Lorenzaccio Les Justes

poétique ou esthétique. Dans les pièces littéraires, on va retrouver / ce n’est pas la même chose que Hernani. Ce sont deux drames romantiques. Mais, si on étudie la manière dont HUGO va exprimer le Romantisme, elle va être différente de celle de Lorenzaccio. Si, je vois dans quelles revues, ils se sont exprimés, quelles sont les polémiques entre eux, ça c’est l’histoire de la littérature. L’histoire littéraire, c’est comment ont évolué les styles, comment on est passé de la tragédie à la comédie, comment

l'histoire des XVIe-XVIIe siècles et l'utilisation de la prose ou, pour Victor Hugo, de l'alexandrin libéré]. Les principales œuvres de cette période sont :Hernani (1830) et Ruy Blas (1838) de Victor Hugo, On ne badine pas avec l'amour (1834) et Lorenzaccio (1834 - non représenté) de Musset. L'histoire littéraire garde le souvenir de tentatives de renouvellement à la fin du siècle comme le Théâtre-Libre et le théâtre naturaliste et son regard sombre sur le monde contemporain (Henry Becque : Les Corbeaux -

soudain Quiconque ose pleurer un ennemi romain ! Pierre CORNEILLE, Horace, acte IV, scène 5, extrait, 1641. › Texte 2 Le Duc de Florence, un débauché tyrannique, est craint et détesté par tous les habitants de la ville. Lorenzo, surnommé Lorenzaccio, a gagné la confiance du Duc pour l’assassiner. Il lui a donné rendez-vous dans sa chambre, lui faisant croire que sa tante Catherine est prête à passer la nuit avec lui. Il est accompagné de son valet Scoronconcolo. Scène 11 La chambre de Lorenzo

Juan ou Prométhée, désireux de saisir, derrière ses multiples images, le drame d'une existence qu'il tenta d'élever à I'universel. C'est un rôle difficile car Caligula est un peu Hamlet au début, puis un peu Richard III, un peu Don Juan, un peu Lorenzaccio et un peu lvan Karamazov,. C’est un des rôles les plus démentiels, les plus sulfureux, de la dramaturgie française contemporaine. Intérêt philosophique ‘’Caligula’’ est bien autre chose qu'un drame sanguinaire, qu’un «remake» des anciennes

suggère légèreté, sournoiserie, glissade, hypocrisie. Il se vante de parler de livres qu’il n’a pas lus. On ne peut lui reprocher l’aide qu'il apporte à Lucien quand celui-ci tente de débuter à Paris, mais il est son mauvais ange (à comparer avec le Lorenzaccio de Musset, page 188), « son fatal introducteur dans le monde littéraire » (page 436). Comment Lucien, qui n’a pourtant, à son arrivée à Paris, que de nobles ambitions, peut-il être attiré par Lousteau? C'est sans doute qu'ils ont en commun la même

Lousteau : Son nom, qui fait penser à « loustic », suggère légèreté, sournoiserie, glissade, hypocrisie. On ne peut lui reprocher l’aide qu'il apporte à Lucien quand celui-ci tente de débuter à Paris, mais il est son mauvais ange (à comparer avec le Lorenzaccio de Musset, page 188), « son fatal introducteur dans le monde littéraire » (page 436). Comment Lucien, qui n’a pourtant, à son arrivée à Paris, que de nobles ambitions, peut-il être attiré par Lousteau? C'est sans doute qu'ils ont en commun la même

suggère légèreté, sournoiserie, glissade, hypocrisie. Il se vante de parler de livres qu’il n’a pas lus. On ne peut lui reprocher l’aide qu'il apporte à Lucien quand celui-ci tente de débuter à Paris, mais il est son mauvais ange (à comparer avec le Lorenzaccio de Musset, page 188), « son fatal introducteur dans le monde littéraire » (page 436). Comment Lucien, qui n’a pourtant, à son arrivée à Paris, que de nobles ambitions, peut-il être attiré par Lousteau? C'est sans doute qu'ils ont en commun la même

presque débuté avec cette pièce, très discrètement, pendant l’Occupation. Monté à Avignon, repris à Chaillot en 1953, Dom Juan  reste un temps fort de la bouleversante fête théâtrale que Jean Vilar anima au T.N.P. en ces années-là, avec Le Cid , Lorenzaccio , Richard II  et Le Prince de Hombourg . Jamais le dépouillement austère de la mise en scène vilarienne ne fut plus grand, faisant jouer l’une sur l’autre, dans un contraste admirable, la tragédie comique du maître et la bouffonnerie tragique du

romantiques, un modèle qui a fait son temps. C’est ce que traduit Stendhal dans un pamphlet demeuré célèbre, Racine et Shakespeare (1823-1825), dans lequel il milite pour un théâtre en prose, idée appliquée par Musset quelques années plus tard dans Lorenzaccio (1834). Victor Hugo, qui apparaît comme le chef de file de l’école romantique, écrit en 1827 une pièce de théâtre, Cromwell, dont la préface fera figure de Manifeste. Dans la « Préface » de Cromwell, Victor Hugo explique que le drame est un

romantiques, un modèle qui a fait son temps. C’est ce que traduit Stendhal dans un pamphlet demeuré célèbre, Racine et Shakespeare (1823-1825), dans lequel il milite pour un théâtre en prose, idée appliquée par Musset quelques années plus tard dans Lorenzaccio (1834). Victor Hugo, qui apparaît comme le chef de file de l’école romantique, écrit en 1827 une pièce de théâtre, Cromwell, dont la préface fera figure de Manifeste. Dans la « Préface » de Cromwell, Victor Hugo explique que le drame est un genre