La Double énonciation Illusion Comique

Le roman comique de Scarron Scarron : romancier, poète, dramaturge, 1610-1660 Louis XIII. RPZ genre burlesque dans la comédie du XVIIème Incipit Publié en 1951 le roman débute par l'arrivée d'une troupe de comédiens au Mans et raconte leurs aventures rocambolesques dans la ville et aux environs. Il comporte une série d'histoires enchâssées : la plupart sont des nouvelles espagnoles que Scarron a traduites et adaptées. Parmi ces histoires, la plus célèbre est celle du Destin, le nom de scène de

d’ensemble La spécificité du jeu théâtral : représentation et contraintes de la représentation (double-énonciation etc.) travail sur groupement. Le travail de l’acteur (travail sur groupement : Diderot, Molière) Les caractéristiques du comique Les caractéristiques du drame romantique : support : scène d’exposition de On ne badine pas ave l’amour. Synthèse : dans quelle mesure peut-on parler d’ « illusion théâtrale » ? Travail personnel/ activités complémentaires Recherche biographique personnelle

les pages « Repères », ils pourront s’interroger sur l’évolution des représentations théâtrales (choix des costumes, décors, accessoires). SÉQUENCE 1 – Le « théâtre dans le théâtre » du XVIIe siècle à nos jours • Pierre Corneille, L’Illusion comique (p.  150 ES/S et Techno / p. 152 L/ES/S) SÉQUENCE 2 – Maîtres et valets dans la comédie du XVIIIe siècle • Alain-René Lesage, Turcaret (p.  170 ES/S et Techno / p. 172 L/ES/S) • Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard (p. 172 ES/S et Techno

intrigue. Les deux hommes attendent une jeune femme. Lorenzo apparaît comme un entremetteur. Il nous livre d’ailleurs le portrait de « la petite ». « Il fait un froid de tous les diables » : notation en partie comique dans la mesure où le duc incarne d’une certaine façon le diable. Autre effet comique : le recours au juron « entrailles du pape » (le duc = lui même considéré comme un fils bâtard du pape). Le portrait de la jeune femme est dépréciatif : champ lexical de la fille de mauvaise vie et de la

Lectures analytiques a)L'exposition : La tirade du Nez (I, 4, v. 311-365), Une tirade comique, l’ « humeur bataillarde », la double énonciation et la raison d’être de ce morceau de bravoure. b)Le nœud : La tirade des « Non, merci ! » (II, 8, v. 965-1005), Cyrano « moraliste classique », à la manière du Misanthrope de Molière ? La scène du baiser (III, 7), vers 1441 à 1480. Une déclaration à double voix, du lyrisme à l’émergence du pathétique (lecture analytique prise en charge par Lise

arrive à s'exprimer. Les phrases deviennent simples, nominales avec des verbes à l'infinitif : « Gogo léger – branche pas casser – Gogo mort. Didi lourd – branche casser – Didi seul ». Ce langage en décalage avec la situation dévoile une dimension comique d'autant que ces quelques mots ont été prononcés « avec un effort » ! Et de nouveau, le discours s'interrompt avec l'aposiopèse « tandis que... ». La parole se refuse à nouveau. Ceci est renforcé par la didascalie « il cherche l'expression juste »

médecin, un noble, une personne cultivée mais il est en contradiction entre ce qu’il dit et ce qu’il fait. Il utilise des connecteurs logiques et des questions rhétoriques pour arriver à des arguments irrecevables : cela fait de lui un personnage comique. Il sera le faire-valoir de son maître et apportera de la légèreté à la tension tragique de la pièce. * Au début de la pièce, Dom Juan n’est pas hypocrite et assume son libertinage. Ce n’est qu’à l’acte V qu’il va basculer dans l’hypocrisie

général - Aborder le théâtre comique du XVIIème siècle Objectifs culturels - Découvrir le 17e siècle: le contexte historique, politique et culturel. - Découvrir la condition d'auteur. - Découvrir la vie de comédien. - La comédia dell'arte Apprentissages particuliers - Développer l'étude de l'image. - Dégager les caractéristiques de la comédie. - Démêler les différents niveaux de l'intrigue. - Approcher le genre théâtral : la double énonciation, la mise en scène. - Étudier

1. Le déguisement souvent laissé pour compte. → travestissement difficile à suivre, par les personnages eux-mêmes. Orlando s'adresse directement et indirectement à Rosalinde/Ganymède. → Mise en scène. Même Rosalinde a du mal avec ce double travestissement. Double personnalité. « Je ». 2. Un amour omniprésent chez les 2 amants. → Seul tort d'Orlando : être en retard, ce n'est pas une faute grave. → Louanges de Rosalinde. → Litote « quelques joies ». → Rosalinde ne peut plus vivre sans Orlando

qui existe, ou a véritablement existé. Le théâtre peut donc nous paraître en opposition totale avec le réel. Ainsi à la question le théâtre exprime –t-il le réel ? La réponse semble évidente. Cependant nous pouvons nous demander si les artifices ou illusion du théâtre ne permettent pas, en fait, d’exprimer le réel ? S’ « il n’est pas le pays du réel » le théâtre ne dépasse-il pas l’artifice pour nous conduire à ce qu’Hugo appelle «  le vrai», le réel ? Le théâtre est surtout représentation. Or représenter