Léviathan

Sous le Christ, l'archange saint Michel et un démon pèsent les âmes. À gauche, le paradis dans lequel siège Abraham accompagné des prophètes accueille les élus À droite, l’enfer où un démon enfourne les damnés dans une gueule de monstre (le Léviathan). Au centre du linteau de droite, Satan préside. A ses côtés, des démons châtient les auteurs des sept péchés capitaux (l’orgueil, la luxure, la paresse, l’avarice, l’envie, la gourmandise, la colère). Quelques péchés représentés… Un homme ivrogne

justice, égalité et sécurité étaient les mots d’ordre. Nonobstant, cet état était encore un faux Etat de droit puisque l’homme vendait en quelque sorte sa liberté naturelle contre la sécurité promise. L’homme ne devait ici rien attendre de l’Etat le Léviathan, le despote qui n’était autre qu’un usurpateur.

L’apport du Léviathan sur la conception de l’homme Le Léviathan repose sur l’idée que les hommes ne peuvent pas s’entendre car trop méfiants et dominateurs pour cela. Il faut donc un tiers pour les faire se respecter l’un l’autre. Le Léviathan est ce tiers, cette force tutélaire qui s’impose aux contractants. L’anthropologie de Hobbes est pessmiste. Pour instituer cette force politique transcendante, les hommes doivent renoncer à leur liberté naturelle et ainsi transférer au Léviathan le pouvoir

porte plus attention à sa tête on peut noter que sa tête en est ornée de deux grandes. Un détail que l’on peut assimiler à des cornes et qui donc permet d’établir un lien vers le diable. En outre, la bible évoque un monstre marin en la présence du Léviathan qui incarne le mal. Quant au rapport à l’espace, les monstres amènent les humains dans leur monde et suivent donc un schéma « morganien ». Les monstres marins peuvent donc s’interpréter comme des puissances du mal. Ils en constituent les forces

fait paraître le léviathan comme un “monstre”, une immensité qui réduit même la taille de l’océan: “Le sombre esprit humain, debout sur son tillac Stupéfait la mer qui n’était plus qu’un lac” Le navire est tellement imposant qu’il effraie la mer, pourtant habituellement le contraire: “les vagues frémissaient de l’avoir sur leurs croupes “ les navires qui possèdent les 10 000 hommes renvoie une image de sur-puissance. le nombre immense nous fait penser a une armée donc le léviathan serai un navire

l'Inquisition reconnaissait cet état de fait, avec son célèbre adage : "Pas vu, pas pris et pas pris, pas puni ; mais pris, pendu." Outre Platon, cette conception a servi de fondation à la pensée politique de Thomas Hobbes, qui écrit dans le Leviathan:  Si deux hommes désirent la même chose alors qu’il n’est pas possible qu’ils en jouissent tous les deux, ils deviennent ennemis : et dans leur poursuite de cette fin (qui est principalement leur propre conservation, mais parfois seulement leur

Etat de droit Référence T.HOBBES Le Léviathan Plan: I) Introduction II) Construction de l'Etat III) La philosophie politique de Hobbes I) Introduction Hobbes est un anglais qui a vécu de 1588 à 1679. Il est l'auteur de deux grands ouvrages: Le citoyen (1642) et le Léviathan (1651). Il vit donc à la même époque que le mercantilisme anglais. Sa philosophie politique comprend d'ailleurs des considérations sur la monnaie, la répartition et la vie économique en générale. Ce qui

Fiche le Léviathan Thomas Hobbes L’auteur Thomas Hobbes 1588-1679 Philosophe anglais. Un des premiers penseurs de l’Etat moderne et fondateur de la philosophie civile. Se réfugie en France pour échapper à la révolution anglaise. Il y fréquente Descartes. Il retourne an Angleterre en 1651 pour ne pas être contraint de se convertir au catholicisme. Il est convaincu que l’Etat doit détenir un pouvoir supérieur à l’Eglise. Il publie alors le Léviathan dans lequel il développe une séparation

II°) Si nous ne possédions pas d'État, l'homme retournerait à son état de nature qui, selon Hobbes aboutirait à la rivalité et à une haine de « l'autre ». La paix des citoyens serait donc compromise. De plus, l'État est si puissant (appelé « le léviathan » par Hobbes) qu'il serait capable de cacher la vérité et donc de mentir à tous les citoyens ce qui ne garantirait pas leur autonomie. Il nous reste donc à savoir dans quelles mesure l'État est facteur de liberté et dans quelles mesures il ne l'est

II°) Si nous ne possédions pas d'État, l'homme retournerait à son état de nature qui, selon Hobbes aboutirait à la rivalité et à une haine de « l'autre ». La paix des citoyens serait donc compromise. De plus, l'État est si puissant (appelé « le léviathan » par Hobbes) qu'il serait capable de cacher la vérité et donc de mentir à tous les citoyens ce qui ne garantirait pas leur autonomie. Il nous reste donc à savoir dans quelles mesure l'État est facteur de liberté et dans quelles mesures il ne l'est