Henry Rousso

surtout que les français résistants étaient peu nombreux. Il y avait des collaborateurs mais la majorité de la France était attentiste. Par ces travaux, les historiens vont casser le mythe d’une France résistancialiste. Des historiens français comme Henry Rousso vont poursuivre les recherches. Il y eût aussi de nombreux travaux cinématographiques comme le film de Marcel Ophülls qui interroge des gens du peuple de Clermont Ferrand qui étaient collaborateurs, de hauts diplomates allemands ou encore Pierre

pas que l’idée d’une trahison par le biais d’une collaboration avec l’ennemi qui ne cesse de préoccuper les esprits des Français, qu’ils soient politiciens, intellectuels, élites, écrivains, historiens ou juste citoyens comme le dit à juste titre Henry Rousso « Vichy, un passé qui ne passe pas1 » mais plus les actions jugées « traitrises » du régime de Vichy durant cette occupation allemande. A partir de la signature d’un armistice, et les conditions sévères imposées par les Allemands que le régime

sous la direction de Jean-Pierre Azéma et François Bédarida, 1. De la Défaite à Vichy, éditions du Seuil, 1993, 2000 « La révolution paxtonienne » in L’ouvrage collectif La France sous Vichy, autour de Robert Paxton, éditions Complexe, 2004. Henry Rousso : Le syndrome de Vichy de 1944 à nos jours, 1987, 1990. Article « Qu’est ce que la Révolution nationale ? publié dans la revue Histoire n°129, janvier 1990. Vichy, l’événement, la mémoire, l’histoire, folio histoire, 2001. « L’historien lieu

Valérien, on inaugure le mémorial des morts de 1000 personnes, ainsi que du groupe Manouchian. Des stations de métro ou des rues sont rebaptisé en l’honneur de nos héros, pour ne pas qu’ils tombent dans l’oubli. Le terme résistancialisme est créé par Henry Rousso en 1990, dans son livre Le syndrome de Vichy. Malgré cela existe des mémoires plurielles : La mémoire Gaulliste, qui vénère de Gaulle et qui insiste sur la dimension militaire de la Résistance. La mémoire communiste qui présente leurs membres

vie dans l’occupation nazie. Il défend une résistance intérieure celle qui d’après aurait fait face au danger mis en opposition à la résistance extérieur menée par De Gaulle et qui aurait eu un impact très limité C) Le « syndrome de vichy » (Henri Rousso) Le mythe résistancialiste ne fait pas complétement consensus. A la mort de Pétain en 1951, les nostalgiques du Régime de Vichy lui expriment leur reconnaissance. (exemple : avec la revue Aspect de la France), sur cette image d’Epinal (= estampe)

mort, mais une fois D-G intervenue, il sera finalement condamné à la prison à vie. 2) Deux mémoires dominantes et concurrentes alimentent l'héroïsation de la résistance. Il y a tout d'abord le parti Gaulliste surnommé le « resistancialisme » (Henry ROUSSEAU). C'est le mythe d'une France unanimement résistante derrière D-G. Il occulte la collaboration de l'état. Puis, le parti communiste que l'on surnomme le « parti des 75 000 fusillés ». Ils vont insister sur une résistance héroïque et courageuse

l'historien américain Robert Paxton . Ou il dénonce les agissements du maréchal Pétain comme n’étant pas le bouclier de la France mais ayant en plus devancé les attentes des nazis. S'ensuit la publication de « Vichy, un passé qui ne passe pas » par Henry Rousso en 1996 qui accuse l'État français de ne pas vouloir reconnaître son implication dans la collaboration. En effet, Mitterrand fait fleurir la tombe de Pétain tous les ans, il y a donc un refus de reconnaissance de la participation de l'État à la

empiriques. Noiriel distingue deux préoccupations majeures à la socio-histoire : les rapports présent/passé et les rapports entre les individus. Histoire du temps présent ou histoire « passé/présent » ? Denis Peschanski, Michel Pollack et Henry Rousso[9] définissent l'histoire du temps présent, qui s'est développée dans les années 1970, par la période qu'elle étudie. Cette période est encadrée de bornes chronologiques mobiles. A l'amont, elle remonte tant qu'il y a encore des témoins vivants

du colonel Rol-Tanguy). 4. De Gaulle affirme que la résistance partie de Londres, donc de lui-même, a fini par "s'étendre au peuple tout entier". Il met ainsi en place le mythe d'une France entièrement résistante (ce que les historiens comme Henry Rousso ont appelé le "résistancialisme"). Dans les années 1970, avec un film comme "Le Chagrin et la Pitié" de Marcel Ophuls, on aboutira à l'excès inverse : des Français presque tous collaborateurs. Aujourd'hui, un historien comme Philippe Burrin a

1971 ; Lacombe Lucien de Louis Malle, 1974). Des travaux historiques pionniers contribuent également à un réexamen des faits (ex. : La France de Vichy de Robert Paxton, 1973) puis à l’étude des mémoires elles-mêmes (ex. : Le Syndrome de Vichy de Henry Rousso, 1987). 2. L’affirmation de la mémoire de la Shoah Le procès d’Eichmann (1961) et la guerre des Six Jours (1967) favorisent l’émergence d’une mémoire juive militante. Ainsi, l’avocat Serge Klarsfeld, fils de déporté, s’appuyant sur la loi