José-Maria de Heredia

L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ; Ou penchés à l'avant des blanches caravelles, Ils regardaient monter en un ciel ignoré Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles. José-Maria de Heredia José-Maria de Heredia est né a Cuba le 22 novembre 1842. Il part en France à l’âge de 9 ans, et y restera jusqu’à l’obtention de son baccalauréat. Il fut un élève brillant et très apprécié. Il retourne en 1859 à Cuba, et revient à Paris avec sa mère

sociale1. À sa sortie de la prison de Sainte-Pélagie, Ricard ouvre un nouveau salon, politique et littéraire, dans les appartements de sa mère, où fréquentent, outre Verlaine et son ami (et futur biographe) Edmond Lepelletier, Catulle Mendès, José-Maria de Heredia, François Coppée, Villiers de l'Isle-Adam, ou encore Anatole France-Thibault2. Les frères de Goncourt donneront dans leur Journal une description peu amène de ce cénacle : « C'est dans une maison des Batignolles, chez un M. de Ricard

cercueil, Aux brouillards de l’hiver, à toute la nature De tristesse et de deuil. Mais ne suis-je plutôt à l’Océan semblable, Qui, toujours florissant, Laisse le vol du temps passer, et sur le sable Écume en gémissant ? Doux rêveur José maria de Heredia, la sieste + p205 Pas un seul bruit d'insecte ou d'abeille en maraude,  Tout dort sous les grands bois accablés de soleil  Où le feuillage épais tamise un jour pareil  Au velours sombre et doux des mousses d'émeraude. Criblant le dôme

composé : « Les conquérants », José Maria de Hérédia Poète français d’origine cubaine, José Maria de Hérédia marque de son empreinte magistrale la poésie française du XIXème siècle. Descendant de conquistadores espagnols, il garde avec ferveur le souvenir du pays natal et la mémoire de son ancêtre Don Pedro de Hérédia, compagnon de Cortez. Influencé par le Parnasse contemporain, qui réagissait alors contre les excès du romantisme sentimental de son siècle, Hérédia s'engagea aux côtés d'autres

L'écriture poétique a. Une vision du monde embellit José Maria de Hérédia est un auteur du XIXè siècle. C'est un homme de lettres d'origine cubaine et à la fois le maître du mouvement parnassien. Le poème que nous allons étudier s'intitule « La Sieste » ( 1893 ) qui est un de ces nombreux poèmes qu'il a composé. C'est l'histoire d'un monde merveilleux où repose le calme et la bienfaisance à travers la sieste.Comment Hérédia montre t-il que « La Sieste » est un monde reposant et sensible

Descendant d'un conquistador, José Maria de Heredia écrit ici un sonnet sur la conquête de l'Amérique. Ce poète s’inscrit parfaitement dans la lignée des parnassiens. Ce mouvement est une réaction devant les excès sentimentaux du romantisme.Il prône la retenue et l'impersonnalité, Il rejette absolument l'engagement social et politique de l'artiste. Pour les Parnassiens l'art n'a pas à être utile ou vertueux et son seul but est la beauté. C'est la théorie de « l'art pour l'art » de Théophile Gautier

Problématique : la beauté est-elle dans la nature ou dans le poème ? Voire dans la philosophie ? Plan I) Une beauté à découvrir a) Une théorie en mouvement Le poète s’attache à décrire la beauté, mais pas seulement. Il semble vouloir la débusquer dans ses moindres recoins. Nous retrouvons ici la théorie des Parnassiens, pour qui seule la beauté reste d’importance. Dans le poème, c’est une isotopie lexicale riche qui s’efforce d’accoler à chaque mot son adjectif afin d’en magnifier l’apparition

quiddoit être agréable à lire et à écouter. Un poème serait écrit pour être beau. L’auteur choisi de privilégier une forme régulière avec des mots rares et des rimes de façon a créer une harmonie, unemélodie. C’est le cas de La Dogaresse de José Maria de Hérédia qui est un poème parnassien. Ce poème n’apporte rien en particulier au lecteur, si ce n’est que la beauté et le plaisir qu’il peut donner aulecteur. Le poète n’a pas écrit ce poème dans le but de débattre ou de remettre en cause un sujet en

Texte B : José Maria de HEREDIA, Midi, « La Nature et le Rêve », Les Trophées (1893). Midi Pas un seul bruit d'insecte ou d'abeille en maraude1, Tout dort sous les grands bois accablés de soleil Où le feuillage épais tamise2 un jour pareil Au velours sombre et doux des mousses d'emeraude3. Criblant le dôme obscur, Midi splendide y rôde Et, sur mes cils mi-clos alanguis de sommeil, De mille éclairs furtifs forme un réseau vermeil4 Qui s'allonge et se croise à travers l'ombre chaude.

celui - ci que ce soit le fuite du quotidien ou bien la découverte. L’objet premier du voyage est l’accomplissent d’un rêve comme le souligne Claude Lévy - Strauss dans son essai Triste tropiques ou bien d’un rêve héroïque comme l’exprime José Maria de Hérédia dans son poème « Les conquérants » extrait de l’ouvrage Les Trophées. Ces rêve répondent don à l’envie de fuir le quotidien, pour ne pas entrer dans une routine De plus, le voyage est associé à l’exotisme et à une chose fabuleuse ouvrant les