Hegel Esthétique Les Choses De La Nature

Nous pouvons parler de conscience de soi à partir du moment où l’individu sait qu’il est : il peut se représenter les choses, les personnes autour de lui mais également lui-même. Nous pouvons alors nous demander comment, de quelle manière l’homme peut-il prendre conscience de lui-même ? Hegel veut montrer dans son ouvrage Esthétique que la conscience de soi peut être entreprise grâce à la représentation et à l’exécution, selon lui il y a deux manières de l’acquérir, la théorie et la pratique, il

latin　«　ars-artis　» qui signifie : 1- l’habileté ou le talent à produire quelque chose. 2- l’ensemble des procédés permettant d’obtenir un résultat. Par conséquent, l’art désigne le domaine de la production humaine en opposition aux effets produits par la nature. Dans le domaine de la production, le Moyen Age introduit une distinction entre les activités manuelles jugées serviles et les activités intellectuelles jugées nobles. Les premières appartiennent au domaine des «　arts mécaniques　» qui produisent des

émotion esthétique et subjective que l’on pense partageable et universelle ; elle est permanente. Le beau est le concept fondamental de l’esthétique qui émet un jugement sur l’art et les choses. La question est donc de savoir ce qui caractérise cette beauté. Nous avons tendance à penser que la beauté est naturelle. La nature caractérise ce qui est inné chez un être, et ce qui est non modifié par l’Homme. La nature se confronte à la culture qui élève les Hommes et les fait sortir de leur nature. Cette

s'intéressaient au rapport entre art et philosophie, puis au rapport entre art et réalité. S’il est une idée qui semble aller de soi aujourd’hui, c’est bien que l’art est un moyen d’évasion. L’art désigne donc en général tout ce que l’homme ajoute à la nature. L’art fait donc partie du réel, mais obéit à un idéal ou une idée. Comme création, il exprime notre part de subjective, quand la science cherche l’objectivité. Il peut être concret, quand il cherche à imiter le réel, ou abstrait quand il invente

péjorativement. Aristote parlait d'imitation de la nature, art et nature ayant en commun de produire quelque chose. En se faisant créateur, l'homme imite la nature, même s'il ne la copie pas. Il en comprend les lois de production, et il se sert de sa science pour prolonger la production de la nature, faire ce qu'elle ne fait pas. Il s'agit ici autant de technique que d'art. Mais il existe un autre sens où l'imitation consiste à copier l'apparence de la nature, en décalquer la forme, la représenter en détail

 HEGEL : PENSÉE ET LANGAGE C’est dans les mots que nous pensons. Nous n’avons conscience de nos pensées, nous n’avons des pensées déterminées et réelles que lorsque nous leur donnons la forme objective, que nous les différencions de notre intériorité, et que par suite nous les marquons de la forme externe, mais d’une forme qui contient aussi le caractère de l’activité interne la plus haute. C’est le son articulé, le mot, qui seul nous offre une existence où l’externe et l’interne sont si intimement

iulb ihroiueh jerdLes choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double existence ; il existe d'une part au même titre que les choses de la nature, mais d'autre part il existe aussi pour soi, il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n'est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. Cette conscience de soi, l'homme l'acquiert de deux manières : Primo, théoriquement, parce qu'il doit se pencher

tient pas à autre chose qu’au fait que l’homme est un être pensant et doué de conscience. En tant que doué de conscience, l’homme doit se placer en face de ce qu’il est, de ce qu’il est d’une façon générale, et en faire un objet pour soi. Les choses de la nature se contentent d’être, elles sont simples, ne sont qu’une fois, mais l’homme, en tant que conscience, se dédouble : il est une fois, mais il est pour lui-même. Il chasse devant lui ce qu’il est ; il se contemple, se représente lui même. Il faut

sont-ils le fruit du travail ? Le travail serait un don inné, quelque chose de nature. Il présente des activités naturelles ou culturelles, ce sont des activités acquises et transmises à travers les générations : - tout les groupes humains pas ne feront pas de l’art de la même manière - Ce n’est pas spontané il faut un apprentissage. Tout travail consiste à refuser de laisser l’environnement naturel tel que la nature nous l’a donné. Le travail est la « négation » du donné naturel. La technique

symbolise le monde sensible avec ses deux degrés de connaissance : la perception et la conjecture. Le monde intelligible, accessible à celui qui fait l'effort de se détourner du sensible, est symbolisé par l'extérieur de la caverne : les Idées sont les choses réelles, et le soleil est l'Idée unique du Bien, qui donne consistance et réalité à toutes les autres. [Apparence, art et vérité.] Le beau est ce qui nous apparaît dans sa plus grande vérité : ce qui est beau, ce n'est pas une reproduction servile