Libertin

malgré sa colère la marquise montre une espèce de froideur inquiétante dans sa logique de vengeance, sa première lettre étant fort bien construite, chaque phrase a son sens précis, sans ambiguïté. A la différence de Valmont qui, lui, suit sa logique libertine : moins organisé et il se perd un peu dans son récit, semble souffrir d’un excès de confiance (le discréditant de quelque peu de sérieux) et l’avoue « j’y finis cette trop longue lettre » L.47. Il est ambitieux et désir conquérir pour lui la quête

celle du salut. 2) L’être humain est accepté tel qu’il est et non plus tel qu’il devrait être. Or il est corps et esprit, passions et raisons, sensualité et méditation. 3) Dans sa version d’origine, le libertin est celui qui remet en cause le dogme établi, c’est un libre penseur (ou libertin d’esprit) dans la mesure où il est affranchi, en particulier de la métaphysique et de l’éthique religieuse. Le libertinage est un courant de pensées qui s’épanouit durant tout le 18e siècle, et se signale

; "ni saint ni dieu" ; "ni ciel". Sganarelle utilise une énumération qui renforce le thème de l'impiété. Par ailleurs il y a une expression hyperbolique : "c'est le plus grand scélérat que la terre est jamais connu" : on voit que Don Juan est un libertin, il ne croit à rien de supérieur à lui. Le pouvoir est étroitement lié à l'église et aux traditions ce qui veut dire que Don Juan se sent aussi indépendant de l'état et des pouvoirs. Sganarelle annonce le dénouement de la pièce, en annonçant le châtiment

développe tout au long du XVIIIe s en Europe, et qui considère la raison comme le facteur dominant. Dans la longue lettre n°81 située au cœur de l’œuvre, la Marquise de Merteuil écrit à son ami, le Vicomte de Valmont, tous deux étant des aristocrates libertins. Elle répond à Valmont l’a mise en garde contre Prévan, connu pour sa débauche. La Marquise utilise un discours argumentatif, dans lequel elle semble vouloir régler ses comptes avec Valmont. Nous nous interrogerons sur le caractère autobiographique

dans son discours. Ainsi en une phrase, il dit tout ou presque de ce qui est le plus important pour le spectateur. - le tabac, sens du XVIIe si�cle, la religion d�conseillait fortement l'usage du tabac. Ceux qui utilisaient le tabac �taient des libertins. Faire l'�loge du tabac, c'�tait comme faire l'�loge du libertinage. -> Provocation de Moli�re aux d�vots. Dans la tirade de Gusman, on apprend que Dom Juan a enlev� Don Elvire d'un couvent pour l'�pouser. La sc�ne d'exposition a une double

défi libertin de Valmont. Mme de Volanges, elle, sans même s'en douter, livre Cécile à la marquise, qui fait d'elle son élève et son objet pour assouvir sa vengeance: sans la mére de la jeune libertine, la marquise n'aurait pu entreprendre son projet diabolique: les personnages ont donc des rôles clés dans l'œuvre de Laclos. Malgré leurs apparences secondaires, c'est sur leur correspondance que se clôt le roman, aprés que Mme de Rosemonde recoive toute la relation epistoliere des libertins et de

Les liaisons dangereuses * Ce roman est une œuvre épistolaire (175 lettres numérotées en chiffre romains) qui raconte, par un réseau de relations et de lettres entrecroisées entres les personnages, la perversion exercée par deux libertins sur deux âmes pures et simples. Madame de Merteuil, personnage principal, et le Vicomte de Valmont, son complice, sont à l’origine de la chute morale de Cécile de Volanges, jeune fille bonne à marier sortant tout juste d’un couvent, et de le Présidente Tourvel

l’hypocrisie. C’est une réflexion sur le libertinage et ses excès. Molière est adepte de la libre-pensée, mais respecte les convictions religieuses. Il s'attaque à toutes les formes d'hypocrisies, que ce soit celle du dévot ou celle du libertin. En présentant un libertin foudroyé par la vengeance divine, il espère convaincre les spectateurs et les autorités de la moralité de ses intentions. 2. Contexte historique Monarchie absolue gouvernée par Louis XIV. L’ancien surintendant des finances Fouquet et

profond de liberté de l’individu, borné par des contraintes multiples nécessaires à la vie en société. L’errance du héros et de son valet, entamée au début de l’acte afin de fuir les frères de Done Elvire, va les amener à rencontrer un pauvre que le libertin essaie en vain de faire blasphémer. Même si la fin de la scène va lui redonner un aspect un peu plus sympathique, cette rencontre insiste fortement sur le côté satanique de Dom Juan. I- L’opposition de deux personnages a- Le Pauvre, une

Douze hommes recherchent Dom Juan, ce dernier s'enfuit avec Sganarelle en échangeant leurs vêtements. Acte 3 : Dom Juan et Sganarelle discutent de leurs croyances et le valet reproche à son maitre son impiété. Ils rencontrent un pauvre que le libertin entreprend en vain de faire blasphémer. Don Juan secourt un inconnu attaqué par des voleurs. C'est Dom Carlos, un des frères de Done Elvire qui n'a jamais vu Dom Juan. Don Alphonse paraît,reconnaît Don Juan et veut le tuer, mais Dom Carlos s'y oppose