Destin Et Fatalité Dans Phédre

Phèdre, dans la mythologie grecque, est la deuxième femme de Thésée, roi d'Athènes. Elle est amoureuse de son beau-fils, Hippolyte. Cet amour est impossible et Phèdre, rejetée par celui-ci, va l’accuser par vengeance, de violence sur sa personne. Furieux, Thésée bannit son fils et le maudit. Hippolyte connaîtra une fin funeste. Suite à cette mort inspirée des dieux, Phèdre est accablée de remords et se suicide à l’aide d ‘un poison. Thésée n’apprendra la vérité que trop tard. Les 3 textes proviennent

d’orgueil qui le guide – il est alors confronté au Destin, bien souvent synonyme de divinité ou, du moins, de transcendance ( tout dépend de la tradition et de l’époque dans laquelle on place la pièce). Innocent, il est alors le jouet de cette transcendance, de cette mystérieuse Fatalité ( Puissance occulte qui, selon certaines doctrines, déterminerait le cours des événements d'une façon irrévocable, définit le TLF). « Je me livre en aveugle au Destin qui m’entraîne », proclame Oreste dans l’Andromaque

Commentaire Littéraire : Phèdre Introduction Phèdre est une des tragédies les plus connues et étudiées de Jean Racine (1639-1699), dramaturge français du XVIIème siècle. Écrite en 1677, elle fut un succès immédiat à Versailles et promut son écrivain historiographe du roi*. Lorsqu’on arrive à la scène trois de l’Acte I, la situation est de la plus délicate : le roi Thésée est absent depuis trois mois, son fils Hippolyte décide de partir à sa recherche et Phèdre se meurt. Cette scène est la confrontation

II - La fatalité de l'amour Amour qui apparaît comme une force qui aliène Phèdre et qui paraît inexorable. A - Tentatives de fuite -> échec des diverses tentatives qui paraissent d'autant plus fatales qu'elles sont intenses • recours à la religion pour contrer le sentiment - hyperbole dans la peinture de ses actions pieuses : " vœux assidus " (v. 279), v. 281 : " à toute heure entourée " + valeur des pluriels : vœux, victimes, les autels (v. 287 et 284) + valeur de l'imparfait ->->aspect

Racine, Phèdre Phèdre est une tragédie en cinq actes et en vers de Jean Racine représentée le 1er janvier 1677 à l’Hôtel de Bourgogne. La pièce comporte 1 654 alexandrins. C'est un genre extrêmement codifié : une pièce de théâtre en cinq actes et en vers, alexandrins à rime plate. Elle obéit à la fameuse "règle des trois unités" : 1. l'unité d'action tout d'abord, qui suppose une intrigue principale à laquelle peuvent être liées de manière étroite des intrigues secondaires. Dans Phèdre, le

Dissertation de Français. Phèdre - Jean Racine. Depuis la nuit des temps , nombreuses sont les personnes s'étant déja embourbées dans un triangle amoureux. Peu d'entres elles en sont sorties indemnes. Des miliers d'ouvrages, de chansons, ou de représentations artistiques transposent cette douleur intense qu'est l'amour à sens unique, lorsque l'être aimé voue une passion dévouée à quelqu'un d'autre, mais encore lorsque le contexte autour de cet amour le rend impossible. Lorsqu'on se retrouve piégé

Sophocle et Euripide Aristote, dans La Poétique, montre que la tragédie a pour but de susciter la terreur et la pitié afin d’opérer une purgation des passions qu’il nomme catharsis. Le tragique intervient lorsque les personnages ont conscience que le destin les accable et qu’ils ne peuvent lutter. Le XVIIe siècle Siècle du classicisme, voit l’apogée d’un genre tragique qui devient extrêmement codifié. La tragédie est en vers, comprend cinq actes, doit présenter des personnages de haut rang et le

raconte le destin d’Hippolyte, de Thésée son père, et de Phèdre la femme de ce dernier v1403 « Tous trois elle nous a perdu, je le vois. » expire Hippolyte dans ses derniers mots avant de rejoindre Hadès. Nous avons alors un trio de mortels auquel le destin n’oubliera pas de porter douleur sur leur chemin. Hippolyte voue un culte passionnel à la déesse Artémis, Aphrodite mécontente du fait que celui-ci ne lui rende pas hommage, se venge en déposant dans le cœur de sa belle-mère, Phèdre, une passion

Fiche analytique sur Phèdre de Racine Plan : I – Un amour maladif; II - Fascination pour Hippolyte; III - Une héroïne tragique Développement : I - a) Considéré comme une maladie Phèdre est rongée par l'amour qu'elle porte, elle le considère même comme une maladie, avec les expressions :"Mon mal" l.269 et "Un trouble s'éleva" l.274 -b) Troubles physiques et mentaux Les symptômes de la maladie dont Phèdre souffre sont décris dans le texte, on peut les séparer en deux parties :- Physique

Phèdre de Racine, Acte V, scène 7 Présentation de l’œuvre et de l’auteur : -Phèdre est une œuvre de Jean Racine, écrite en 1677 soit pendant l’époque du classicisme. -Jean Racine est un dramaturge français qui est né en 1639 et qui est décédé en 1699. Racine écrit des pièces classiques qui respectent les règles d’unité, de vraisemblance et de bienséance. -Phèdre est une tragédie inspirée du théâtre