En Attendant Le Vote Des Betes Sauvages

Soleils des indépendances, publié en 1970, connaît un immense succès. Il est couronné, entre autres, par l'Académie royale de Belgique, et entre au programme de nombreuses universités. En 1999, il reçoit le prix du Livre Inter pour En attendant le vote des bêtes sauvages, son troisième roman. Le signe d'une reconnaissance due aux lecteurs plutôt qu'au monde de l'édition, qui, un an plus tard, se sentira obligé de participer à l'enthousiasme collectif à l'occasion de la sortie d'Allah n'est pas obligé

premier roman. Il rencontre un vif succès (il est doublement prix littéraire d’Afrique Noire). Bernard Dadié est également un homme politique, compagnon de lutte de Felix Houphouët-Boigny. Ahmadou Kourouma est un écrivain ivoirien (En attendant le vote des bêtes sauvages ou Allah n’est pas obligé (Prix Renaudot, Prix Goncourt des lycéens, et Grand prix Jean Giono). Banni de la Côte d'Ivoire à cause d'une pièce de théâtre très controversée, il écrira depuis la France jusqu'à sa mort en 2003. Quelques

 corrompue par les tournures , les insuffisances dues par le négre on attendra prés de vingt ans pour voir la publication en 1990 de Monné  ,outrage et défis aux éditions du seuil  où il paint la période coloniale . En 1999 va paraitre en attendant le vote des bêtes sauvages qui dénonce les dictateurs africains et en 2000 Allah n est pas obligé où il parles des guerres civils qui ont donné naissances à des enfant soldats .Kourouma est aussi l’auteur d’une pièce de théâtre Tougnant Tigou en 1972 Résumé et

commettent les tâches les plus inhumaines et sont les mieux récompensés, sont ainsi surnommés les « lycaons », ou chiens sauvages africains possédant, selon Daniel Delas, « une réelle connotation mythologique »13 en littérature africaine. Kourouma appelait déjà « lycaons » les sauvages brigades du dictateur Koyaga dans son roman précédent, En attendant le vote des bêtes sauvages, et y a joué de la confusion entre l’animalité des humains et l’humanité des bêtes14. Par ailleurs, l’image même du chien

de la Côte – d’Ivoire, il est emprisonné. Relâché, il connaît une vie d’errance et d’exil qui le conduit en Algérie, au Cameroun et au Togo. En 2000, il revient vivre en France. Le Prix du livre Inter 1999 est attribué à son roman En attendant le vote des bêtes sauvages et Allah n’est pas obligé a reçu le prix Renaudot 2000. Aussi le prix Jean-Gionot 2000 lui a été attribué pour l’ensemble de son œuvre. 122   ACTA IASSYENSIA COMPARATIONIS, 10/2012 RITURI DE TRECERE/RITES OF PASSAGE/RITES DE PASSAGE

inoubliable près des casernes 1983 Mme Liliane GUIGNABODET Natalia 1982 M. Vladimir VOLKOFF Le Montage 1981 M. Jean RASPAIL Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie 1980 M. Louis GARDEL Fort-Saganne 1979 M. Henri COULONGES L’adieu à la femme sauvage 1978 M. Alain BOSQUET Une mère russe 1978 M. Pascal JARDIN Le nain jaune 1977 M. Camille BOURNIQUEL Tempo 1976 M. Pierre SCHOENDOERFFER Le Crabe-Tambour 1974 M. Kléber HAEDENS Adios 1973 M. Michel DÉON Un taxi mauve 1972 M. Patrick MODIANO

condition des colonisés"[14]. Le texte est mis en regard avec une étude de Picasso pour "Les Demoiselles d'Avignon et une photographie de masque congolais. En outre, dans le même ouvrage, deux lignes et demi de Kourouma issues d' En attendant le vote des bêtes sauvages servent de support à un petit exercice de repérage de situation énonciative. On voit que la moisson est maigre! Ces livres de textes ne font aucune allusion, alors que le montage des extraits sous un intitulé thématique l'autoriserait

problème en questionnant l’histoire de l’Afrique de l’Ouest et en remontant à l’époque du même nom, au XVIIe siècle, entre prosélytisme, monothéiste et une colonisation qui ne dit pas son nom. Aux représentations d’esclaves enchaînés, marqués au fer en attendant qu’on les conduise à leur lieu de vente, de femmes vendant leur coton, se superposent les images de ces envahisseurs qui font de la parole de dieu un vecteur d’assujettissement : d’un côté l’islam, représenté par un imam zélé ; de l’autre un Occident

traite une fois de plus des méfaits de la colonisation, du rôle des femmes et des conflits interculturels. En 1994, il prends sa retraite et se consacre désormais pleinement à l’écriture. En 1998, il signe son troisième roman, En attendant le vote des bêtes sauvages, qui raconte l’histoire d’un chasseur de la « tribu des hommes nus » qui devient dictateur. À travers ce roman, qui obtiendra le Prix du Livre Inter En 2000, il publie Allah n’est pas obligé qui raconte l’histoire d’un enfant orphelin

Politique africaine n° 80 – décembre 2000 79 Ahmadou Kourouma « Allah n’est pas obligé1» (extraits) Salué par la critique pour son roman précédent (« En attendant le vote des bêtes sauvages»), Ahmadou Kourouma connaît aujourd’hui la consécration avec « Allah n’est pas obligé» qui a obtenu le prix Renaudot, le prix Goncourt des lycéens et le grand prix Jean Giono. Dans une langue foisonnante, «Allah n’est pas obligé» relate, à la première personne, les pérégrinations de Birahima, un jeune