Glanage

plus pauvres de la campagne, puisque contraintes de glaner des épis de blés pour manger, et illustre ainsi la misère de la population rurale en s'inscrivant dans la veine réaliste, sans misérabilisme[1]. Les trois femmes figurent les trois gestes du glanage : se baisser, ramasser, se relever. Le travail de ses femmes est pénible (courbure du dos, maigreur de la récolte), mais leurs vêtements ne sont pas des haillons[2]. Cette pauvreté (et une certaine fracture sociale) est accentuée par l'apparente richesse

pouvons voir trois femmes. Elles représentent le prolétariat rural. Elles sont autorisées à passer rapidement, avant le coucher du soleil, dans les champs moissonnés pour glaner les épis oubliés. Les trois femmes représentent les trois phases du glanage : se baisser, ramasser, se relever. Leur pauvreté est accentuée par la richesse de la récolte de blé chargée sur les charrettes en arrière plan. La présence d'un régisseur, représenté à cheval isolé à droite du tableau, ajoute une distance sociale

regards sont rivés au sol ce qui peut signifier une certaine avidité, comme si leur situation était telle qu’elles traquaient le moindre épi. - On peut noter différents degrés de courbure qui représentent les trois mouvements essentiels du glanage : se baisser, ramasser, se relever. - Elles glanent c’est à dire qu’elles ramassent après la moisson les épis qui ont échappé aux moissonneurs ou les résidus. Elles sont donc condamner à se contenter de « miettes » pour pouvoir manger. Ceci

tache (recherche sur le monde rural).La nuée d’oiseaux peut représenter une menace car ils veulent la même chausse que les glaneuses. Les glaneuses se trouvent dans trois positions différentes, qui représentent les trois mouvements essentielle du glanage : ce baisser, ramasser et ce relever. Elles glanent : elles ramassent après la moisson, les épis qui ont échappé au moissonneur pour les résidus. La lumière provient de la moitié supérieur du tableau, mais aussi elle ce projette sur le bras, la tête

lui permet de réaliser seule son œuvre sur le glanage. Nous verrons donc comment son documentaire sur les glaneurs permet à Agnès Varda de se révéler. Pourquoi filmer les Glaneurs? Avant de montrer pourquoi filmer les glaneurs, il faut commencer par le début en donnant une définition exacte de ce terme. C'est ce que fait Agnès Varda dès le début de son documentaire, elle ne le définit pas elle-même, mais laisse ceux qui glanent l'expliquer. Le glanage est dans un premier temps cette action d'après

début du XIXe siècle, lors de l'avènement de l'urbanisation. Sa toile présente trois dames aux habits très humbles forcées de ramasser les épis laissés par terre afin de pouvoir se nourrir. Les trois femmes sont représentées dans les trois étapes du glanage, (se pencher, ramasser, se relever) comme pour déconstruire le mouvement pénible, nous donnant donc une vision fugace de l'épisode qui semble s'éterniser à cause de la grandeur du champs. La composition de l'image elle-même est révélatrice de l'intention

puisqu’on ne voit par leurs visages, parmi les plus pauvres de la campagne comme elles sont contraintes de glaner (récolter les épis de blé oublié après la moisson) pour gagner un peu d’argent ou manger. Les trois femmes caractérisent les trois gestes du glanage : celle du fond s’abaisse, pendant que l’autre ramasse, et que la troisième se relève et met le blé dans son panier. Ce travail est pénible car il est souvent suivi de courbures du dos, comme on peut le constater sur la glaneuse du fond qui a son

étroitement lié à l'agriculture traditionnelle fondée sur les « droits d'usage » (cf. § I2) comme le « glanage ». Le glanage est une pratique très ancienne (elle est évoquée dans l'Ancien Testament) pratiquée par les pauvres. C'est le ramassage des épis (de blé, d'avoine, d'orge...) restant dans les champs après la moisson. La question que l'on se posera est de savoir dans quelle mesure la pratique du glanage reflète à merveille les contradictions d'un monde agricole qui hésite encore entre archaïsme et

puisqu’on ne voit par leurs visages, parmi les plus pauvres de la campagne comme elles sont contraintes de glaner (récolter les épis de blé oublié après la moisson) pour gagner un peu d’argent ou manger. Les trois femmes caractérisent les trois gestes du glanage : celle du fond s’abaisse, pendant que l’autre ramasse, et que la troisième se relève et met le blé dans son panier. Ce travail est pénible car il est souvent suivi de courbures du dos, comme on peut le constater sur la glaneuse du fond qui a son

du monde rural une image plus réaliste Les Glaneuses ne comportent aucun incident dramatique ou anecdotique. Ce sont tout simplement trois femmes qui travaillent dur dans un champ où la moisson vient d'être faite. Elles sont en train de faire du glanage qui est un “ droit commun ” qui autorise les femmes, les enfants, les pauvres d’une communauté à ramasser après la moisson les épis oubliés. Les glaneuses de Millet sont courbées, dans une position douloureuse où la tête est plus basse que les hanches