Défiance Pour Le Roman

Introduction : La Princesse de Clèves de Mme de Lafayette, est un roman classique du XVIème siècle, publié anonymement en 1678, connaît immédiatement un vif succès : il étonne, surprend, provoque, dans les salons des précieuses, des débats passionnés autour de la peinture des sentiments amoureux. Son auteur Lafayette a en effet été influencé par deux courants d’idées. Elle était marquée par la Préciosité, mouvement initié par des femmes, qui revendique le droit au respect et prône le raffinement

(1741-1803), à qui on attribue la mise au point des premiers boulets explosifs, à la littérature; ni son unique roman , Les Liaisons Dangereuses, à un succès tout aussi explosif. Au XVIIIème siècle, alors que la fiction romanesque peine encore à s'affirmer comme genre sérieux, le récit épistolaire qui propose un semblant de garantie d'authenticité accepté par convention, devient la forme usuelle du roman. La particularité de celui-ci, parmi les recueils de lettres plus ou moins libertines qui font flores,

que celui des romans ; mais il n’y en a aucun de plus généralement recherché et de plus avidement lu. », son roman épistolaire Les liaisons dangereuses (1782) est déjà un véritable chef d’œuvre. On peut donc se demander d’où vient le fait que, malgré le manque d’estime que l’on accorde aux romans, ceux-ci nous attirent inexorablement ? Mais éprouve t-on uniquement de l’attirance pour ces ouvrages ou aussi delà méfiance ? Tout d'abord, nous verrons qu'il existe une défiance quant au roman mais ensuite

Madame de Sévigné, elle écrit nouvelles et romans qui ne sont pas publiés sous son nom, car une dame de son rang dérogerait à l'usage, en s'avouant auteur. Elle ne reconnaîtra jamais qu'elle a écrit La Princesse de Clèves, salué comme un chef d'œuvre. [ Le renouveau du Roman ] Ce roman joue le rôle essentiel dans l'évolution du roman français. Refusant aussi bien l'idéalisation des romans précieux que la démystification des romans réalistes, ce roman se rapproche de la chronique historique par

Introduction : Le roman de Mme de Lafayette s’ouvre sur un tableau de la cour de France dans les dernières années du règne de Henri II. C’est dans un cortège d’êtres d’exception, décrits de manière superlative et abstraite, que paraît tout à coup l’héroïne, Mlle de Chartres, future princesse de Clèves. Personnage de fiction, elle est encore plus extraordinaire que les plus prestigieuses dames de la cour et sa vraisemblance se trouve garantie par le cadre historique du roman. Cependant, si ce portrait

Chartres Introduction : Le roman de Mme de Lafayette s’ouvre sur un tableau de la cour de France dans les dernières années du règne de Henri II. C’est dans un cortège d’êtres d’exception, décrits de manière superlative et abstraite, que paraît tout à coup l’héroïne, Mlle de Chartres, future princesse de Clèves. Personnage de fiction, elle est encore plus extraordinaire que les plus prestigieuses dames de la cour et sa vraisemblance se trouve garantie par le cadre historique du roman. Cependant, si ce portrait

de notre autrice 1er point: la publication anonyme de ses œuvres: dans le texte liminaire , « le libraire au lecteur » une raison est donnée: elle ne veut pas influencer le jugement de ses lecteurs par son nom.Mais il y a d’autres explications: Le roman est jugé comme un genre peu sérieux; certes divertissant mais souvent peu moral et peu vraisemblable.Les gens de la haute aristocratie ne doivent pas écrire: le statut d’écrivain n’est pas glorieux.Les femmes n’écrivent pas! Mais il y a sans doute

Chartres Introduction : Le roman de Mme de Lafayette s’ouvre sur un tableau de la cour de France dans les dernières années du règne de Henri II. C’est dans un cortège d’êtres d’exception, décrits de manière superlative et abstraite, que paraît tout à coup l’héroïne, Mlle de Chartres, future princesse de Clèves. Personnage de fiction, elle est encore plus extraordinaire que les plus prestigieuses dames de la cour et sa vraisemblance se trouve garantie par le cadre historique du roman. Cependant, si ce portrait

Le roman est un des genres littéraires les plus appréciés des lecteurs d’aujourd’hui et les principales qualités qu’on espère avant la lecture d’un roman sont concentrées dans l’incipit du roman. Le Document A est le début du roman La Vie De Marianne de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux en 1734. Le deuxième document, l’extrait du roman Jacques le Fataliste du philosophe Denis Diderot a lui été écrit en 1765 mais seulement publié en 1783. Le dernier document lui est l’incipit de Paul et Virginie

l’unique instance énonciative du discours – une des marques essentielles du discours rhétorique – a été graduellement détruite au profit d’une plurivocité pour faire place à ce « discours hybride » qui fait – selon Bakhtine – l’essence même de l’art du roman 6 . Et parmi les voix, on peut distinguer non seulement celle de la narratrice qui juge et ordonne les pensées de son protagoniste et la voix de son héroïne, mais, dans le flot des réflexions intérieures, il y a – presque comme deux voix – la dualité