Destin Et Fatalité Dans Phédre

rigoureux. Songez qu'un même jour leur ravira leur mère, Et rendra l'espérance au fils de l'étrangère, A ce fier ennemi de vous, de votre sang, Ce fils qu'une Amazone a porté dans son flanc, Cet Hippolyte... PHEDRE Ah ! dieux ! OENONE Ce reproche vous touche ? PHEDRE Malheureuse, quel nom est sorti de ta bouche ? OENONE Eh bien ! votre colère éclate avec raison : J'aime à vous voir frémir à ce funeste nom. Vivez donc : que l'amour, le devoir, vous excite ; Vivez, ne souffrez

Sujet : Acte I Scène 3 v269 à 316. Vous ferez de cet extrait un commentaire composé en montrant comment Phèdre s'y livre à des aveux bouleversants. Plan : I) La passion A) La force de l'amour B) La douleur causée par cet amour C) L'égarement de Phèdre La lutte inutile contre cet amour La lutte inutile contre cet amour A) Les tentatives B) Les échecs C) Le destin __________________________________________________________________ Jean Racine, né à La Ferté-Milon le 22 décembre 1639 et

la moitié, Hernani boit l’autre. Tous deux meurent et Don Ruy fini par se suicider sur leurs deux corps. Questions page 239 : 1) Les phrases dominantes sont les phrases exclamatives qui donnent un ton tragique (victime de la fatalité). Elles indiquent la force des sentiments comme « désespoir »au vers 7. Il y a aussi des phrases interrogatives (questions sur leurs action respectives vers 1 à 3 puis leurs sensation au fur et à mesure que l’agonie progresse. Ex= vers 18 « souffres-tu

tragique peut être due à la mort du héros tragique. Cette mort peut être un suicide comme dans Phèdre de Racine. Le personnage éponyme croyant son époux Thésée mort, se laisse à avouer à Hippolyte, son beau fils, la passion coupable qu’elle éprouve pour lui. Cet aveu met Phèdre dans une situation intenable : non seulement Hippolyte la rejette mais Thésée qui avait simplement disparut est bientôt de retour. Phèdre est alors poussée au mensonge par Oenone la nourrice de son époux, elle accuse Hippolyte de

inévitables » (v 278) et une « blessure trop vive » (v 304), elle doit donc faire face à un amour douloureux. Par la suite, Phèdre se fait dévorer par Vénus, et plus brûler comme Prométhée dans la mythologie grecque : « C'est Vénus toute entière à sa proie attachée » ( v 306). Ainsi, au cours du temps la douleur et la souffrance de Phèdre sont de plus en plus fortes. Pour finir, Phèdre a le sentiment d'avoir sa « raison égarée » (v 282), elle est troublée. Sa passion pour Hippolyte la déchire en deux

désespérant, dans lequel l’homme se trouve opprimé par une situation contre laquelle il ne peut rien. En littérature, le sens est le même mais est poussé à son paroxysme : « tragique » exprime le sentiment d’une impuissance humaine face à la force du destin. Les thèmes tragiques On parle de registre tragique dès lors que l’homme se trouve douloureusement confronté à une force, à une action, à une situation contre lesquelles il ne peut rien : - - - - - la mort : tout ce qui touche

RACINE : PHEDRE : ACTE II SCENE 5 : VERS 663-713 : L'AVEU DE PHEDRE (COMMENTAIRE COMPOSE) Introduction : Phèdre, épouse de Thésée, aime Hippolyte, le fils de Thésée et de sa première femme. Au début de la pièce, nous apprenons par un aveu fait à Oenone, sa confidente, qu'elle aime Hippolyte. Au début de l'acte II, on apprend la mort de Thésée (fausse mort). Phèdre qui se croit veuve avoue dans cette scène son amour pour Hippolyte. Après l'aveu masqué de la tirade précédent, c'est ici le véritable

PHEDRE Biographie Jean Racine est né en1639 à la Ferté-Milon, au nord de Paris. Sa mère meurt en 1641 et il perd son père à l’age de 4 ans. D’abord recueilli par ses grands-parents, il rejoint sa marraine, sœur au couvent de Port-Royal en 1649. Là-bas, les disciples de saint Augustin vivent à l’écart du monde, de façon très austère, ils sont appelés les « jansénistes ». Ces personnes appartiennent à un mouvement religieux qui privilégie l’initiative divine à la liberté humaine s’opposant ainsi

Phèdre, Racine Acte II scène 5 I- Une déclaration déguisée A- L’effacement de Thésée Hippolyte se méprend sur l’origine du trouble de Phèdre, imaginant que c’est son « chaste amour » qui la perturbe. Phèdre utilise alors ce quiproquo pour déguiser son aveu. Racine ne démêle pas dans le portrait de l’objet aimé ce qui appartient à Thésée et ce qui revient à Hippolyte. Ainsi par cette ambiguïté il met en valeur l’aveu honteux de Phèdre. En effet elle parle malgré elle dans le désarroi de

classicisme, voit l’apogée d’un genre tragique qui devient extrêmement codifié. La tragédie est en vers, comprend cinq actes, doit présenter des personnages de haut rang et s’inspirer de sujets antiques (Cinna, Rodogune de Corneille), mythologiques (Phèdre, Andromaque, Bérénice de Racine), bibliques (Esther, Athalie de Racine). Le sujet tragique par excellence est le conflit de la passion avec la raison. L.Goldmann définit ainsi l’homme tragique dans Le Dieu caché (Gallimard, 1976) : L’homme est un