Ferdinand Grevisse

but que de mettre fin à cette « invisibilité linguistique des femmes » (A.-M. Houdebine, « Des femmes et de leur nom », p. 40). Déjà, depuis une soixantaine d’années, des grammairiens et des linguistes avaient encouragé la féminisation. Maurice Grevisse dans ses éditions successives du Bon usage reconnait la nécessité de la féminisation. Albert Dauzat, dès 1955 (Le Guide du bon usage, Paris, Delagrave), considère que (p. 99) « Le français veut des féminins, et il en manque pour désigner des professions

ne va pas être utile pour la solution des problèmes que pose l'orthographe grammaticale et c’est pour cela que les deux grammaires vont se séparer et on va utiliser l'information historique comme annexe. La critique la plus radicale est celle de Ferdinand Brunot, militant de la réforme de l'orthographe et d'une reforme radicale, qui accuse la nouvelle grammaire scolaire de n’être qu'une petite partie de la langue française. En plus, il remarque l'importance de focaliser l'étude de la langue sur les

autres traditions ? 6. l’histoire et sa représentation : - L’écriture de l’histoire dans les textes grammaticaux eux-mêmes (réception, filiation, pratiques de la citation, horizon de rétrospection) ; - La mise en récit de la grammaire française (Ferdinand Brunot et ses prédécesseurs, Jean-François Thurot, Bernard Julien, Gabriel Henry, Julien Tell...) On pourra questionner la notion même de texte fondateur dans ces deux perspectives. 4 ÉMERGENCE DE LA SYNTAXE DE LA PHRASE COMPLEXE Wilfrid

béqueter»[20]. Mais les termes argotiques peuvent également côtoyer une syntaxe châtiée et élaborée, chez Courteline, par exemple. En retour, les termes argotiques s'infiltrent dans la langue commune et l'enrichissent comme nous le rappelle Maurice Grevisse qui, dans sa grammaire le Bon usage, cite comme termes adoptés: «cambrioleur, matois, maquiller, narquois, camoufler...»[21] Les argots sont également distincts, en principe, des jargons, langues techniques à finalités professionnelles, mais il

l´article défini quand le rapport de possession est assez nettement marqué par le contexte, notamment devant les noms désignant les parties du corps, les facultés intellectuelles (GRE). Nous allons voir certains examples dans une prochaine partie. 1 GREVISSE, M. : Le bon usage : grammaire française avec des remarques sur la langue française d’aujourd’hui, J. Duculot, Gembloux, 1961. |Formes des déterminants possessifs

dans la compagnie de Jésus. Plusieurs de ses ouvrages sont consacré à la défense des remarques sur la langue française de Vaugelas et à l’éloge du française .Il était lié avec Boileau, la fontaine et Racine dont il corrigeait les pièces. 4. Maurice Grevisse : né le 7/10/1895 et mort le 4/7/1980. C’est un professeur et qui a accédé en 1925 au titre de docteur en philosophie et lette à l université de liège, il rédige une œuvre originale, « le Bon usage » qui paraît en 1936 et deviendra le centre de toute

le fait encore remarquer Brunot, malgré « l’étroitesse de certaines règles inspirées d’une passion excessive pour la symétrie » (p.360), les écrivains ne se sont pas privés de cette liberté. Il n’en demeure pas moins que, à l’exception de Maurice Grevisse, dans Le bon usage (Gembloux: Duculot, 1975, 10e édition), la plupart des grammairiens normatifs récusent cette figure. Article sur l’anacoluthe de Marcel De Grève. Que penses-tu de cette contradiction qui dit que

plus tendre enfance et nos premières années scolaires, nos professeurs nous enseignent les normes du langage français en se référant à l’académie française considérée comme la référence « du bon langage ». Le « bon langage » est comme le dit Maurice Grevisse « le bon usage » de la langue française. Il a d’ailleurs écrit une grammaire descriptive du français, publiée en 1936. Depuis les années 1980, sont apparues de nombreuses interrogations concernant la féminisation des noms de professions. Mais

la graphie Autant pour moi est courante aujourd’hui, mais rien ne la justifie[1]. » Grevisse, dans Le Bon Usage (10e éd., 1975, paragraphe 989, 2, note 1) souligne que la graphie « au temps » soulève encore un doute, et rappelle qu'André Thérive, dans Les Querelles du Langage, tome II, estimait que « au temps » est un substitut pédantesque de « autant ». De même, selon la treizième édition du Bon usage de Grevisse (refondue par André Goosse), 1993, § 1051, b, p. 1569 (qui renvoie à J. Damourette et

importants ► Une argumentation étayée ► Faits ► Théories ► Citations→ bibliographie "La maîtrise du subjonctif en français moderne est certainement, par sa diversité et par sa complexité, très difficile pour un apprenant".(Grevisse,1993:p.244) Grevisse, M. et Goosse, A. (1993). Le Bon usage : grammaire française. Paris : Duculot, p.244. ► Une argumentation précise ► Dire peu, mais bien ► Evitez les développements généraux et incertains ► Une argumentation pertinente ► Tout