Famille Strozzi

travers la famille Strozzi, se fait entendre. Ils ne se contentent pas d’observer, mais milite pour leur idées, dénonçant la politique en vigueur. « La République, il nous faut se mot-là », s’exclame Philippe dans la scène première de l’acte deux. La volonté de son fils Pierre à résister face au pouvoir le conduit à prendre contact avec le roi de France : « Pierre est en correspondance avec le roi de France » (Acte 5 scène 2). Malgré cela, la mort de Louise Strozzi affectant la famille républicaine

allemande assurant sa protection. Lorenzo devient fidèle serviteur du duc, son familier ainsi que son compagnon de débauche. Afin de pouvoir libérer Florence de ce tyran, il projette de le tuer, soulignant la passivité et la lâcheté des grandes familles républicaines face à leur devoir. Les républicains ne réussiront d'ailleurs pas à prendre le pouvoir après la mort du Duc. L'échec de l'acte de Lorenzo semblait prédestiné : en effet Lorenzo agit seul et personne n'a le courage de le croire et de

marquise et de Philippe. Ils sont tout les deux républicains, ils parlent beaucoup mais n’agissent pas, leur paroles n’arrivent pas à influencer Lorenzo ou le duc afin de changer l’histoire. Ils essayent d’agir mais ils sont toujours stoppés. Philippe Strozzi incarne la vertu et l’idéalisme patriotique mais il ne se contente que d’une « éloquence creuse » et renonce à agir. Par exemple lorsque sont fils, le Prieur, avoue à Pierre que Salviati a insulté Louise. Celui-ci s’emporte et Philippe n’arrive pas

Florence est l’emblème de la tyrannie. Assassinats, bannissements ou enlèvements se succèdent. Toute résistance y semble impossible, le peuple, la bourgeoisie incarné par les marchands, se répandent en lamentations sans oser agir ou comme Philippe Strozzi qui veut agir seulement lorsque ses fils sont emprisonnés «Il faut nous délivrer des Médicis, Lorenzo » (III, sc.3). Ainsi, Lorenzo tend une perche aux florentins en tuant le tyran Alexandre de Médicis, ils leur permettent de se révolter mais au lieu

intérieur de Lorenzo : « Suis-je un Satan ? Lumière du Ciel ! » (l.1). On remarque plus tard que le mal l’emporte : « Brutus moderne » (l.5) « confrérie du vice » (l.6), laissant place au pessimisme de Lorenzaccio, qui s’oppose à l’optimisme de Philippe Strozzi : « Si tu n’as vu que le mal, je te plains, mais je ne puis te croire. Le mal existe mais non pas sans le bien », un idéaliste. Le mal est alors généralisé : « tout le monde en faisait autant que moi ; tous les masques tombaient » (l.13-14) et même

lorenzo il fait un vieux complot façon world trade center. en fait l’embrouille c’est que le tiéquar il est trop mal dirigé alexandre il fout le truc à feu et à sang c’est un gros tyran les mifa strozzi et cibo elles se cherchent trop les noises ça s’entremêle le foutre tel les feux de l’amour. en gros strozzi il veut buter le duc alors que cibo elle essaye de le pécho pour lui faire retrouver les petits poneys et les licornes étoilées dans son coeur mais finalement les deux ketru foirent totalement

de Florence s ʼ est réfugiée chez ces Strozzi» (I,5), - Philippe Strozzi, II,5 «Eh bien ! Florence, apprends-la donc à tes pavés, la couleur de notre noble sang !» - la marquise Cibo en III,6«je te dis que Florence t ʼ appelle sa peste nouvelle» 2 personnages révèlent bien leur rapport à cette ville, en I,2: le marchand de soieries, qui fait un bref éloge de la cour florentine et qui s ʼ oppose à l ʼ orfèvre Mondella qui respecte les Strozzi et se plaint de la déchéance de Florence

la cour sur le même plan syntaxique que l'officier signifie le mépris à l'égard des femmes. Au sein même de leur clan elles n'ont que peu d'influence, elles ne sont pas maîtresses de leur destin et ne sont que des jouets de l'intrigue. (ex: Louise Strozzi) Voilà voilà. On peut aussi dire qu'elles s'effacent en permanence, par exemple dans la scène 4 de l'acte 2: quand Bindo et Venturi entrent dans la pièce pour parler à Lorenzo, Marie Soderini et Catherine Ginori partent. Ca souligne qu'elles n'ont

de théâtre où l’on joue des rôles et où l’on cache sa personnalité comme on pourrait le faire avec des masques. 3. Le double : Tebaldeo représente tout ce que Lorenzo aurait aimé être c'est à dire beau, pur, doué et surtout vertueux. Philippe Strozzi est le double républicain de Lorenzaccio. Il est aussi question d’un double dans le récit du rêve de Marie où celle-ci déclare avoir vu le spectre de son fils dans son rêve. Le spectre avait un livre, symbole du travail, des études, des intellectuels

Républicains de son époque, incapables d’agir, mais il pose aussi la réflexion de la condition humaine : l’indécision. Agir ou ne pas agir ou agir au bon moment. Cette pensée est déjà amorcée dans les actes précédents à travers le personnage de Philippe Strozzi, le chef des Républicains, vieux et réfléchissant beaucoup trop au goût de Lorenzo, hésitant, cherchant toujours à savoir si c’est le bon moment pour agir et qui finalement n’agit pas. Derrière, les autres Républicains ne cherchent ni à agir, ni à