Le Serpent Qui Danse

chevet de son père et attend avec inquiétude le chirurgien. Assise auprès du lit, le bras droit sur le dossier de sa chaise, elle tombe dans un état de rêverie et hallucine un serpent noir prêt à mordre son père. Elle veut faire fuir l'animal mai son bras reste paralysé. Elle regarde son bras et le voit se transformer en serpents à tête de mort. La paraphasie :Elle veut prier mais ne trouve pas les mots. Lui vient alors à l'esprit une comptine anglaise. Elle peut alors penser et prier mais en anglais

ouille,     (une main pince l'autre main) Elle chatouille : guili, guili, guili,     (une main chatouille l'autre main) Elle gratte : gre, gre, gre     (une main gratte l'autre main) Elle frappe : pan, pan, pan     (une main tapote l'autre main) Elle danse : hop, hop, hop     (la main tourne en l'air) Et puis... elle s'en va !     (la main est cachée derrière le dos) Petits pouces Petits pouces ont peur du loup     (les deux pouces sortent timidement du poing fermé) Ils se promènent par-ci,     (pouces

de Cassiopée ou Cassiopea (Kassiepeia), elle-même fille d'Arabos, fils d'Hermès. Les Néréides, irritées sa mère qui prétendait qu'Andromède était plus belle, demanderont à Poséidon d'envoyer un serpent ravager le pays. L'Oracle de Zeus Ammon, en Libye, indiquera qu'Andromède devait être livrée au serpent. Elle sera enchaînée à un rocher, au pied d'une falaise et sauvée par Persée. Ce dernier éloignera l'animal, en sortant la tête de la Gorgone Méduse d'un sac, et le pétrifiera. Persée avait demandé

Hatier, 1987 ; Le Serpent à plumes, 2000. Tollow Waa Talee Ma, 1973. A Naked needle, 1976. Variations sur le thème d’une dictature africaine : Du lait aigre-doux, 1979 ; Zoé, 1994 ; 10/18, 2002. Sardines, 1980 ; Zoé, 1995. Sésame ferme-toi, 1983 ; Zoé, 1997. Blood in the sun : Territoires, 1986 ; Le Serpent à plumes, 1995. Dons, 1993 ; Le Serpent à plumes, 1998. Secrets, 1998 ; Le Serpent à plumes, 1999. Essais Hier, demain, voix et témoignages de la diaspora somalienne, 2000 ; Le Serpent à plumes, 2001

exprimer « l’image de tout ce qu’il y a de terrible, de cruel, d’énigmatique, de destructeur, de fatal au fond de l’existence ». Et puisque la conscience ne peut penser sa propre dissolution, c’est le corps qui opère cette perte. « Par le chant et la danse, l’homme manifeste son appartenance à une communauté supérieure ». Le corps est plus sage que l’esprit, il est capable de revenir à cette vérité primordiale du grand tout que la conscience habille de formes bien définies. Il faut donc de l’art plutôt

matinale. II Nous nous sommes rencontrés à la lisière de ta lumière, pour être témoin des blessures de la croyance du début du monde selon laquelle nous étions comme le soleil, comme l’azur illimité, comme le jaguar géniteur, Comme le fleuve-serpent, comme la pluie féconde Selon laquelle nous étions comme le huemul des collines, Comme la pierre enterrée du chemin, comme le condor Apumanque, Comme la fleur douce de Nahuelbuta, comme le maïs nourrissant, comme Le rêve fondateur… Et dans cette

la beauté noire’, il fait souvent référence à elle dans Les Fleurs du Mal. Il passe la majeure partie de sa vie avec elle. Jeanne Duval a inspiré nombreux des poèmes du poète, comme « Le Balcon », « Parfum exotique », « La Chevelure », « Le Serpent qui danse », « Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne » et « Sed Non Satiata ». Jeanne Duval est vampirisée et diabolisée, elle incarne à la fois un ange et un démon. Baudelaire la voit comme une femme sensuelle, tentatrice, dangereuse, tribade, infidèle

poète est inspirée par sa femme qu'il aime pour écrire son poème. Mais Elsa à trois rôle dans ce moème : elle représente la Muse, la femme aimée et la France. Le poème évoque l'amour du poète pour sa femme mais aussi pour son pays. Dans «Le serpent qui danse», Baudelaire semble ennivré et hypnotisé par une femme dont il donne une image très ambivalente et voit en l'écriture poétique un moyen de rêver. Son inspiration tout comme Ronsard et Aragon est basée sur l'amour et même sur le désir. En écrivant

aussi des possibilités de métamorphoses. "Parfum exotique" "La chevelure" : expérience sensuelle qui apporte pansement au poète. Les poèmes "24" " 25" " Sed non satiata" "27" font apparaître la face sombre de cette femme froide et cruelle. " Le serpent qui danse" : tentative de conciliation entre sensualité et apaisement "Une charogne" poème macabre fixe le statut de cet amour passionnel car la chair est promise au pourrissement mais le poète conservera par le poème la "forme" et l"essence divine" de

beauté du mal », Baudelaire a en effet osé s’attaquer à des motifs peu conventionnels. Le poème « Une Charogne », 28ème du recueil en est une illustration. Il se situe dans la 1ère section intitulée « Spleen et Ideal » entre les poèmes « Le Serpent qui danse » et « De profundis clamavi » tous inspirés par Jeanne Duval. « Une Charogne » est composé de 12 quatrains alternant alexandrins et octosyllabes, en rimes croisées. Il reflète la double tendance du poète à se diriger à la fois vers la fascination