En Sachant Ce Qu Est Le Bien Peut On Faire Le Mal

Sorbonne Université Travaux Dirigés Éthique Le mal Danaël Carbonneau L2 S4 Professeur : M. Blanchet-Giraud Janvier-Mai 2022Table des matières I Comment quelque chose comme le mal est-il possible ? 2 1 Le mal en négatif 3 1.1 La connaissance et le Mal (Platon, Le Ménon) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 1.1.1 La position de Platon sur le mal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 1.1.2 Le mal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 1.2

Il semble bien que la vie de l’homme soit tantôt poussée par le bien, tantôt par le mal. Mais de quel mal s’agit-il ? En effet, il existe plusieurs sortes de mal : le mal métaphysique (à savoir l’imperfection du monde), le mal moral (qualifiant l’action des hommes non conforme à la loi morale) et le mal physique (souffrance, tristesse, misère…). Il s’agit ici de savoir si l’homme peut vouloir le mal au sens moral. Le terme de « vouloir » renvoie quant à lui à la volonté, au principe de l’action et/

quel mal s’agit-il ? Car il y a plusieurs sortes de mal : le mal métaphysique : il concerne la constitution du monde, l’arrangement des choses et des événements dans le monde. En l’occurrence, il s’agit de l’imperfection du monde. le mal moral : il qualifie l’action des hommes, et plus particulièrement, l’action non conforme à ce qu’il est "bien " de faire (= action non conforme à la "loi morale "). Péché, crime. le mal physique : qualifie les sentiments des hommes, face à la fois au mal moral

philosophique du mal. Le mal décrit un certain type d'évènements ou d’états de fait jugés nuisibles, destructeurs ou immoraux et sources de souffrances morales ou physiques. Nous avons décidé de prendre Leibniz pour parler du mal car il est un grand philosophe du XXIII ème siècle.D'après lui,il existe trois formes du mal. Il y a le mal physique qui est lié à la souffrance, le mal métaphysique qui est lié à l’imperfection de l’homme, et le mal moral qui est lié au pêché. Sachant que le mal est paradoxcal

Si commettre une injustice, c'est nuire à quelqu'un de plein gré en sachant qu'on lui nuit, en sachant qui il est, comment et pourquoi on lui nuit ; et si de plus, le tort fait à autrui et l'injustice commise ne peuvent porter que sur des biens et se rapportent à des biens exclusivement, il s'en suit que l'homme qui fait une injustice, l'homme injuste sait parfaitement ce que c'est que le bien, et ce que c'est que le mal. Or, connaître précisément ces nuances délicates, c'est le propre de l'homme

vengeance? La vengeance consiste à se dédommager d'un affront ou d'un préjudice subi. La justice est considérée comme le pouvoir de faire respecter le droit et l'exercice de ce pouvoir, ou alors peut être perçue comme vertu morale de celui qui reconnaît les mérites et respecte les droits de chacun. D'instinct, si on nous inflige un mal, on veut le rendre. Pour cela, on peut recourir à la vengeance, de façon personnelle, ou à la justice, c'est à dire au nom de toute la société. En quoi la justice est-elle

On peut penser que la méchanceté consiste à se tromper sur le bien. En effet, on peut la distinguer de l’erreur technique en ce que celle-ci est indifférente au bien et au mal mais non au bon et au mauvais alors qu’elle est liée au mal. C’est une erreur quant à la sociabilité qui a conduit le vicaire savoyard à rompre son vœu de chasteté sans prendre la précaution de conserver le secret. Et c’est bien le reproche qu’on lui fait. Il a certes mal fait mais si pour lui il n’a pas fait le mal, pour ses

physique du terme. Aussi, un homme est libre aussi longtemps & aussi loin qu’il peut faire physiquement ce qu’il veut, agir conformément à ses propres volontés. On ne peut donc pas dire que l’homme est libre en général, essentiellement, ou par essence : un homme est libre à condition de pouvoir faire effectivement ou physiquement ce qu’il veut faire ; il n’est pas libre pour la raison qu’il veut faire ce qu’il veut faire, pour la raison qu’il choisit quelque chose. C’est ce que développait déjà John

« Il faut mentir s'il n'y a que du mal à attendre de l'aveu d'une vérité » [M. Leiris] On peut mentir par orgueil, par honte ou simplement pour se protéger. Parce que la réalité ne lui plaît pas, le menteur cherche à la modifier, et pour ces raisons le mensonge est souvent interprété comme un défaut ou une trahison. En général, les menteurs sont assez mal vu, voir rejeté par les autres parce qu'ils cachent ou déforment la vérité. Pourtant certaine personnes mentent pour

vie et que c’est lui qui détermine avenir car c’est à lui que l’on veut aboutir. Pour ce faire nous ferons l’explication de l’extrait de la lettre à Ménécée. De cette explication nous essaierons d’analyser ce qu’a dit Epicure pour pouvoir répondre aux questions soulevé par sa thèse. Désirs, plaisirs : « Lettre à Menécée » 129-130 « En effet, d’une part, le plaisir est reconnu par nous comme le bien primitif et conforme à notre nature […] » * La recherche du plaisir présentée comme instinctive