La Double énonciation Illusion Comique

dans l’espace scénique est le fruit d’un artifice, d’une illusion. Ainsi le monologue est une parole totalement artificielle, dans la mesure où elle donne accès à une dimension psychologique du personnage. Ces éléments sont –ils suffisants pour dire que le théâtre n’est que cela : un art de l’artifice et de l’illusion ? Notre parcours tentera d’éclairer cette problématique en analysant d’abord ce qui contribue, dans le théâtre, à cette illusion, puis en distinguant les liens qui existent entre théâtre

Bijoux indiscrets). 1. Sur scène, le lieu n'est pas le lieu : un univers factice de carton La mise en scène – avec les ressources de la scénographie – a une matérialité factice, aisément visible. Le lieu n'est pas le lieu Au théâtre, le lieu est illusion : le spectateur admet que la scène présente comme réel un lieu en réalité factice et que les deux cents mètres carrés de la scène représentent une forêt dans le deuxième acte de Dom Juan, un champ de bataille dans Cyrano de Bergerac. Un décor de

inattendu de l’intrigue qui permet souvent de la faire avancer voire de la dénouer. Double énonciation (n. f.) : il s’agit d’une même parole qui n’a pas le même sens ou les mêmes implications pour les personnages et pour le public. Les spectateurs, du fait de leur statut, reçoivent davantage d’informations sur les actions à venir que les personnages présents sur scène, ils sont donc privilégiés. Illusion (n. f.) : phénomène selon lequel on prend pour vrai ce qui n'est que fiction. Mimésis

forme avec éclat dans l’univers de la littérature : conformes, pour l’essentiel, aux règles nouvelles, elles proposent un modèle de haute tenue littéraire, mais qui use des conventions avec un discernement inventif ; plus enjouées que proprement comiques, plantées dans un décor contemporain, romanesques sans excès, animées sans gratuité, ces œuvres présentent une vraisemblance intérieure tout à fait convaincante, qui est le produit d’un réalisme hautement stylisé. Tout cela s’accorde à merveille

Corneille, L’illusion comique, Acte I I. Résumé de l’acte I : - Scène 1 : Pridamant, guidé par Dorante, vient consulter le mage Alcandre au sujet de la disparition de son fils, Clindor, qu’il traitait trop durement et qui s’est enfui depuis dix ans. - Scène 2 : Alcandre paraît, rassure Pridamant, et dévoile les habits somptueux portés par Clindor : celui-ci aurait atteint une position éclatante. - Scène 3 : Alcandre raconte au père la vie de son fils, devenu valet d’un Capitan, et lui

c’est aussi pleurer, être ému, ressentir de la crainte, de la pitié, de la joie, de la déception), est aussi par là un moyen d’échapper au quotidien. Tout spectacle crée une évasion, déconnecte, crée une illusion. Le théâtre est le monde de l’imaginaire, du factice, de la convention (double énonciation, a parte…). Le divertissement est donc une sortie du réel, un détournement dans le sens latin de « divertere », se détourner de. Le spectateur se détourne de sa propre vie, cesse de penser et de réfléchir

Femmes savantes de Molière, permet de démasquer Trissotin, rendant ainsi possible le mariage de Clitandre et d'Henriette. Le dénouement : Marque la fin de l'intrigue, la résolution du conflit. Il varie en fonction du genre de la pièce : dénouement comique (heureux), tragique. Exemples : Le dénouement du Tartuffe (1664) de Molière, qui repose sur l'intervention d'un personnage extérieur à l'action - le roi - a souvent été jugé comme une faiblesse de la pièce. C'est en effet le roi qui révèle que

souterrain Il y a tjs les pôles opposés en lui. DOUBLE personnalité Destruction et renaissance Il est célébré surtout par les femmes qui se réunissent en dehors de la ville et qui dévore les animaux. Repas sacré qui les approche du dieu et de l’animalité. (Sauvage et raffiné) Dionysos enfant : les titans veulent l’enfermer et le démembre (appelé avant Zagreus) puis quelqu’un le reconstitue et de sa nouvelle naissance il se nomme Dionysos = double personnalité (déchirement/reconstitution). Dionysos

peut-il se retrouver dans les héros des tragédies classiques de Racine et de Corneille, vaillants guerriers qui combattaient sans peur afin de construire leur renommé dans l’espoir de laisser leur nom gravé dans les mémoires ? 2) Une énonciation et un langage artificiel L’énonciation et les procédés d’écriture sont eux aussi tout autant conventionnels et éloignés de la réalité de l’adolescent. La parole théâtrale est artificielle. On ne parle par en alexandrins comme dans les tragédies

Femmes savantes de Molière, permet de démasquer Trissotin, rendant ainsi possible le mariage de Clitandre et d'Henriette. Le dénouement : Marque la fin de l'intrigue, la résolution du conflit. Il varie en fonction du genre de la pièce : dénouement comique (heureux), tragique. Exemples : Le dénouement du Tartuffe (1664) de Molière, qui repose sur l'intervention d'un personnage extérieur à l'action - le roi - a souvent été jugé comme une faiblesse de la pièce. C'est en effet le roi qui révèle que