La Justice Morale Se Confond Elle Avec La Justice Sociale

une communauté morale et politique spécifique qui conditionne la liberté politique, et en ce sens, il doit être le souverain. Nous répondrons à la question en trois moments. Tout d’abord, avec Platon, le peuple souverain est pensé comme le signe de la corruption de la Cité. Loin d’être un populus il n’est qu’un vulgus. Dans un second moment, on verra comment, par l’acte du contrat social, le peuple est arraché à cette dimension passionnelle et irrationnelle pour être un corps moral qui fonde la liberté

La justice A/ Quelques définitions. Spontanément, nous avons tendance à être égoïste, à réclamer tout, tout de suite, à nous affirmer aux dépens des autres. Or, nous ne sommes pas seuls, ce qui nous oblige à tenir compte des autres et à partager avec eux selon une juste proportion. Toutefois, il est difficile de nous accorder sur les règles du partage. On peut alors commencer cette réflexion sur la justice par l’évocation de quelques injustices ( qu’elles soient commises ou subies ). Car, s’il

l’art oratoire mais cette art ne tient pas à la conception du droit en elle-même. On peut se demander si le droit se confond avec le juste, est-il tjrs synonyme de justice ? L’aspiration à la justice est l’une des fonctions du droit. Pourtant derrière cette définition sous laquelle le droit serait le juste il y a de nombreuses exceptions qui font que le droit ne se confond pas en justice. Ex : homme marié ayant un enfant entretient des relations extraconjugales avec une femme, obligation de fidélité

droit c’est une abstraction certain disent que c’est un symbole de la balance et du glèbe et d’autres disent que la robe du magistrat. Et certain pense que c’est une contrainte. C’est que le droit est très vaste. Le droit est immergeant à la vie sociale il n’y a pas de société sans droit. Droit civil du latin jus civilii Pas de société sans droit du latin ubi jus, ubi societas Le droit est partout (même dans les rapports les plus intimes de l’homme tel que l’obligation de fidélité dans un contrat

éclatent sensibilisent l'opinion aux problèmes de la justice et de son organisation, lente, coûteuse, influençable jusqu'à commettre les pires erreurs sous la pression des préjugés. De même, on s'indigne du caractère atroce de la procédure pénale. Avec le juriste italien Beccaria Des délits et des peines, 1764 s'impose l'idée d'une justice qui n'utiliserait plus la «question», c'est-à-dire la torture, pour extorquer des aveux aux accusés; une justice devenue impartiale, qui proportionnerait les châtiments

LA FORCE DU DROIT En tant qu’idéal moral, le droit est une métaphore géométrique : droit s’oppose à courbe, et cette notion de droit n’est soumise à aucune relativité. Autrement dit, ce qui est droit ou juste c’est ce qui se base sur une loi universelle dotée de la nécessité rationnelle. En ce sens, cette forme de droit rejoint l’idée du droit naturel, pleinement légitime et qui se distingue du droit positif, simplement caractérisé par la légalité. Ainsi, c’est au nom du droit naturel qu’Antigone

à l’acte I arrive, mais Figaro aperçoit le Comte avec le billet et en apprend la provenance. Acte V = Une allée extérieure. Figaro seul, exprime sa rancœur. Caché, il voit arriver Suzanne puis la Comtesse, qui ont échangé leurs habits et qu’il confond, puis Chérubin qui lutine la Comtesse en la prenant pour Suzanne, enfin le Comte qui s’imagine faire la cour à Suzanne. Mais Figaro surgit et le Comte se cache, la Comtesse se retire et Suzanne, déguisée, décide de punir Figaro qui la reconnaît. Reste

entreprise. Autrement dit l’entreprise individuelle est une entreprise qui se confond avec son propriétaire : l’entrepreneur individuel, et qui n’a pas la personnalité juridique. Le droit ne connaitra que l’entrepreneur et non l’entreprise en tant que telle. L’entreprise individuelle se caractérise par 1) son absence de personnalité juridique, 2) son entière appartenance à l’entrepreneur individuel avec lequel elle se confond, 3) l’engagement de tous les biens de l’entrepreneur pour payer ses éventuelles

du 12 juin 2002 La personnalité morale est un groupement de personnes et/ou de biens qui forment une entité juridique distincte des personnes qui la composent et qui peuvent être elle-même soit des personnes physiques, soit des personnes morales, il peut en effet y avoir des sociétés de sociétés. L’arrêt rendu par la chambre commerciale de la Cour de Cassation le 2 octobre 1990, ici étudié, est un parfait exemple de la distinction entre la personnalité morale et ses membres. En effet, la Fédération

LA CONFUSION ENTRE PUNITION ET SOIN : LA JUSTICE SOIGNANTE Stanislas TOMKIEWICZ, « Punition et soin : confusion nécessaire ? » in : Enfance et Psy, n°2, 1998 La punition qui soigne Depuis quelques dizaines d’années, l’appareil punitif se donne des objectifs soignants. Pour moi, ce glissement de l’appareil punitif vers les soins, cette prétention de la Justice à soigner les mineurs (et même depuis quelques temps, les adultes !) ne sont pas négatifs mais au contraire un signe positif d’humanisation