Dionysiaques

yeux des natures les plus nobles nous donnent autant de cultures, qui sont les résultats de ces façons de vivre. Ces trois différentes cultures plus nobles pour Nietzsche sont la culture artistique ( ou apollinienne ), la culture tragique ( ou dionysiaque ) et la culture socratique. Elles sont décrites dans La naissance de la tragédie, illustrant du même coup l'ordre dans lequel la culture grecque connu son apogée et son déclin. 53 La culture artistique C'est sous le patronage d'Apollon que se

œuvre d’art, la création d’Alain Platel fait écho au discours de Nietzsche (éd. 1977) sur la dualité de l’apollinien et du dionysiaque où s’exprime, de façon paradoxale mais toujours renouvelée, quelles que soient les époques, ce va-et-vient entre l’ordre et le désordre. 31À ce sujet, Michel Maffesoli constate, dans notre société contemporaine, la réapparition de valeurs dionysiaques, ce qui ne va pas sans bousculer nos esprits rationnels et éclairés. Il écrit à ce propos : « Il semble que les caractéristiques

reconnaissance. De cette manière Marivaux prend le parti de ces femmes. Le théâtre de Marivaux reprend la devise de la comédie castigat ridendo mores (c’est-à-dire corriger les mœurs par le rire) La fonction catharsique du théâtre antique, ( le rituel dionysiaque, Bacchus : dieu du vin) La tragédie : thème et héros nobles a un but moral. Moyen d'agir sur les spectateurs Critique sociale : plaire et toucher, toucher pour dénoncer, porter à la conscience. Théâtre à thèse Avant-garde Happening   Donc

au théâtre grec au cours des Dionysies, en présence de ses prêtres (comme les mystères que l’on jouait au Moyen Âge sur les parvis des cathédrales). Elles avaient une forme littéraire scandée particulière, le dithyrambe. Les chants et musiques dionysiaques font appel aux percussions et aux flûtes. Ils sont dissonnants, syncopés, provoquent la surprise et parfois l’effroi. En ce sens, il est l’antithèse d’Apollon, qui patronne l’art lyrique et l’harmonie. D’ailleurs les flûtistes (aulètes) étaient

joué par le synode des artistes dionysiaques de l'Isthme et de Némée. On ne sait pas où était établi le quartier général de cette grande compagnie ; mais ce qui est certain c'est que le synode était divisé en un certain nombre de sociétés qui se réunissaient pour concourir à la célébration des jeux isthmiques et des jeux néméens. Une partie de la compagnie était en temps ordinaire établie à Argos , une autre à Oponte de Locride; le synode des artistes dionysiaques de Thèbes se rattacha pendant un

l'usage du vase. Les coupes à boire étaient donc souvent ornées de scènes de lutte, car la boisson provoquait chez les hommes des fantasmes de violence. Ce combat représenté aux anses accentuerait donc, avec la représentation intérieure de la mer dionysiaque, l’usage de la coupe, c’est-à-dire : un récipient servant à boire du vin. Cependant le message d’Exékias semble plus complexe. L’ornementation délivre un message complexe En effet tout semble à croire qu’Exékias reflète dans sa coupe le rôle

considérable en raison de l’engouement collectif (avec ou sans pratiques sportives). Le sport permet la manifestion de passions individuelles ou collectives et provoque chez le spectateurs des réactions de ferveur qui ne sont pas sans rappeler la fonction Dionysiaque des festivités rituelles dans l’antiquité. Le besoin de se réjouir ensemble, d’éprouver ensemble espoir et déception, de se sentir associé à une aventure collective, fédère un très large public au delà même des supporters, compensant ainsi peut

esthétiques 1 A. Le beau 1 1. La seule règle est de plaire (Molière) 1 2. La beauté formelle : équilibre et harmonie (Kant) 1 3. Quelques perspectives sur la beauté 1 (a) Le kitsch (Kundera) 1 (b) Le beau est toujours bizarre (Baudelaire) 1 (c) Dionysiaque et apollinien (Nietzsche) 1 (d) Beauté et utilité (Gautier) 1 (e) Beauté et mysticisme (Platon, Baudelaire, Mallarmé…) 1 B. Le vrai 1 1. L’art nous éloigne de la vérité car les apparences sont trompeuses (Platon, Nietzsche) 1 2. L’imitation de la

12 A. Le beau 13 1. La seule règle est de plaire (Molière) 13 2. La beauté formelle : équilibre et harmonie (Kant) 14 3. Quelques perspectives sur la beauté 14 (a) Le kitsch (Kundera) 14 (b) Le beau est toujours bizarre (Baudelaire) 15 (c) Dionysiaque et apollinien (Nietzsche) 15 (d) Beauté et utilité (Gautier) 16 (e) Beauté et mysticisme (Platon, Baudelaire, Mallarmé…) 17 B. Le vrai 18 1. L’art nous éloigne de la vérité car les apparences sont trompeuses (Platon, Nietzsche) 18 2. L’imitation

sur le texte 1 de GargantuaI UN PROLOGUE COMIQUE La consolation des difficultés de la vie est vue à travers un portrait du lecteur en tension ente connotations péjoratives et mélioratives à valeur d'intronisation de ce dernier dans l'univers dionysiaque : "Buveurs très illustres, et vous vérolés très précieux". Le jeu des oxymores entre débauche et sublime,nous montre la manifestation du goût de la