Discours De 1906 Jean Jaurès

profitera de son procès ouvert avec des journalistes, Zola a un avocat. Il sera soutenu par des intellectuels, des écrivains et des hommes politiques comme Jean Jaurès, Clemenceau ou Anatole France. L'affaire Dreyfus commence vraiment avec le « j'accuse »et le procès de Zola permet de le médiatiser. Dans « La Petite République » (Gauche), Jean Jaurès écrira plusieurs articles pour défendre Zola mais aussi Dreyfus. Dans « La Libre Parole », Dreyfus est vus comme un Judas, pour eux c'est un juif qui est

peine déclarée, la guerre a immédiatement été présentée comme une guerre défensive de l'empire allemand et de la voix Allemande en Europe. L'empereur Guillaume II proclame la Burgfrieden, qui renvoit à la Paix de Dieu médiévale.   Le 1° Août 1914: discours du Kaiser au palais royal de Berlin. Le 4 Août, devant le Bundestag et le Reichstag, le Kaiser dit: "Je ne connais plus de parti, je ne connais plus que des Allemands". Ces déclarations ont des conséquences immédiates. Le Reichstag vote le jour-même

article « J’accuse » et Clemenceau, dénoncent l’injustice commise au nom de la raison d’État, demandent la révision du procès et son acquittement. Les premiers, les antidreyfusards*, dénoncent le « traître Dreyfus » et justifient leur position par un discours militariste, nationaliste et souvent antisémite qui traduit le rejet de la République et montre la gravité de la crise. Les seconds, les dreyfusards (intellectuels, républicains, socialistes), agissent au nom de la justice, des droits de l’homme

républicain se diffuse : à Paris, le gouvernement commande une statue de la République pour la place du Château-d'Eau. Elle est rebaptisée « place de la République ». ◦ La société est transformée. La République entre dans les têtes. ▪ Dans ses discours, Léon Gambetta evoque l'entrée en politique de nouvelles « couches sociales ». La Troisième République avant 1914 : un régime politique, un empire colonial 3/15 ▪ La moyenne bourgeoisie des villes doit être le soutien naturel de la République. Il

la Charte. Enfin, la petite organisation libertaire Confédération nationale du Travail a réédité (comme la CGT) le compte rendu du Congrès d’Amiens qu’Emile Pouget (1860-1931) avait rédigé pour la revue Le Mouvement Socialiste. Cent ans après, le discours d’Amiens demeure pour partie une source d’inspiration et à coup sûr, un enjeu. Aucune nostalgie n’inspire le constat. Le simple retour au passé engage dans une impasse comme son e 17 - Notre histoire Repères ACO - n°78 - Juin 2007 dénigrement

peser sur la vie de la Cité. Les hommes de lettres constituent = les figures de proue de cette bataille des clercs. Anatole France, Charles Péguy, Marcel Proust, Lucien Herr, André Gide = animent le camp des dreyfusards !!! aux côtés de Clemenceau et Jaurès (acquis tardivement à la cause du capitaine Dreyfus). Ils draient derrière eux, une grande quantité d’universitaires, enseignants, scientifiques, étudiants, artistes, qui réclament la révision du procès. Leur engagement a contribué à faire évoluer

seconde se transforme en une nouvelle conférence. 1894 : un programme limitatif est determiné chaque annéevpar arreté ministeriel pour la préparation de l’écrit; 1906 volonté: la durée de préparation ses épreuves orales et écrite est de 6h se déroulant sur les lieux du concours. La de donner plus de place à la pédagogie est un echec. 1906 : certificat d’etude pédagogique.Assurant l’assiduité à des conférences pédagiques. Pour l’agrégation petit à petit, la fonction de reconnaissance sociale a pris

publique se créent au niveau favorable ou non à l’empire colonial et à la poursuite de sa conquête. Le discours colonial E. Renan, notamment, explique pourquoi la colonisation est un moyen d’échapper au socialisme : « Une nation qui ne colonise pas et irrévocablement vouée au socialisme, à la guerre du riche et du pauvre. » A chaque période de difficultés ou à chaque discours de coloniaux qui veulent donner une direction nouvelle à l’expansion française, la colonisation est présentée comme

Etats-Unis qui reprennent les travaux qui ne sont terminés qu’en 1914. Les républicains sont surtout discrédités parce qu’ils avaient dénoncé la corruption et qu’ils n’ont pas su y renoncer. Des nouveaux républicains vont prendre la relève, dont Jean Jaurès. Mais le scandale a rendu les français très méfiants, et a servi à la constitution de deux mouvements : antisémite et antiparlementaire. La république aurait pu être renversée mais elle ne l’a pas été car elle a reçu le soutien des catholiques

est un vieux routier de la politique, ayant été un ancien ministre sous Louis-Philippe. Il fut profondément contre la guerre franco-prussienne bien avant 1870. Il rassure les monarchistes par son non-choix sur le régime, symbolisé par ses deux discours prononcés le 19 février et 10 mars 1871 : le « pacte de Bordeaux » où il déclare « monarchistes, républicains, ni les uns ni les autres vous ne serez trompés » : manière de ne pas choisir. Les monarchistes, divisés, sont contents, et les républicains