Illusionnisme

Py quant à lui utilise le même décor dans L'eau de la vie et La vraie fiancée. Il s'agit d'un décor simple qui brille de mille feux et mobile, dont le changement se fait à vue du public, ce qui souligne une refus total et catégorique de tout illusionnisme et qui permet de renforcer l'attention des petits. Les thèmes noirs sont également « allégés » par l'humour qui règne dans ces spectacles. Dans Le Petit Chaperon Rouge par exemple, on ne peut s'empêcher de rire lorsque le loup dit « Mémé » car

oeuvres, que l’artiste imprime sur tout ce qu’il crée la marge de son tempérament, mais il ne peut accepter ni même sans doute concevoir l’idée que le langage de la ligne et de la couleur pourrait obéir à des lois qui ne soient pas celles d’un illusionnisme pictural réglé sur un visible qui est, aux différences de tempérament près, le même pour tous. Or, ce sont les nouvelles lois de la visibilité, ce nouveau code expressif qui sont en train de s’introduire avec les impressionnistes et surtout avec

semble-t-il, qu’il ne touche qu’une petite partie de chaque chose, et cette partie n’est qu’un fantôme. »Platon La République Platon condamne l’art car il n’est qu’une imitation de ce que la nature peut donner. Il condamne l’artiste pour son illusionnisme. La nature fera toujours mieux que ce que l’art produit par simple imitation. L’art détourne du réel en donnant un divertissement facile à un public aveuglé. Il est compréhensible que Platon condamne l’art puisque l’art est une illusion et que

scène et se trouve complè- tement immergé dans le spectacle, là où le spectateur du théâtre épique doit être en position d’observateur et se tenir à l’extérieur de ce qu’il voit pour avoir les moyens de l’interroger et de le questionner. Cet illusionnisme (avec le degré d’immersion qu’il implique) sera porté à son comble par l’esthétique naturaliste qui se développe à partir de la fin du XIXe siècle et qui tend précisément à naturaliser la représentation et à escamoter sa dimension théâtrale

morale aux expressions comptables, budgétaires et économiques des réalités qu'elles traduisent. L'exigence morale, c'est la sincérité de l'information financière. Il est urgent de cesser de se raconter des histoires, de confondre politique et illusionnisme, bonne gouvernance et cosmétique comptable. Toute information financière doit être visée par une autorité indépendante, ayant diligenté un minimum de vérifications pour être en mesure de certifier la sincérité de l'information tout en engageant

n’est qu’un simulacre de peinture que le cadre peint accentue. A l’intérieur, une surface rugueuse, comme le reste du panneau, dans laquelle des objets réels remplacent les objets peints. Remise en cause loufoque de la mimesis picturale, de tout illusionnisme et du travail du peintre, qui se place résolument au-delà de la peinture. Les objets, une roue en métal, une pierre dans un filet, ainsi qu’une crinière de cheval, imposent leur réalité d’objets sans ambiguïté décorative. Ils appartiennent au répertoire

la vie qui rêve la vie… au lieu de la vivre. C. Les fêtes du sensible et les noces du réel De ce point de vue, Platon n’avait donc pas tout à fait tort de se méfier des artistes quand il condamnait dans La République l’artiste pour son illusionnisme. La critique porterait à plein contre « l’art commercial » qui est le nôtre aujourd’hui, l’art voué à la pure et simple consommation de masse. Cet art là n’est-il pas souvent un leurre donné en pâture au peuple, au peuple qu’il faut nourrir avec

roman réaliste provoque une réflexion profonde sur la société en montrant les affrontements des passions et intérêts et l’évolution des êtres (cf. Bel Ami ou Une vie). Pour la composition, son modèle est Mme Bovary. 6. Illusion, désillusion Un illusionnisme subjectif : pour Maupassant, l’illusion des réalistes est au service du vrai et s’oppose au romanesque. La particularité de Maupassant est le subjectivisme relativiste : il y a illusion particulière de chaque grand artiste qui parvient à communiquer

Cette toile, représentative des recherches menées par Picasso à l’époque de son étroite collaboration avec Georges Braque au Bateau-Lavoir, aborde un problème qui gouvernera le cubisme pendant les deux années à venir : la transposition, sans illusionnisme, d’une réalité en trois dimensions sur une surface qui n’en contient que deux. Réalisée après une série de portraits peints et sculptés de son amie Fernande dans lesquels il s’attachait déjà à briser le volume du visage, Femme assise dans un

question des rapports avec la réalité (et le simple fait de poser la question de ce qu’est la réalité est déjà modifier notre rapport à elle) : où est la différence entre le réel et ce qui ne l’est pas (question qui soulève le problème de l’art comme illusionnisme, problème qu’on trouvait déjà chez Platon)? Quels sont les rapports entre la réalité et celui qui la perçoit (problème posé par Merleau-Ponty dans L’œil et l’esprit)? De quelle façon le corps appréhende-t-il la réalité ? Giacometti, par exemple