougemont dans son essai L'amour et l'occident. La passion dont il est ici question est celle que les moralistes du grand siècle ont décrite : une souffrance, une perte de la liberté et de la paix intérieure. Marbeuf y ajoute sans doute un point de

opinion, que pourra-t-on lui objecter? Nous nous rapprochons par là de l’humanisme défini comme une «conception générale de la vie (politique, économique, éthique) fondée sur la croyance au salut de l’homme par les seules forces humaines» (Denis de Rougemont). Dans cette perspective, le néo-libéralisme qui préside à l’actuelle mondialisation est un humanisme, comme hier le marxisme. Même si, historiquement, l’humanisme s’est défini par opposition à une vision du monde théocentriste, on l’invoque