Féminisation des noms de métier
Thème : La langue française
Sujet : La féminisation des noms de métiers
Problématiques : Doit on féminiser les noms de métiers ? Qui peut prendre ce genre de décision ?
Introduction
Le français est une langue romane qui a beaucoup évolué. En effet sa grammaire et une grande partie de son vocabulaire sont issues des formes orales et populaires du latin. A cause de la prolifération d’emprunts lexicaux à des langues étrangères (et surtout à l’anglais depuis les années 1950), le gouvernement français tente de prendre des mesures pour protéger la « pureté » de la langue c’est l’académie française qui est chargée de cette mission. Ainsi le français est considéré, par certains comme une langue « académique ».
Depuis notre plus tendre enfance et nos premières années scolaires, nos professeurs nous enseignent les normes du langage français en se référant à l’académie française considérée comme la référence « du bon langage ». Le « bon langage » est comme le dit Maurice Grevisse « le bon usage » de la langue française. Il a d’ailleurs écrit une grammaire descriptive du français, publiée en 1936.
Depuis les années 1980, sont apparues de nombreuses interrogations concernant la féminisation des noms de professions. Mais, l’académie française, qui n’avait pas été consultée, fait part de ses réserves dans une déclaration. Elle dénonce en particulier le contresens linguistique sur lequel repose l’entreprise : « il convient de rappeler que le masculin est en français le genre non marqué et peut de ce fait désigner indifféremment les hommes et les femmes ». La féminisation risquerait de créer des confusions concernant certains mots. Puis en 1997 apparaît la forme féminisée « la ministre » de façon controversée.
Le rapport de la commission de 1998, établit une nette différence entre les métiers d’une part (où les formes féminines sont depuis toujours en usage et ne posent pas