Hymne A La Joie Baudelaire

Le serpent qui danse , Charles Baudelaire Que j'aime voir, chère indolente, De ton corps si beau,Comme une étoffe vacillante,Miroiter la peau !Sur ta chevelure profondeAux âcres parfums,Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns,Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin,Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Tes yeux où rien ne se révèle De doux ni d'amer,Sont deux bijoux froids où se mêlent L’or avec le fer.A te voir marcher en cadence, Belle d'abandon,On dirait un

 Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire est une œuvre poétique parue en 1857. Il constitue l'unique recueil de vers composé par Baudelaire. A l’époque de sa publication, Baudelaire fut jugé pour outrage à la morale publique car il frôlait l’indécence dans certains de ses poèmes. Finalement, il fut condamné à payer 300 francs ainsi que d’accepter la suppression de six de ses pièces. Le titre Les Fleurs du mal est un oxymore. Il signifie que la beauté peut naître du mal, qu'il peut cultiver quelque

PARCOURS FLECHE SUR LES FLEURS DU MAL DE CHARLES BAUDELAIRE : I. L’auteur. Charles Baudelaire est né en 1821 à Paris. Enfant de parents ayant une très forte différence d’âge, son père décède de vieillesse alors qu’il n’a que six ans. Suite au remariage de sa mère, ils emménagent à Lyon en 1831. Là-bas, Baudelaire finit sa scolarité de manière hardie et mène une adolescence scabreuse. Ainsi, en 1841, il est envoyé par son beau-père en voyage pour les Indes, mais ce voyage le mènera finalement aux

fait d'amour n'y a que fiction. Je la pensais sans imperfection, Mais d'autre ami a pris possession : Et pour ce, plus ne me veux entremettre D'être amoureux. Au temps présent par toute nation Les dames sont comme un petit scion, Qui toujours ploie à dextre et à senestre. Bref, les plus fins ne s'y savent connaître : Parquoi conclus que c'est abusion D'être amoureux. Dans ce poème Clément Marot a l’air d’avoir été sentimentalement affecté et ne veux plus avoir à être de nouveaux

et vous en rédigerez la préface. Lire Baudelaire au XXIe siècle, il y a de quoi s’interroger. En quoi de la poésie vieille d’un siècle et demi peut-elle encore intéresser les lecteurs ? La poésie de Baudelaire a-t-elle vraiment sa place dans ce monde mécanisé et informatisé ? Entre les catastrophes naturelles et la course au « toujours plus », lire Baudelaire parait un peu incongru. Alors pourquoi lire Baudelaire ? Parce que c’est beau. Baudelaire a derrière lui le romantisme et le parnasse

de métal et de pierre Me ravit en extase, et j’aime à la fureur Les choses où le son se mêle à la lumière. Elle était donc couchée et se laissait aimer, Et du haut du divan elle souriait d’aise À mon amour profond et doux comme la mer, Qui vers elle montait comme vers sa falaise. Les yeux fixés sur moi comme un tigre dompté, D’un air vague et rêveur elle essayait des poses, Et la candeur unie à la lubricité Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ; Et son bras et sa jambe, et sa

poème XXXIX1)Notez dans le carnet de bord quelques citations qui vous a marqué(e) en les associant à leur thème (sur la page  « Mon florilège de citations »)(Sur Genially)2. Quelles impressions cette première étape de lecture vous donne-t-elle sur la personnalité de Baudelaire, son style d’écriture ? La lecture des poèmes « Au Lecteur » jusqu’au poème XXXIX des «  Fleurs du Mal » de Baudelaire donne une impression sur la personnalité complexe et contradictoire

endurant froidure :La vie m'est et trop molle et trop dure.J'ai grands ennuis entremêlés de joie.Tout à un coup je ris et je larmoie,Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;Tout en un coup je sèche et je verdoie.Ainsi Amour inconstamment me mène ;Et, quand je pense avoir plus de douleur,Sans y penser je me trouve hors de peine.Puis, quand je crois ma joie être certaine,Et être au haut de mon désiré heur,Il me remet en mon premier malheur. Louise Labé (1524-1566)

DOSSIER : LES FLEURS DU MAL , Charles Baudelaire THEME : LA FEMME POEME 1 : " La Beauté " P47 Analyse : Dans un premier temps Baudelaire crée une allegorie de la beauté , ceci est visible grace a l'utilistion du pronom personnel " je " qui introduit une personnification dans ce poéme . Cette Beauté apparait fière et méprisante en effet le champs lexical du mepris est bien present : " je hais le mouvement qui déplace les lignes " v7 , " je trône sur l'azur " v5 , "

Charles Baudelaire travaille sur un épilogue qu'il souhaite achever, comme il le signale à son éditeur Poulet-Malassis : « Je travaille aux Fleurs du Mal. Dans très peu de jours, vous aurez votre paquet, et le dernier morceau ou épilogue, adressé à la ville de Paris, vous étonnera vous-même, si toutefois je le mène à bonne fin ». Dans son projet, il déclare son amour pour la ville de Paris pendant les grand travaux du Second Empire (« Je t’aime, ô capitale infâme !, débauches…») ce qu’il résume à la fin