La Double énonciation Illusion Comique

Synthèse L’illusion comique a été écrite en 1635 par Corneille. C’est une comédie puisque c’est un fait qui excite le rire. Le théâtre n’est qu’illusion. Dans la pièce, il y a deux histoires donc une double illusion. Il y a différentes formes d’illusion dans cette comédie : Se faire illusion à soi-même ; état de l’âme qui fait que nous attribuons une certaine réalité à ce que nous savons n’être pas vrai ; Sorte de fantômes qui flottent dans l’imagination ; fausse apparence que l’on attribuait

Agnès) *   * MONOLOGUE * Apartés scènes comiques = établit complicité spectateur qui se sent investi dans la représentation C'est ainsi que lorsque Figaro et Suzanne, dans Le Mariage de Figaro, prennent au piège le comte, en l'obligeant devant ses sujets à abolir le droit de cuissage qui compromet leur mariage, l'aparté du comte prend toute sa valeur lorsqu'il déclare: « c'est un jeu que tout ceci ». DOUBLE ENONCIATION Les personnages communiquent entre eux sur la scène, mais

théâtral compose une grande partie de la Littérature, et ce, depuis l'antiquité jusqu'à aujourd'hui. Hitchcock s’est exclamé : « Le théâtre, c’est la vie ». En quoi le théâtre relève-t-il d’une expression réelle de la vie, mais en même temps d’une illusion de celle-ci ? Ainsi, le théâtre demeure-t-il une réplique de la réalité ? Cependant comment l’illusion persiste-elle tout de même ? En effet, le but ultime du dramaturge est bien de reconstruire la réalité par différents moyens. Ainsi une

 Considérées comme didascalies. Situation de double énonciation : Enonciation des personnages  Dialogue (Entre eux) + Monologue (Avec eux-mêmes). Enonciation de l’auteur  Informations au spectateur ( Répliques des personnages). TYPES DE RÉPLIQUES : Stichomythies  Echange vif entre deux personnages  Intensité tragique OU Effet comique. Aparté  Spectateur = Destinataire  Complice  Décalage entre ce que le personnage dit  pense  Comique. Monologue  Eclairer une situation OU Exprimer

à toute vitesse »). Burlesque présent dans ses propos, leur désinvolture et le mélange bouffon des registres. Contraste entre gravité tragique et familiarité comique. Tragique : personnages nobles, homme blessé en danger de mort, amour impossible, l’Irrépressible parle d’« escaliers du délire » et utilise un ton de confesseur. Comique : familier de l’Irrépressible (« maman », « chatouille », « crever »). Registre tragique alors desamorcé par la désinvolture à l’égard des protagonistes du drame

L’ILLUSION COMIQUE – CORNEILLE Comment se manifeste l’illusion théâtrale, pour les personnages, pour les spectateurs ? Quels intérêts peut-on y trouver ? L’Illusion comique est une œuvre qui clôt la période de jeunesse de Corneille, il a vingt-neuf ans quand il crée la pièce en 1635. Elle appartient à la première partie de son œuvre celle occupée de ses comédies, partie méconnue, car Corneille est surtout connu pour ses tragédies. Ce n’est pas du théâtre classique, c’est une œuvre baroque

l’illusion théâtrale ? Tout d’abord Matamore nous est présenté comme un être superficiel, personnage du paraître qui n’existe que parce qu’il raconte. De plus cette illusion est renforcée par le comportement de Clindor qui en réalité domine son Maître. I – MATAMORE, UN PERSONNAGE DU PARAÎTRE 1 Matamore fait son propre éloge énonciation : pronoms et adjectif à la 1er personne = tournure anaphorique : égocentrisme mis en avant. Champ lexical du pouvoir et de la destruction > Matamore

veut lui arracher son aveu. De quelle manière le stratagème de la lettre permet-il la révélation des sentiments ? Après avoir montré l’efficacité de ce procédé dramaturgique, nous verrons qu’il permet d’une part de donner à la scène une dimension comique et d’autre part de dévoiler, malgré eux, l’amour que ressentent les personnages. La lettre qu’Araminte dicte à Dorante constitue un dispositif scénique efficace sur lequel reposent le jeu des acteurs et la tension dramatique de la

L’illusion Comique, Corneille. (Acte II. Scène 2) Introduction : L’illusion comique de Corneille est une œuvre qui s’inscrit dans le mouvement baroque du XVIIème siècle. C’est une pièce de théâtre représentée pour la première fois au théâtre du Marais (Paris) en 1636. Elle a été publiée en 1639 chez François Targa. Dans la scène 2 de l’acte II, deux nouveaux personnages entrent en scène à la place d’Alcandre et Pridamant. Le premier, Matamore, est un capitan gascon, amoureux d’Isabelle. Le second

révélation produit un effet marquant, tellement exploité par l'écriture dramatique qu'on le nomme justement « coup de théâtre ». 3. Le coup de théâtre La scène de révélation peut constituer un moment très attendu de la pièce. Par le biais de la double énonciation, il arrive souvent que le spectateur en sache plus que certains des personnages, et soit au courant d'une information importante ou assiste à la formation d'un quiproquo. Il va alors attendre avec impatience cette scène lors de laquelle