Harem

titre « Made in Japan » met quand à lui l’accent sur une origine de fabrication avec une formule habituellement associée aux produits de consommation courante. D’autre part, « La grande Odalisque » fait référence au thème des femmes vivant dans le harem, sujet souvent traité par la peinture orientaliste du XIXème siècle et en particulier par Ingres. La peinture est réalisée sur une base photographique. Il s’agit d’une photo de femme mais d’un recadrage sur un détail de peinture : « La grande odalisque

Van Loo (1755), ou encore l’Odalisque à l’esclave (1839, Fogg Art Museum, Cambridge, Massachusetts) ou le Bain Turc (1862, musée du Louvre, Paris) d’Ingres et Théodore Chassériaux (le Coucher de Desdémone, 1849, musée du Louvre, Paris ; Intérieur de harem, 1856, musée du Louvre, Paris). La littérature partage cet engouement, avec entre autres la tragédie de Racine Bajazet, les Lettres persanes de Montesquieu (1720), et Zaïre de Voltaire. Cet « orientalisme » concerne également le domaine de la musique

gens. - un hymne = un chant nationale // une hymne = chant à la louange de Dieu. - un apogée : sommet de la puissance. - une odalisque : femme de chambre esclave qui était au service des femmes dans les harems, dans l’Empire Ottoman. Par extension, désigne toute les femmes d’un harem. - une évanescence : qualité de se qui disparait graduellement. - le surfaçage : préparation d’une surface avant la peinture. - de surchoix : de première qualité. - un pécule : dans l’antiquité, le terme

Lorsqu'il est à Paris, il affirme également se trouver dans une ville « où [leur] sexe est descendu », alors qu'il ne traite clairement ses femmes comme si elles n'étaient que des objets et comme moyen de pure distraction. Parallèlement, dans leur harem, les femmes sont protégées par des eunuques noirs et blancs qui les surveillent, notamment durant l'absence d'Usbek. Cependant, leurs rapports avec les femmes sont très conflictuels, c'est-à-dire que ces hommes, ces esclaves, sont livrés à tous les

genèse par exemple décrit une société patriarcale polygame et fait référence aux harems célèbres d’Abraham et Moïse, de David et de son fils Salomon. Et selon ses finalités, la polygamie peut être dite « polygamie de prestige » ou « polygamie utilitaire ». Dans le premier cas, elle était utilisée comme outil politique par les puissants et servait à usurper le pouvoir du Souverain par la possession de son harem ou la séduction de ses concubines. Dans le second cas, elle répondait au besoin

montre libéral, seulement dans sa vie privée il n'est pas capable de laisser la liberté, même celle de l'amour puisque Roxane emprisonnée dans le harem est contrainte de lui donner son corps. Néanmoins elle apporte un démentît éclatant à ce manque de liberté puisqu'elle arrive à introduire y son amant. Grâce à la séduction des eunuques elle fait du harem un lieu de plaisir. Elle a « réformé ses lois sur celles de la nature » (l.10-11). Montesquieu par la voix de Roxane proclame les libertés de la

profondément oriental, ne se laissant jamais séduire par les femmes européennes dont il condamne «les soins qu'elles prennent de leur personne» qui lui paraissent «autant de taches faites à la vertu et d'outrages à leur époux». Et dès qu'il s'agit de son harem, il se montre despotique, ne connaissant que l'obéissance aveugle et le sang, ce qui le mène à l'échec. Selon les sujets, il est donc le porte-parole de Montesquieu ou l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire. Personnage contradictoire, et donc particulièrement

fardées de khôl et les cavaliers enturbannés qui l’ont tant séduit au Maroc. Il en rapporte des livrets de croquis et d’aquarelles qu’il exploite longtemps. À Alger, il est autorisé à visiter le harem d’un corsaire turc, une révélation qui lui inspire Femmes d’Alger . Dans l’espace clos et confiné d’un harem algérois, trois femmes sont assises sur de luxueux tapis orientaux. Elles portent de riches tuniques de vaporeuse soie brodée, par-dessus des pantalons bouffants, des sarouels, qui laissent voir

odalisque qui vient du turc odalik et qui signifie « femme de chambre » (C'est une esclave vierge qui pouvait monter jusqu'au statut de concubine dans les sérails ottomans, mais dont la plupart étaient au service du harem du sultan. En littérature, le terme désigne une femme de harem. Les plus connues : l'Odalisque à l'esclave, la Grande Odalisque (mal accueillie car « déformée ») , le Bain turc du peintre français Jean-Auguste-Dominique Ingres JD, l'Olympia de Manet...) Le rapprochement d’un

avait rendue indécente (Mme de Maintenon). Scènes mythologiques « galantes », fêtes et frivolités : le goût nouveau est « rococo ». La peinture ose représenter les mœurs dissolues de la Régence, avec les odalisques (esclave vierge servant dans les harems) ou les fêtes galantes. 3. Le thème des fêtes galantes Les fêtes galantes sont un thème récurrent des peintures libertines, en particulier dans Le pélerinage à l’île de Cythère (1717) de Jean-Antoine Watteau, nommé aussi une fête galante. C’est