Gavroche

tricolore. Elle semble mener l’attaque. Cette femme du peuple est une allégorie de la Liberté. A droite, un gamin de Paris, symbole de la jeunesse révoltée, exhorte au combat, les bras levés, armés de pistolets. Hugo s’en inspira pour le personnage de Gavroche dans Les Misérables (sac en bandoulière). La composition : A l’arrière-plan, les tours de Notre-Dame situent l’action à Paris, la lumière du soleil couchant se mêle à la fumée des canons. Le premier plan est occupé par les corps des victimes et

Victor Hugo choisit le personnage de Gavroche, un gamin des rues de Paris plein de vitalité, pour incarner la vision qu'il en a. C'est donc un tout jeune enfant qui le représente de manière positive et touchante puisqu'il semble être là « pour l'encouragement de tous », avec un « aiguillon », « sa misère » et « sa joie » qui lui donnent « des ailes ». Son comportement comme ses paroles sont donc représentatifs du peuple des « Misérables » qu'il incarne. Ce qui est mis en avant tout d'abord, c'est

le symbole de la jeunesse révoltée par l'injustice. Le bras levé, armé de pistolets de cavalerie ; il porte en bandoulière le sac d'un soldat. Son béret de velours noir évoque les étudiants de Paris. Victor Hugo s'en inspira pour le personnage de gavroche dans les Misérables un ouvrier, avec son tablier de travail ; il brandit un sabre. un paysan qui porte les couleurs de Paris ; blessé, il se redresse à la vue de la Liberté un bourgeois avec son chapeau haut de forme, qui court à l'assaut

misérables, c'est le jeune Gavroche qui en est l'incarnation. Ce dernier est décrit par de nombreux adjectifs mélioratifs tels que « envolé » ou encore « radieux ». Il est de même représenté comme très actif par la répétition de verbes d'action comme « étincelait » ,« bruissait »,  « descendait »,  « remontait » , à la limite de l'omniprésence comme le montre l'emploi des termes « ubiquité », « toujours » et « sans cesse » qui témoignent réellement de cette sensation. Gavroche est également associé à

Fantine est obligée de se vendre pour assurer le bonheur de sa fille qui est finalement maltraité; et Gavroche est un enfant victime de la société dans laquelle il vit. Ces nombreux exemples sont plus susceptibles de toucher les destinataires et donc, de les persuader. De surcroît, un roman peut narrer des faits sur une longue durée, ce qui permet de constater l’évolution des personnages. Gavroche et Fantine meurent, ce qui montre que la situation du peuple est précaire et ne mène à rien. Jean Valjean

Cosette l’annonce à Marius et lui demande de les rejoindre mais il n’a pas d’argent. Marius est désespéré, il erre dans les rues et rejoint les insurgés. Gavroche est un garçon de 11-12 ans qui vit dans la rue. Il est un des fils Thénardier qu’ils ont vendu et il traine dans les rue de Paris aux côtés des insurgés. Des émeutes se préparent. Gavroche est tué pendant l’insurrection. Marius qui a été blessé est sauvé par Jean Valjean qui passe par les égouts avec la police à leurs trousses. Il le ramène

gravitent les personnages dont certains vont donner leur nom aux différents tomes du roman, témoins de la misère de ce siècle, misérables eux-mêmes ou proches de la misère : Fantine, Cosette, Marius, mais aussi les Thénardier (dont Éponine, Azelma et Gavroche) ainsi que le représentant de la loi, Javert. Tome I : Fantine Dans ce tome s'entremêlent les deux destinées de Fantine et de Jean Valjean. Le livre s'ouvre sur le portrait long et détaillé de monseigneur Myriel, l'évêque du diocèse de Digne, où

l’emblème de la « réconciliation » autour d’un idéal. Cette symbolique est très nette dans le célèbre tableau d’Eugène Delacroix, La liberté guidant le peuple. (1830) Nous pouvons y voir rassemblés des bourgeois, ouvriers (avec la figure mythique de Gavroche), soldats et même un monarchiste autour de « la liberté » brandissant le drapeau tricolore. (Nous pouvons encore aujourd’hui voir cette figure de la liberté sur le « logo » de l’hebdomadaire « Marianne ».) Le tableau Combats de barricades sur Alexanderplatz

l’injustice. Le bras levé, armé de pistolets de cavalerie, il exhorte au combat. Il porte en bandoulière le sac d’un soldat, certainement mort. Son béret en velours noir évoque les étudiants de Paris. Victor Hugo s’en inspirera pour le personnage de Gavroche dans « Les misérables ». L’enfant au pavé : La jeunesse s’est engagée spontanément au combat. Agrippé au pavé, les yeux dilatés, cet adolescent est prêt à attaquer avec son fleuret. L’homme au chapeau haut de forme : A sa tenue vestimentaire

l'orpheline, ou Gavroche le gamin des rues. Nous nous intéresserons donc à un seul de ces personnages : Gavroche, l’enfant des rues. Le passage que nous étudions raconte la mort de Gavroche, tué par la garde nationale pendant l’émeute parisienne de juin 1832. L’action principale de Gavroche est de ramasser des balles pendant que les insurgés se battent contre les soldats. Nous nous demanderons donc comment Hugo illustre-t-il la guerre à travers la scène de mort de Gavroche ? Nous verrons