L'Ours et l'Amateur des jardins

Le rat et l’éléphant Le cheval et l’âne L’âne et le chien Le lion et le moucheron Le paon se plaignant à Junon L’ours et les deux compagnons Les deux perroquets, le roi et son fils Le meunier, son fils et l’âne Le loup plaidant contre le renard par-devant le singe Le corbeau voulant imiter l’aigle Le berger et la mer Le rieur et les poissons L’ours et l’amateur des jardins (un vieillard) La souris métamorphosée en fille La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf Le loup

qui se laisse emporter par sa rêverie et, imaginant voir un poulain gambader dans son écurie, fait un faux mouvement qui renverse le lait et réduit ses rêves à néant. La Fontaine s'inspire également de cet ouvrage pour les fables L'Ours et l'Amateur des jardins, Le Chien qui lâche sa proie pour l'ombre et Le Loup et le Chasseur. L’ouvrage, comme son nom l’indique, est composé de cinq parties thématiques regroupant plusieurs textes : 1.Mitrabhedha (मित्रभेध) , « La Perte des amis » (22 histoires)

formulation varie beaucoup d’une fable à l’autre : moralité sous forme de proverbe (« L’Enfouisseur et son Compère ») ; sous forme d’injonction (« La Cour du Lion ») ; à la première personne du singulier (« L’Écolier, le Pédant et le Maître d’un Jardin ») ou du pluriel (« Les Deux Coqs ») ; moralité à l’ouverture de la fable (« Le Paysan du Danube ») ou au beau milieu d’une fable double (« Le Héron » / « La Fille »). I. 3. Quand il n’y a pas de moralité distincte du récit, on en trouve une dans

porteuse de didactisme mais d'un didactisme souvent atténué par l'humour condensé en un bref précepte, ce qui évite ainsi la lourdeur de la démonstration : « Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ; Mieux vaudrait un sage ennemi » (L'Ours et l'amateur des jardins); « Plutôt souffrir que mourir, C'est la devise des hommes » (La Mort et le bûcheron). Une prise de parti politique Les Fables de La Fontaine apparaissent comme une œuvre politique, dans ce sens qu'elles portent jugement sur les rapports

- VII, 9 La laitière et le pot au lait (double tradition orientale et européenne) - VII, 15 Le chat la belette et le petit lapin (Pilpay + Moyen Age) - VIII, 10 L’ours et l’amateur des jardins (Pilpay) - VIII, 11 Les deux amis (Pilpay) - VIII, 18 Le bassa et le marchand (inconnue, Bernier ?) - VIII, 21 Le faucon et le chapon (Pilpay)

orientale) VII, 5 Les souhaits (tradition orientale rapportée par Bernier) VII, 9 La laitière et le pot au lait (double tradition orientale et européenne) VII, 15 Le chat la belette et le petit lapin (Pilpay + Moyen Age) VIII, 10 L’ours et l’amateur des jardins (Pilpay) VIII, 11 Les deux amis (Pilpay) VIII, 18 Le bassa et le marchand (inconnue, Bernier ?) VIII, 21 Le faucon et le chapon (Pilpay) VIII, 27 Le loup et le chasseur (Pilpay) IX, 1 Le dépositaire infidèle (Pilpay) IX, 2 Les deux

réflexions animales sur la condition humaine. » (article Le rat chez La Fontaine de Thomas Flamerion) Contexte immédiat : Fable 9 du livre huitième => en amont fables satiriques Les femmes et le secret + les dangers de l’ignorance « L’Ours et l’amateur des jardins »=> « rien n’est si dangereux qu’un ignorant ennemi. » Lecture Vision d’ensemble Alternance entre passé simple et présent de narration // alternance entre récit épique et conte oral. 2 passages au discours direct encadrés

Chien se voyant trop faible contre eux tous, Et que la chair courait un danger manifeste, Voulut avoir sa part ; et lui sage : Il leur dit : Point de courroux, Messieurs, mon lopin me suffit : Faites votre profit du reste. VIII, 10 L'OURS ET L'AMATEUR DES JARDINS vers 58 Aussitôt fait que dit ; le fidèle émoucheur Vous empoigne un pavé, le lance avec roideur, Casse la tête à l'homme en écrasant la mouche, Et non moins bon archer que mauvais raisonneur : Roide mort étendu sur la place il le

basant sur la version grecque de Syméon Seth26. Ce sont ces deux ouvrages que connaîtra La Fontaine et qui inspireront plusieurs fables de son deuxième recueil, ainsi qu'il le reconnaît dans l'introduction de ce recueil. Ce sont notamment L'Ours et l'Amateur des jardins, La Laitière et le Pot au lait, Le Chien qui lâche sa proie pour l'ombre, La Tortue et les deux Canards, Les Poissons et le Cormoran, et Le Loup et le Chasseur27. Locman À une époque ancienne, avant l'apparition du Kalîla wa Dimna

misérables, Car qui peut s'assurer d'être toujours heureux ? Le Lièvre et la Perdrix (V,17) Il n'est rien inutile aux personnes de sens Le Lion s'en allant en guerre (V,19) Il m'a dit qu'il ne faut jamais Vendre la peau de l'ours qu'on ne l'ait mis par terre. L'Ours et les deux Compagnons (V,20) La vraie épreuve du courage N'est que dans le danger que l'on touche du doigt, Tel le cherchait, dit-il, qui, changeant de langage, S'enfuit aussitôt qu'il le voit. Le Lion et le Chasseur (VI