La Nuit De Mai Le Pélican

 » Victor Hugo, les Contemplations, « Mors » • La mort et son pendant, le temps qui passe, engendrent angoisse et mélancolie. «  Et quand un homme meurt, je vois distinctement Dans son ascension mon propre avènement […] C'est mon tour ; et la nuit emplit mon œil troublé Qui, devinant, hélas, l'avenir des colombes, Pleure sur des berceaux et sourit à des tombes  » VictorHugo, Toute la lyre, À Théophile Gautier 3. La nature • La nature est évoquée dans la poésie lyrique, soit pour elle-même

les accompagne dans leur longues veillées d’écriture. Il suffit d’écouter Jules Laforgue dans ses Premiers Poèmes, qui se confesse: «Je tords mon coeur pour qu’il s’égoutte en rimes d’or…» C’est ce qui fait dire à Alfred de Musset, dans sa Nuit de mai: «Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots.» On peut s’interroger sur ce qui a amené Musset à consacrer la souffrance comme source poétique privilégiée et à assigner au poète la tâche

 » Victor Hugo, les Contemplations, « Mors » • La mort et son pendant, le temps qui passe, engendrent angoisse et mélancolie. «  Et quand un homme meurt, je vois distinctement Dans son ascension mon propre avènement […] C'est mon tour ; et la nuit emplit mon œil troublé Qui, devinant, hélas, l'avenir des colombes, Pleure sur des berceaux et sourit à des tombes  » VictorHugo, Toute la lyre, À Théophile Gautier 3. La nature • La nature est évoquée dans la poésie lyrique, soit pour elle-même

sentiments, comme dans la nuit de mai de Musset. Concernant Musset, la rupture avec George Sand va donner à son génie, la maturité qu’il lui fessait défaut. De l’épreuve bouleversante de sa rupture, Musset va publier les quatre poèmes "des nuits". Donc dans la nuit de mai, il s’agit du poète qui converse avec sa muse, celle-ci l’invite a cultivé sa douleur afin de pouvoir continuer produire, en lui contant l’épopée d’un pélican. Nous pouvons donc affirmer que le Pélican est bien une métaphore du

Confession d’un enfant du siècle », paru en 1836. Musset écrit alors de moins en moins. Il reçoit toutefois la légion d’honneur en 1845 ainsi qu’une place à l’académie française en 1852. Néanmoins, sa santé se dégrade et ne tarde pas à le tuer, le 2 mai 1857, à 46 ans. Charles Baudelaire Charles Baudelaire né à Paris le 9avril 1821. Il vit une enfance, marquée par la mort précoce de son père, et le remariage de sa mère, qu’il accepte très mal. Accompagnée par sa mère, il part en 1831 pour

Alfred de MUSSET (1810-1857) La nuit de mai LA MUSE Poète, prends ton luth et me donne un baiser ; La fleur de l'églantier sent ses bourgeons éclore, Le printemps naît ce soir ; les vents vont s'embraser ; Et la bergeronnette, en attendant l'aurore, Aux premiers buissons verts commence à se poser. Poète, prends ton luth, et me donne un baiser. LE POÈTE Comme il fait noir dans la vallée ! J'ai cru qu'une forme voilée Flottait là-bas sur la forêt. Elle sortait de la prairie

Commentaire littéraire : Le poète maudit Le poème La nuit de Mai, d’Alfred de Musset, datant de 1835 et donc faisant partie du mouvement littéraire du Romantisme, est assez particulier et pour le moins original, car il s’agit d’un dialogue entre deux personnage, le Poète et la Muse. Cette dernière tente de réconforter le Poète qui sort d’un passage difficile de sa vie et qui veut se taire. Ce Poète représente en fait Musset, qui vient d’essuyer de lourds échecs au théâtre ; mais c’est à travers

l’anniversaire de sa mère. ____________________________________________________________ _____________________ ‘’À Melle Zoé le Douairin’’ (1826) Poème ____________________________________________________________ _____________________ ‘’La nuit’’ (1826) Poème Commentaire Dans cette ballade, Musset s’était essayé à une virtuosité rythmique qui n’était pas sans rappeler celle de Hugo. ____________________________________________________________ _____________________ Le 17 août

d’écriture. LESSLC20206.QXD 23/08/02 11:34 Page 3 Il suffit d’écouter Jules Laforgue dans ses Premiers Poèmes, qui se confesse: «Je tords mon cœur pour qu’il s’égoutte en rimes d’or…» C’est ce qui fait dire à Alfred de Musset, dans sa Nuit de mai : «Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots.» On peut s’interroger sur ce qui a amené Musset à consacrer la souffrance comme source poétique privilégiée et à assigner au poète la tâche

l’occasion de l’anniversaire de sa mère. _________________________________________________________________________________ ‘’À Melle Zoé le Douairin’’ (1826) Poème _________________________________________________________________________________ ‘’La nuit’’ (1826) Poème Commentaire Dans cette ballade, Musset s’était essayé à une virtuosité rythmique qui n’était pas sans rappeler celle de Hugo. _________________________________________________________________________________ Le 17 août 1827, à la