Le Peuple de l'Herbe

de belles étables bâties en silex, des écuries pour trente chevaux, et une maison d'habitation en brique rouge, qui ressemblait à un petit château. Les fumiers étaient bien tenus ; les chiens de garde habitaient en des niches, un peuple de volailles circulait dans l'herbe haute. Chaque midi, quinze personnes, maîtres, valets et servantes, prenaient place autour de la longue table de cuisine où fumait la soupe dans un vase de faïence à fleurs bleues. 2 Les bêtes, chevaux, vaches, porcs et moutons

des Misérables non seulement dans le roman qui porte son nom, mais aussi dans L’Homme qui rit. Dans ce passage, Victor Hugo fait prononcer par un aristocrate qui s’adresse à la chambre des Lords, un discours qui dénonce avec éloquence la misère du peuple. Nous étudierons tout d’abord, la manière dont il s’exprime, destiné à convaincre un auditoire et ensuite nous verrons quelle est l’image que le personnage donne à la société. Gwynplaine s’exprime à l’impératif, il cite : « silence », « écouter

de belles étables bâties en silex, des écuries pour trente chevaux, et une maison d'habitation en brique rouge, qui ressemblait à un petit château. Les fumiers étaient bien tenus; les chiens de garde habitaient en des niches, un peuple de volailles circulait dans l'herbe haute. Chaque midi, quinze personnes, maîtres, valets et servantes, prenaient place autour de la longue table de cuisine où fumait la soupe dans un vase de faïence à fleurs bleues. Les bêtes, chevaux, vaches, porcs et moutons

courtisan, s'en garde bien. Il se contente d'un plaidoyer des plus flatteurs pour le Roi, justifiant à la fois son comportement de prédateur et ses crimes.  Au passage, nous relevons la hiérarchie animalière – les moutons sont ici les représentants du peuple, profondément méprisé, et que l'on peut impunément exploiter – et une allusion au rapport entre l'homme et l'animal :  "Et quant au berger, l'on peut dire qu'il était digne de tous maux,  Étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique

faute qu’il présente comme le résultat d’une tentation ( « La faim ,l’occasion, l’herbe tendre, et je pense/Quelque diable aussi me poussant », v. 51-52). Seul à être parfaitement sincère ( "je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net", v. 54), il n’a pas compris la mécanique des jugements à la cour, à savoir qu’il faut laisser aux autres le soin de vous disculper. Seconde erreur : en s’accusant d’ avoir mangé l’herbe d’un pré de Moines, l’Âne rappelle ensuite à tous qu’il est herbivore. Il ne

étables bâties en silex, des écuries pour trente chevaux, et une maison d'habitation en brique rouge, qui ressemblait à un petit château.          Les fumiers étaient bien tenus ; les chiens de garde habitaient en des niches, un peuple de volailles circulait dans l'herbe haute.           Chaque midi, quinze personnes, maîtres, valets et servantes, prenaient place autour de la longue table de cuisine où fumait la soupe dans un vase de faïence à fleurs bleues.      Les bêtes, chevaux, vaches, porcs

Radeau de la Méduse) et Eugène Delacroix (La liberté guidant le peuple). L’œuvre illustrant ce mouvement est La liberté guidant le peuple datant de 1831. Cette huile sur toile de 265 x 325 cm représente la Révolution française, la femme tenant le drapeau français symbolise la liberté. Le mouvement réaliste est porté entre autres par Gustave Courbet (L’origine du Monde) et Jean François Millet (Les Glaneuses). Le déjeuner sur l’herbe d’Edouard Manet de 1862-1863 est une huile sur toile de 208 x

personne fortunées payent pour le droit de vote), suivis d'une réconciliation entre le peuple et la classe bourgeoise. -Charles X (1824-1830) , il succède à Louis XVIII suite à sa mort ,il conquis l'Algérie en 1830 et instaura une politique qui permit au bourgeois de s'enrichir et de supprimer les libertés ainsi qu'une augmentation du prix du droit de vote. Ces mesures provoquent une revolte du peuple appelez les trois glorieuses (27,28,29 juillet) . -Louis Phillipe (1830-1848), ce dernier

Paris. C’était un artiste peintre impressionniste. Ses œuvres majeures sont ; Le déjeuner sur l’herbe et Olympia. - En 1848, il tenta sans succès de s’engager dans la marine. - En 1850, il s’inscrit comme élève du peintre d’histoire Thomas Couture. - En 1852, nait son fils ; Léon Koella. - En 1857, il rencontre Henri Fantin-Latour. - En 1863, il épouse Suzanne Leenhoff et il expose Déjeuner sur l’herbe au salon des refusés. - En 1865, il expose Olympia qui provoque un véritable scandale. - En

soit en été. Le texte l’atteste car nous pouvons lire à la (L76) : « Lorsque revint l’été » sous entendu lorsque revint le beau temps. La (L77) : « Il fallait aller remuer la bête » prouve que l’hiver est fini et que maintenant le bidet peut brouter l’herbe des terres. A la (L80), l’auteur écrit « Le gougat (…) partait de son pas lourd à travers les blés », cette phrase nous démontre que l’action se déroule en été. La (L102) nous prouve sans ambiguité que l’action se déroule au mois de juillet ou au